Livre numéro 2063
|   | Les douze piliers de l'identité arménienne |
Titre : | Les douze piliers de l'identité arménienne / auteur(s) : Robert DER MERGUERIAN - |
Editeur : | Thaddee |
Année : | 2014 |
Imprimeur/Fabricant : | Imprimé en Bulgarie |
Description : | 14 x 22cm, 216 pages de texte, 12 pages de photos |
Collection : | |
Notes : | Deuxième édition revue et corrigée |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Identité collective -- Arménie -- Histoire |
ISBN : | 9782919131181 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 20,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :SOMMAIRE AVANT-PROPOS - P. 9 1 -HAÏK, LE PATRIARCHE FONDATEUR - P. 21 2 - LE MONT ARARAT - P. 31 3 - ARTAXIAS IER, LE ROI BRAVE - P.39 4 - TIGRANE II LE GRAND - P. 49 5 - L'ADOPTION DU CHRISTIANISME - P. 65 6 - LA LANGUE ET L'ALPHABET ARMÉNIENS - P. 85 7 - LA BATAILLE D'AVARAïR - P. 117 8 - L'ÉPOPÉE DE DAVID DE SASSOUN - P. 133 9 - SAYAT NOVA - P. 149 10 - KOMITAS - P.167 - LE GÉNOCIDE - P. 187 I2 - - LA PREMIERE RÉPUBLIQUE ARMÉNIENNE - P. 205 CAHIER D'ILLUSTRATIONS AU CENTRE DU LIVRE
Mystérieuse Arménie. D’où son peuple trois fois millénaire tire-t-il ce souffle de vie qui lui a permis de se distinguer parmi de nombreuses ethnies et surtout, de survivre quand tant d’autres ont disparu ? Quel est son secret ? La réponse de Robert Der Merguerian qui relève pour la première fois ce défi tient dans une lumineuse synthèse en douze points. Au contact des plus grandes et anciennes civilisations d’Orient et d’Occident, les Arméniens ont créé une culture originale dont la richesse surprenante lui confère une portée universelle. Un paradoxe quand on sait que les Arméniens sont peu nombreux : trois millions vivent dans la république d’Arménie et presque autant, sinon plus, en diaspora. Tel le Phénix, le peuple arménien allie deux génies : créateur et guerrier car il doit se défendre en permanence. En 1915, il est le premier à être terrassé par un fléau monstrueux, le génocide dans sa forme moderne. Un Arménien sur deux meurt. Mais trois ans plus tard, il arrache son indépendance les armes à la main, dans les confins orientaux de sa zone de peuplement. Un véritable miracle quand on sait que le dernier royaume de Grande Arménie s’est éteint en 1045. |
Livre numéro 1693
|   | Arménien moderne |
Titre : | Arménien moderne / auteur(s) : Robert DER MERGUERIAN - Manuel pratique. Branche occidentale et branche orientale. Etude comparative |
Editeur : | Presses Universitaires de Provence |
Année : | 2012 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Aix-en-Provence : Impr. de l'Université Paul Cézanne |
Description : | 16 x 24 cm, 478 pages |
Collection : | Manuels |
Notes : | Préface de Paul Garde ; Bibliogr. p. 467 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arménien (langue) occidental -- Arménien (langue) oriental -- Manuels pour francophones |
ISBN : | 9782853998024 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 29,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :Langue de la famille indo-européenne au même titre que le grec, les langues slaves ou germaniques, l'arménien est écrit dans un alphabet original créé il y a 1 600 ans et toujours en usage. Cet ouvrage se compose de deux manuels indépendants consacrés respectivement à la branche occidentale et à la branche orientale. Chaque leçon expose les divergences linguistiques de prononciation, de vocabulaire et de grammaire. De nombreux tableaux comparatifs montrent les similitudes et les différences à tous les niveaux de la langue : les parties du discours, la conjugaison, la déclinaison, l'orthographe. Chaque lecteur peut choisir d'étudier l'une des versions selon ses besoins ou ses préférences. Celui qui maîtrise déjà une des deux pourra apprendre la seconde en se référant notamment aux paragraphes "différences". Il peut intéresser un public de toute origine qui désire s'initier à une langue d'une richesse inépuisable, qui a traversé le temps avec l'histoire du peuple arménien et qui demeure moderne.
