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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Hratch BEDROSSIAN
( n. 1952 )

L'auteur

Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 29 mai 1952.

Directeur de la maison d'édition Le Cercle des écrits caucasiens

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Livre numéro 2274
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Fables et contes populaires arméniens - Lori, Gougarq
 
Titre : Fables et contes populaires arméniens - Lori, Gougarq / auteur(s) : Hratch BEDROSSIAN - Traduits et adaptés de l'arménien dialectal par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2017
Imprimeur/Fabricant : Présence-Graphique à Monts (37)
Description : 17 x 22,5 cm, 244 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Contes arméniens
ISBN : 9782917650189
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 25,00 euros

Commentaire :

Après Fables et Contes d'Artsakh et du Zanguézour et Fables et Contes de Chirak, de Bassène et du Djavakhq, ce troisième vo-lume contient trente-et-une Fables et Contes du canton de Gougarq dans la province de Lori, une région montagneuse couverte de forêts mystérieuses du nord-ouest de l'Arménie, limitrophe de la Géorgie, qui se différencie des précédentes par le dialecte qu'on y pratique, mais aussi par la mentalité et des mœurs et tra¬ditions peut-être plus austères qu'ailleurs.
Comme toujours, animaux doués de la parole et monstres bénéfiques ou maléfiques occupent une grande place dans ces fa¬bles et contes non dépourvus d'humour, où domine naturellement le surnaturel, où l'intrépidité, la fidélité à la parole donnée, la générosité, l'abnégation sont mises en avant, et la paresse, la jo¬bardise, la cupidité, l'attachement excessif aux biens terrestres sont tournés en dérision.
C'est encore l'archéologue Yervand Lalayan et son équipe de folkloristes qui ont recueilli et transcrit fidèlement ces fables et ces contes, près de cent-quarante au total, lors de leur campagne ethnographique des années 1915-1916 menée dans les villages du canton. Comme ils n'ont subi depuis cette date aucune ré¬écriture pour une éventuelle édition destinée au grand public, nous avons choisi, dans la mesure du possible pour ne pas alté¬rer le style narratif des conteurs, paysans pour la plupart, de res¬tituer en français le parler parfois vulgaire et trivial et de conserver les redites et les redondances.

Livre numéro 2150
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Fables et contes populaires arméniens - Chirak, Bassène, Djavakhq
 
Titre : Fables et contes populaires arméniens - Chirak, Bassène, Djavakhq / auteur(s) : Hratch BEDROSSIAN - Traduits et adaptés de l'arménien dialectal par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2015
Imprimeur/Fabricant : 77-Chamigny : Impr. le Cercle d'écrits caucasiens
Description : 17 x 22,5 cm, 378 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes : Textes en arménien dialectal traduits en français, la publication ne contient pas les textes originaux
Autres auteurs :
Sujets : Contes arméniens
ISBN : 9782917650158
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 27,00 euros

Commentaire :

Dans ce volume sont présentés quarante fables et contes originaux traduits pour la première fois en français de l'arménien dialectal, n'ayant subi aucune réécriture ni correction jusqu'à ce jour, de trois provinces de l'Arménie historique : le Chirak, le Bassène, et le Djavakhq. Destinés aux lecteurs de tous âges, ils sont peuplés de héros vaillants ou de personnages avides et perfides, les uns en quête d'amour et d'idéal, les autres de profit immédiat, de créatures et de génies maléfiques ou bénéfiques, d'animaux qui parlent et qui soutiennent leurs maîtres par leurs conseils et leurs actes.

Livre numéro 1855
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens
 
Titre : Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens / auteur(s) : Aram ANDONIAN - Mémoires
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2013
Imprimeur/Fabricant : 77-Chamigny : Impr. le Cercle d'écrits caucasiens
Description : 15 x 21 cm, 240 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes : Traduit de l'arménien par Hratch Bédrossian
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets : Génocide arménien -- Récits personnels
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 18,00 euros

Commentaire :

Article de Tigrane Yégavian, France-Arménie, numéro 398, Juin 2013

Sur l'initiative de l'Armenian Council of Europe (une structure de lobbying affiliée au Parti social-démocrate hentchak), s'est tenue le 26 avril dernier à Paris, dans la salle Nourhan Fringhian de la cathédrale apostolique St-JeanBaptiste, une présentation-vente du livre d'Aram Antonian, Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens, suivie d'une conférence de l'historien Ara Sarafian, président de l'Institut Gomidas de Londres, de retour de Turquie.
Visiblement passionné par son travail, le traducteur et éditeur du livre, Hratch Bédrossian, a confié à son auditoire les conditions rocambolesques dans lesquelles il a découvert ces mémoires, parus la première fois en 1919 à Constantinople et la seconde sous forme de feuilleton, entre décembre 1946 et juin 1947 (34 numéros), dans les archives de l'hebdomadaire Arevmoudk (Occident) publié à Paris.
Par son acuité, la lecture de ce texte nous éclaire à bien des égards. Originalement rédigé par Aram Antonian pour témoigner des causes qui ont conduit à la névrose de Gomidas, ce récit couvre leurs deux jours d'enfermement dans la prison centrale de Constantinople et les quelques jours de voyage en train, puis à bord de charriots, vers Tchanguiri.
Premier constat : sur les quelques 240 personnalités victimes de la rafle du 24 Avril, près de la moitié n'étaient pas des intellectuels. Pour Antonian, les nombreux mouchards et traitres qui avaient rédigé les listes noires d'intellectuels étaient pour la plupart illettrés, et nombreuses furent les personnes arrêtées par erreur ou encore pour avoir eu le malheur de porter l'homonyme d'un écrivain. Partageant le quotidien de ses codétenus à la prison centrale, Antonian pose un regard tendre (ou parfois sarcastique) sur la plupart de ses illustres compagnons. Aussi, n'observe-t-il pas de friction entre la plupart des détenus politiques (dachnaks et hentchaks), mais plutôt parmi ceux qui - apolitiques - ne savent pas pourquoi ils ont été arrêtés, n'ayant pas été liés à des activités nationales ou intellectuelles. Autre fait marquant : si l'angoisse ne quittait pas les détenus, on est surpris par la relative insouciance voire la liberté dont ils jouissaient au sein de la prison.
Observateur méticuleux, Aram Antonian décrit Gomidas, alors entouré de ses proches qu'il réconfortait. A ses yeux, les circonstances de l'ébranlement psychologique du compositeur demeurent troubles. Comment Gomidas a-t-il pu sombrer aussi rapidement dans cet état, lui qui n'a pas été un témoin direct des massacres? Antonian souligne toutefois un détail qui a son importance : un incident survenu à la hauteur d'un puits avec un gendarme provoquera une phobie chez Gomidas, qui verra ensuite des policiers partout.
Incomplets, les mémoires personnels d'Antonian s'arrêtent avant l'arrivée à Tchanguiri. Le lecteur ne saura que peu de détails au sujet de sa fracture providentielle à la jambe, qui lui permettra d'éviter un transfert à Ayash et de s'échapper de l'hôpital. A partir de 1928, Aram Antonian assure la charge de premier conservateur de la bibliothèque Nubar à Paris. Lorsqu'en 1940, les troupes allemandes entrent dans la capitale, une perquisition est opérée à l'instigation d'Ardachès Apeghian, un mouchard arménien. Une centaine de livres anciens sont confisqués. On ne les retrouvera que dans les années 1970 à Minsk (Biélorussie), d'où ils seront transférés au Maténadaran, avec l'accord de l'UGAB.