Article Nouvelles d’Arménie Magazine, mars 2012, numéro 183 Nouvelles d'Arménie Magazine: Pourquoi avoir réuni dans un même manuel l'étude de l'arménien occidental et de l'arménien oriental? Robert Der Merguerian : Au cours des deux dernières décennies, les contacts entre les populations arméniennes de la diaspora et de la république d'Arménie ont pris une grande ampleur. L'intercompréhension linguistique est indispensable pour l'entendement réciproque entre tous les Arméniens, elle est le garant du sentiment d'appartenance à une même nation. La compétence linguistique, qu'elle soit occidentale ou orientale, est la condition sine qua non de la pérennité des communautés et de la nation arménienne partout dans le monde. NAM: A qui s'adresse cet ouvrage? R. D. M. : Il s'adresse avant tout à un public francophone souhaitant s'initier à la langue arménienne moderne. Le débutant peut choisir d'étudier l'une des variantes selon ses préférences ou ses besoins. Celui qui maîtrise déjà l'une des deux pourra apprendre la seconde en se référant notamment aux rubriques « différences » présentes dans chaque leçon qui détaillent les variations en matière linguistique. Les leçons sont parallèles pour la méthode mais dans chacune sont exposées avec minutie les différences linguistiques entre les deux branches : aussi bien en matière de prononciation, d'orthographe, de grammaire ou de lexique. NAM: Où se situe la frontière entre les deux variantes de la langue arménienne? R. D. M. : Le partage de la Grande Arménie entre deux empires : à l'ouest l'ottoman et à l'est le royaume perse auquel succéda l'Empire russe à partir de 1828, et la séparation des populations arméniennes sont à l'origine de la formation de deux langues littéraires. L'arménien occidental a pour base le dialecte parlé et écrit à Constantinople et dans sa région, alors que l'oriental a adopté le dialecte pratiqué par la population de la plaine d'Ararat. Séparées territorialement et politiquement, les deux variantes ont connu au cours du XIXe et au début du XXe siècle un rayonnement culturel parallèle, chacune dans un milieu différent. Toute tentative d'unifier les deux dialectes a été infructueuse. La variante occidentale est pratiquée dans les nombreuses diasporas arméniennes. La variante orientale est la langue d'État de la république d'Arménie. NAM : Comment expliquez-vous la dualité de la langue arménienne? R. D. M. : On ne peut attribuer le clivage de l'arménien moderne en deux variantes à la volonté d'un individu ou d'un groupe de personnes. Il est le fruit de circonstances politiques, la conséquence d'événements historiques imposés à la population arménienne. À l'origine, les deux variantes découlent de la même langue mère, l'arménien classique, le grabar, langue attestée depuis le Ve siècle. Le lent processus du clivage de la langue commune commence après le XIe siècle, quand l'Arménie des Bagratides perd son indépendance. Le manque de pouvoir centralisateur favorise l'apparition et le développement des dialectes. L'homogénéité linguistique, le lien commun entre les populations est rompu. L'émigration massive au cours des siècles suivants contribue fortement à la séparation linguistique et à la multiplication de dialectes dans chaque région du pays. À la fin du XIXe siècle, Hratchia Adjarian en avait inventorié plus de 45 ! A cette époque, hormis la presse, les livres étaient rédigés en grabar mais avec l'éveil national arménien, et afin de reconstituer la cohésion nationale, il était nécessaire d'adopter pour l'écrit une langue compréhensible au peuple. Dès le début du XIXe siècle, deux grands centres culturels arméniens se sont constitués : Constantinople à l'ouest et Tiflis à l'est. Remarquez qu'aucun des centres n'est situé sur le territoire historique arménien! Mais c'est bien dans ces deux villes que seront élaborées les deux variantes de l'arménien moderne. NAM: Quelles sont les différences fondamentales entre ces deux variantes? R. D. M. : Chaque variante de l'arménien moderne a ses propres normes grammaticales, ses propres catégories morphologiques, syntaxiques, phonétiques et lexicales qui, malgré tout, n'empêchent pas l'intercompréhension. Il est injuste de hiérarchiser les langues: toutes deux sont des langues littéraires d'une même nation partagée. Les locuteurs qui maîtrisent l'une des variantes peuvent comprendre l'autre assez facilement ou l'apprendre grâce à ce nouveau manuel. NAM: Pouvez-vous nous rappeler à quelle famille appartient l'arménien? R. D. M. : La langue arménienne a des aspects énigmatiques même