Tigrane Yégavian, France-Arménie, numéro 398, Juin 2013


Livre numéro 1735
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Fables et contes populaires arméniens, Artsakh et Zanguézour
 
Titre : Fables et contes populaires arméniens, Artsakh et Zanguézour / auteur(s) :Traduits et adaptés de l'arménien dialectal par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2012
Imprimeur/Fabricant : 77-Chamigny : Impr. le Cercle d'écrits caucasiens
Description : 22,5 x 17 cm ; 285 pages
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets : Contes populaires -- Arménie
ISBN : 9782917650110
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 29,00 euros

Commentaire :

Entre 1960 et 1967, une mission ethnographique composée d'écrivains, de folkloristes, fut chargée de recueillir par écrit, avant qu'ils sombrent définitivement dans l'oubli, les fables et les contes populaires transmis oralement depuis des générations en Artsakh et au Zanguézour, régions montagneuses dans l'est de l'Arménie transcaucasienne, qui bordent à l'est et au sud-est l'Azérbaïdjan et l'Iran. Les membres de cette mission se dispersèrent dans les villages, où des conteurs, gens simples pour la plupart, leur narrèrent dans le dialecte de cette région des centaines de récits plus ou moins courts, dont l'origine, pour certains, se perd dans la nuit des temps. Ils les transcrivirent tels qu'ils leur furent narrés, et en 1979 deux cent quarante-six de ces centaines de contes furent publiés, dans leur version originale et intégrale, sans avoir subi la moindre réécriture ou correction de style pour les restituer dans toute leur authenticité, dans le septième des dix-sept tomes des "Contes populaires arméniens" publiés à l'initiative de l'Institut d'Archéologie et d'Ethnographie d'Arménie.

Dans la présente traduction en français, que nous avons délibérément voulue la plus fidèle possible au style narratif simple, populaire, parfois trivial, un choix de soixante-dix-huit contes est présenté pour la première fois au lecteur francophone. Dans ces contes, à l'humour grinçant et à la morale qui peut parfois sembler déroutante, les animaux symbolisant souvent la sagesse sont évidemment très présents.
Hratch Bedrossian


Livre numéro 1435
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir 1915...Les dernières laudes
   
Titre : 1915...Les dernières laudes / auteur(s) : Berdj ZEYTOUNTSIAN -
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2009
Imprimeur/Fabricant :
Description :
Collection :
Notes : Deuxième réédition, suivant celle faite en 1998 , traduit de l'arménien par Hratch BEDROSSIAN
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets : Génocide arménien - roman historique en deux tomes
ISBN :
Prix : 29,00 euros

Commentaire :

Depuis 1876, Abdul-Hamid II règne par la terreur et les massacres endémiques sur un empire amputé de la plupart de ses conquêtes européennes. Dans la partie asiatique du sultanat, les peuples asservis réclament des réformes qui, à force de rester promesses en l'air, menacent de déboucher sur des revendications autrement plus politiques. En première ligne de la lutte pour les réformes, la nation chrétienne la plus ancienne d'Asie Mineure : les Arméniens. Le pouvoir pris en juillet 1908, les Jeunes-Turcs jettent bas leur masque libéral d'aventuriers fanatiques sans foi ni loi lors du massacre en avril 1909 de 30.000 Arméniens de Cilicie. Cinq ans plus tard, dans le but avoué de procéder à l'extermination des Arméniens préméditée bien avant leur arrivée au pouvoir et sans le moindre souci du sort de l'empire et du peuple turc lui-même, ils précipiteront le pays dans la première guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne belliciste de Guillaume II. Ce premier génocide du XXe siècle, prélude à tous les autres parce que resté impuni malgré les promesses de châtiment des Alliés dès mai 1915, fera disparaître près de 2.400.000 Arméniens sur les 3.000.000 que comptait l'empire ottoman.

Tel est le cadre de l'action de ce roman, à la fois historique et biographique.
Historique : il s'inspire des péripéties dont la Turquie fut le théâtre dans ses trois dernières décennies de puissance hégémonique brutale et aux abois et met en scène les instigateurs et les victimes de ces événements : Vartkès Sélingulian, le komitadji révolutionnaire devenu député, Mehmed Talaat, le télégraphiste devenu ministre de l'Intérieur, les poètes Daniel Varoujan, Roubène Sévak et Siamanto, les ambassadeurs allemand von Wangenheim et américain Morgenthau, etc.
Biographique : c'est par le truchement du héros central, Grigor Zohrap, avocat renommé, publiciste, écrivain, élu du parlement ottoman en 1908-1915, que le lecteur traverse la tourmente. Mais plus que le destin de la figure emblématique de la société arménienne de Turquie que fut Zohrap, ce roman retrace les dernières étapes du calvaire d'un peuple trois fois millénaire et sa crucifixion.