pour les linguistes comparatistes. D'abord parce que cette langue a connu un parcours exceptionnel : 3 500 ans de période orale et 1 600 ans d'histoire écrite. Son parcours est d'autant plus exceptionnel que l'arménien a été pratiqué et transmis de génération en génération sans connaître de ramifications par le seul peuple arménien. Si l'arménien appartient à la famille des langues indo-européennes, il constitue un groupe indépendant. Il ne s'agit pas d'une langue hybride formée du croisement de différentes langues. C'est la raison pour laquelle l'arménien a conservé son intégrité ancestrale. À ce propos, Georges Dumézil écrivait: « Il n'y a apparemment pas d'autres langues indo-européennes qui soient aujourd'hui aussi proches de ce qu'elle était au Ve siècle de notre ère ». Toutefois, au cours de sa longue histoire, l'arménien a naturellement effectué des emprunts à d'autres langues tout en conservant ses structures syntaxiques et son fond lexical indoeuropéen, éléments qui définissent la langue. L'arménien a su assimiler, absorber tous ces termes empruntés, sans toutefois altérer les éléments fondamentaux structurels de la langue. NAM: L'intégrité ancestrale de cette langue explique-t-elle la pérennité du peuple arménien durant trois millénaires? R. D. M. : La formation de l'ethnie arménienne et sa longévité, nous l'attribuons essentiellement à sa langue. C'est bien la langue arménienne qui a permis de distinguer les protoarméniens des populations voisines. En 521 av. J.-C., le roi achéménide Darius 1er, dans la célèbre inscription trilingue (élamite, babylonien, vieux persan) de Behistoun, décrit les pays conquis qui constituent son empire et qui lui versent, à ce titre, des tributs. C'est là qu'il est fait mention pour la première fois de l'Arménie. Parmi les vingt-trois pays et royaumes qu'il cite, seuls quatre ont traversé l'histoire sans avoir changé de nom : la Perse, l'Egypte, l'Arabie et l'Arménie. La langue a été le ciment qui a consolidé l'union, puis favorisé la fusion des populations autour de valeurs historiques communes. Dans sa Géographie, Strabon écrit qu'au IIe siècle av. J.-C., quand régnait en Arménie le roi Artaxias 1er, tout le monde parlait la même langue. « La langue constitue les plus grandes archives de notre histoire », écrivait le grand poète Barouyr Sévak. Ainsi, le fort attachement de l'ethnie arménienne à sa langue s'explique par l'ancienneté des liens qui les unissent depuis plus de trois mille ans. L'intensité de leurs rapports est à la mesure de cette longue période historique. La fidélité à l'ethnie passe par la fidélité à la langue. Mieux il maîtrise la langue, plus l'individu fait partie de la communauté ethnique. La marque la plus distinctive de l'appartenance d'un individu à sa communauté ethnique réside en tout premier lieu dans la langue. NAM: Quelle est la situation de la langue arménienne en diaspora où vivent désormais la majorité des Arméniens? R. D. M. : La diaspora arménienne recouvre plus de cinquante pays différents. Chaque pays d'accueil présente une situation politique, socioculturelle, linguistique, économique différente et dans chacun de ces pays, la communauté ethnique arménienne s'adapte, s'intègre, crée des liens interethniques selon les conditions propres à chaque pays et les possibilités qui lui sont offertes. Pour aller plus loin dans l'analyse, on peut constater qu'on trouve des objectifs communs à toutes les communautés ethniques et des modes ou moyens très différents pour leur mise en pratique. La langue est omniprésente dans les discours sur l'identité dans toutes les communautés et l'apprentissage de la langue à travers les associations culturelles est une activité communautaire phare. Mais dans la majorité des cas, l'arménien n'est plus une langue véhiculaire, sa pratique relève de la sphère privée. NAM: En diaspora, le nombre de locuteurs arméniens ne cesse de diminuer. Est-ce que la perte de la langue entraînera à terme une assimilation totale? R. D. M. : L'avenir de chacune des communautés, dans le nouveau monde de globalisation et d'uniformité, dépendra de ses propres capacités d'organisation communautaire ethnique. Le lien indissociable entre langue et identité ethnique rend la pérennité de la langue prioritaire. La perte de la langue conduit à l'acculturation et, par conséquent, à la perte de l'identité ethnique. Dans le cas de l'arménien, en diaspora, ce processus est entamé depuis la quatrième génération et dans l'état actuel des choses, elle nous paraît irréversible. Propos recueillis par Elisabeth Baudourian
Table des matières Préface Avant-propos 46 leçons branche occidentale 46 leçons branche orientale Récapitulation des questions étudiées Exercices de récapitulation Corrigés des exercices Poèmes choisis Lexicologie. Formations de nouvelles unités lexicales Suffixes et préfixes Lexique arménien/français Bibliographie |
Livre numéro 1305
|   | Armeniaca. 2, La culture arménienne hier et aujourd'hui |
Titre : | Armeniaca. 2, La culture arménienne hier et aujourd'hui / auteur(s) : Colloques - Actes du colloque La culture arménienne hier et aujourd'hui, 1600 ans après la création de l'alphabet, Université de Provence, Aix-en-Provence, 16-17 mars 2007 |
Editeur : | Université de Provence |
Année : | 2008 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Vitrolles : Impr. Documentis |
Description : | 1 vol. (182 p. dont [8] p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 21 cm |
Collection : | |
Notes : | Notes bibliogr. |
Autres auteurs : | Robert DER MERGUERIAN [directeur] - Patrick DONABEDIAN [directeur] - |
Sujets : | Arménie -- Civilisation -- Histoire -- Congrès |
ISBN : | 9782853996976 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 20,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :Ce recueil réunit les actes du colloque international tenu à l'Université de Provence en 2007, à l'occasion de l'" Année de l'Arménie en France ". L'histoire de l'Arménie et des communautés arméniennes, de l'antiquité à la période moderne, y a une place de choix, reflétant la richesse et la complexité du destin des Arméniens. L'histoire de l'art est représentée par des travaux sur les arts appliqués, l'œuvre du peintre de marine Aïvazovski, le théâtre de l'antiquité à nos jours, la musique ancienne et son système de notation, la sculpture des pierres à croix, et une synthèse sur la grammaire ornementale. L'Eglise est un des ciments de la nation arménienne : son histoire et son patrimoine sont examinés sous l'angle des relations interecclésiastiques au Moyen Age, ainsi qu'à travers le culte des saints et de leurs reliques. Ces douze études inédites résultent de travaux en cours ou récemment réalisés par des universitaires de France, d'Arménie et des Etats-Unis.
Sommaire HISTOIRE L'Université de Gladzor (XIIIe-XIVe siècle) L'origine et le sens des dénominations " Alouan-Alban " et " Alouank'-Albania " Aux origines de la Renaissance arménienne (XVIe-XVIIe siècle) L'héritage écrit de l'Arménie préchrétienne Quelques réflexions sur la culture arménienne à l'époque cilicienne (XIIe-XIVe siècle) ART La vie théàtrale arménienne et Pertj Zeyt'ountsyan Notes sur les origines du khatchkar, quintessence de la dévotion et de la christologie arméniennes La notation neumatique arménienne Aïvazovski, sa vie, son œuvre (1817-1900) La grammaire ornementale arménienne, présentation et première analyse EGLISE Les relations de l'Eglise arménienne avec les Eglises sœurs (XIe-XIVe siècle) Reliques et reliquaires ; Comment les Arméniens honorent leurs saints. |
Livre numéro 1585
|   | L'Alphabet arménien |
Titre : | L'Alphabet arménien / auteur(s) : Robert DER MERGUERIAN - Albert KHAZINEDJIAN - Jean-Pierre MAHE - autre auteur : Khatchig Yilmazian |
Editeur : | centre culturel sahag mesrop, marseille |
Année : | 2006 |
Imprimeur/Fabricant : | Imprimerie Rockson, Marseille |
Description : | 16,5 x 24 cm, 128 pages, couverture illustrée, illustrations en couleurs |
Collection : | |
Notes : | Bilingue, français-arménien, édité à l'occasion du 1600e anniversaire (en 2005) de la création de l'alphabet arménien |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Alphabet arménien -- Littérature |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris |
Prix : | |
Commentaire :Recueil d'articles. |
Livre numéro 1330
|   | Sur le chemin de la liberté |
Commentaire :Les dix-huit nouvelles de ce recueil ont été écrites entre 1898 et 1902, au moment où l'auteur est en Europe pour suivre des cours de littérature, d'histoire et de philosophie. Ces textes, d'abord publiés en revue à Genève dans les années 1900, brossent une large fresque sur la vie quotidienne des villages arméniens de l'Empire ottoman après les massacres perpétrés sous Abdul-Hamid. C'est un précieux témoignage, teinté de réalisme, où se mêlent des éléments poétiques, historiques, sociologiques et ethnologiques, avec en filigrane les signes précurseurs du génocide. Toute l'oeuvre de Aharonian est marquée par sa communion avec la population. Ses descriptions et ses notes reflètent les émotions populaires spontanées et communicatives. Ses textes ont toujours un caractère mobilisateur : comme de nombreux écrivains et journalistes il apporta sa participation à la lutte, en mettant en garde des générations entières couvertes de plaies. Ce recueil a d'abord paru en 1978 dans la collection Arménies (Parenthèses). |
Livre numéro 852
|   | Armeniaca : études d'histoire et de culture arménienne |
Titre : | Armeniaca : études d'histoire et de culture arménienne / auteur(s) : Colloques - actes du colloque organisé à l'occasion du 30e anniversaire de l'enseignement de l'arménien à l'Université de Provence, 15 février 2002 / textes réunis par Robert Dermerguerian |
Editeur : | Université de Provence |
Année : | 2004 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Marseille : Impr. Ozaplan |
Description : | 252 p. dont 4 p. de pl. en coul. : ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm |
Collection : | |
Notes : | Notes bibliographiques |
Autres auteurs : | Robert DER MERGUERIAN [directeur] - |
Sujets : | Arménie -- Civilisation -- Histoire -- Congrès |
ISBN : | 9782853995733 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 24,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :Les Publications de l'Université de Provence ont pris l'heureuse Initiative de publier les actes du colloque organisé à l'occasion du 30e anniversaire de l'enseignement de l'arménien à l'Université de Provence. L'ouvrage comprend des articles inédits, tous d'auteurs universitaires, groupés en quatre parties : Arts et mythologie, Histoire, Langues, Relations économiques. Le patrimoine culturel arménien dont les origines remontent à la haute antiquité, présente un héritage dans un ensemble de domaines riches et variés. Le lecteur découvrira les récents travaux de recherche sur l'art pictural arménien, les croix de pierre dans l'art décoratif arménien, l'histoire des rois arméniens de Cilicie, l'histoire de la première édition de la Bible arménienne, une recherche intéressante sur l'écriture arménienne, les relations ethno-linguistiques entre basques et arméniens, la place de la langue dans l'identité nationale arménienne, ainsi que la position stratégique de l'Arménie dans l'économie du monde ancien et médiéval. |
Livre numéro 652
|   | L'Homme le plus triste |
Commentaire :« S'il crée en prison, c'est donc qu'il est libre. S'il est libre, il faut donc l'éliminer. S'il est impossible de l'éliminer, si le monde entier est au fait de son existence, il est donc la fierté de la nation, il faut donc le libérer. Et s'il est impossible de le libérer... » Entre fable et chronique, la confrontation de l'autocrate et du prisonnier, jouant volontiers de l'absurde, éclaire les ressorts de l'oppression et les rapports entre l'individu et le pouvoir. Ce roman allégorique vient confirmer que la création humaine constitue la forme la plus parfaite de liberté. Ni le totalitarisme, ni la répression, ni la prison ne peuvent rien devant l'imagination et la créativité.
Robert Der Merguerian, professeur de langue et civilisation arméniennes à la Faculté de Provence explique ses choix et présente l'auteur. Nouvelles d'Arménie Magazine : Pourquoi avez-vous choisi de traduire ce texte ? Robert Der Merguerian : L'Homme le plus triste est le deuxième texte de Berdj Zeytountsian traduit en français (auparavant, le Cercle d'Ecrits Caucasiens avait publié La dernière aube, récit de la vie intellectuelle arménienne à Constantinople juste avant le génocide). Ce texte, au départ écrit pour le théâtre, sort réellement du commun. Il aurait d'ailleurs pu être rédigé par un Anglais, un Français ou un Brésilien : il n'est pas ancré dans la réalité arméno-arménienne (une seule évocation du génocide). Les personnages sont imaginaires. L'œuvre aborde des questions d'ordre général : rapport entre liberté et pouvoir... liberté et enfermement. NAM : Diriez-vous qu'il existe un style Zeytountsian ? R.D.M. : Justement ce goût pour les fables fantastiques, pour la légende, les textes à forte charge symbolique, qu'ils soient destinés à la publication ou à la scène. Longtemps cela a été une manière de masquer les critiques, en les déplaçant ou en les transposant dans un cadre plus impersonnel, plus universel. NAM : Nous connaissons mal Berdj Zeytountsian en France... R.D.M. : Pourtant il est très populaire en Arménie. Et sa pièce de théâtre la plus célèbre, Le grand Silence (1984) (mise en scène des derniers jours de poètes arméniens victimes du génocide) a beaucoup été jouée en diaspora. Cette pièce a rencontré un grand succès et elle tourne depuis quinze ans sans interruption. Mais Berdj Zeytountsian n'a surtout jamais cessé d'alimenter le débat public : il a longtemps tenu des chroniques dans la presse arménienne, dans lesquelles il critiquait les vices des systèmes politiques successifs. Ses prises de positions sont devenues très populaires en Arménie. C'est en tant que représentant de la société civile qu'il a été nommé ministre de la culture dans le gouvernement Vasken Manoukian. Par ailleurs, ayant commencé à écrire à l'âge de 14 ans, il est présent dans la vie littéraire arménienne depuis près de cinquante ans. C'est donc un intellectuel au sens sartrien du terme, un témoin dynamique et un critique de l'actualité arménienne. NAM : Aujourd'hui encore ? R.D.M. : II constate avec amertume que la génération des anciens écrivains et intellectuels est partie, et qu'il fait désormais lui même partie " des anciens "... En tant que tel, il se méfie du pouvoir actuel, continue de le faire savoir dans des tribunes ici et là, moins fréquemment qu'avant. Par ailleurs, il prépare pour le printemps prochain une comédie sur la vie contemporaine en Arménie qui sera jouée au théâtre dramatique d'Erevan. Avant cela, deux nouveaux drames historiques La vie de Jésus et Khor Virap seront montés sur les planches. L'écriture est toujours en marche. Les Nouvelles d’Arménie Magazine, numéro 77, Juillet-Août 2002 |
Livre numéro 232
|   | La Langue arménienne en Arménie soviétique : l'évolution du vocabulaire |
Titre : | La Langue arménienne en Arménie soviétique : l'évolution du vocabulaire / auteur(s) : Robert DER MERGUERIAN - |
Editeur : | Université de Provence |
Année : | 1984 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Aix-en-Provence : Impr. SODEB |
Description : | 302 p. couv. ill. 21 cm |
Collection : | |
Notes : | Bibliogr. p. 295-302 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Armenien langue moderne -- Armenien oriental -- Lexicologie * Armenien langue moderne -- Armenien oriental -- Neologismes |
ISBN : | 9782853990905 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 15,24 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :Le vocabulaire de la langue arménienne est le miroir fidèle de d'histoire vécue de son peuple. La transformation profonde de la société arménienne et la révolution industrielle furent à l'origine de la mutation profonde du, lexique arménien : le quart du vocabulaire de la langue arménienne est constitué de néologismes formés au cours du XXe s.. Quels sont les moyens de formation des termes nouveaux, quels .sont les facteurs linguistiques et extra-linguistiques dans l'élaboration du vocabulaire, quel est la corrélation entre ces deux aspects ? L'étude de l'évolution du vocabulaire arménien au cours des six dernières décennies démontre bien que le langage et la culture, le vocabulaire et l'environnement dans lequel évoluent ses locuteurs se trouvent dans des relations de co-détermination. |
Livre numéro 17
|   | Sur le chemin de la liberté : nouvelles |
Titre : | Sur le chemin de la liberté : nouvelles / auteur(s) : Avétis AHARONIAN - traduit de l'arménien par R. Der Merguerian et L. Ketcheyan, d'après le recueil "Azatouthian djanaparhin", 1926 |
Editeur : | Parenthèses |
Année : | 1978 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Marseille : impr. Gravité |
Description : | 205 p. couv. ill. 24 cm |
Collection : | Collection Arménies |
Notes : | Bibliogr. p. 26 |
Autres auteurs : | Robert DER MERGUERIAN [traducteur] - Léon KETCHEYAN [traducteur] - |
Sujets : | |
ISBN : | 9782863640043 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 9,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
---|
Commentaire :Les dix-huit nouvelles de ce recueil ont été écrites entre 1898 et 1902, au moment où l'auteur est en Europe pour suivre des cours de littérature, d'histoire et de philosophie. Ces textes, d'abord publiés en revue à Genève dans les années 1900, brossent une large fresque sur la vie quotidienne des villages arméniens de l'Empire ottoman après les massacres perpétrés sous Abdul-Hamid. C'est un précieux témoignage, teinté de réalisme, où se mêlent des éléments poétiques, historiques, sociologiques et ethnologiques, avec en filigrane les signes précurseurs du génocide. Toute l'oeuvre de Aharonian est marquée par sa communion avec la population. Ses descriptions et ses notes reflètent les émotions populaires spontanées et communicatives. Ses textes ont toujours un caractère mobilisateur : comme de nombreux écrivains et journalistes il apporta sa participation à la lutte, en mettant en garde des générations entières couvertes de plaies. |
|