Livre numéro 1196
  La falsification du génocide des Arméniens ne doit plus passer
 
Titre : La falsification du génocide des Arméniens ne doit plus passer / auteur(s) : Hratch BEDROSSIAN - Lettre ouverte
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2005
Imprimeur/Fabricant :
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

Une lettre ouverte très polémique à Raymond Kévorkian (directeur de recherche et conservateur de la bibliothèque Marie Noubar à Paris) dont certaines affirmations concernant le Génocide des Arméniens parues dans une interview, sont violemment remises en cause, malheureusement de manière souvent outrancière et avec un ton agressif parfois insultant qui ne sert pas la cause que défend Hratch Bédrossian. Retenons trois points sur lesquels l’auteur porte des jugements très critiques en les assimilant à des dénis relativistes. Le premier concerne le nombre d environ deux millions d’Arméniens vivant un Turquie en 1914 d’après R. Kévorkian, alors que pour H. Bédrossian. il faut rajouter les Arméniens catholiques et protestants et certains enfants que le Patriarche ne déclarait pas eu égard à la pression fiscale lourde pour les chrétiens.Il arrive ainsi à plus de 2 500 000 et même 3 000 000 cités par Mgr Jean Naslian. Le deuxième point concerne le nombre de victimes du Génocide évalué à 1300 000 pour R. Kévorkian alors que H. Bédrossian les évalue (de 1915 à 1918), entre 1 625 000 et 1 850 000 en ôtant du nombre total d'Arméniens, les survivants réfugiés au Caucase et ceux arrivés au Moyen-Orient. Le troisième point porte sur la date de la décision d'extermination des Arméniens que R. Kévorkian situe fin mars 1915 (après la défaite de Sarikamich) et qui aurait fait suite à la décision de déportation, intention première des Jeunes-Turcs. Pour H. Bédrossian l'objectif premier de l'entrée en guerre des Jeunes-Turcs aux côtés des Empires centraux était le Génocide qui n'a été en aucun cas une conséquence de la guerre.

Livre numéro 918
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Le Golgotha arménien - Berlin - Der es-Zor
 
Titre : Le Golgotha arménien - Berlin - Der es-Zor / auteur(s) : Monseigneur Grigoris BALAKIAN - Tome 2 ; Traduit de l’arménien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2004
Imprimeur/Fabricant : 94-Cachan : Impr. TLR
Description : 2 vol. (406, 278 p.-2 dépl.) : portr., cartes en noir et en coul., couv. et jaquette ill. en coul. ; 23 cm
Collection : Mémoires
Notes : Biographie de l'auteur par Jacques Mouradian
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets : Arménie -- Histoire -- Génocide
ISBN : 2913564135
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 29,50 euros

Commentaire :

Plus de quatre-vingt cinq ans après le génocide des Arméniens perpétré en 1915-1917 dans l’Empire ottoman par le gouvernement criminel jeune-turc, très peu de témoignages directs de survivants ont été publiés à l’intention du public occidental. La raison principale en est que l’élite intellectuelle d’une nation multi-séculaire ayant été méthodiquement exterminée, forfait inouï dans l’histoire de l’humanité aussi bien avant qu’après 1915, les rescapés réduits à l’état d’épaves furent incapables, pour des raisons psychologiques notamment, de raconter par l’écrit leur chemin de croix individuel et moins encore celui d’un peuple tout entier.

Les mémoires de Grigoris BALAKIAN, qui comblent ce vide, sont précieux à plus d’un titre. D’abord, l’auteur en a entrepris la rédaction dès 1919-1920, soit cinq ans à peine après le déclenchement du génocide en avril 1915 ; en dépit des horreurs traversées, dont lez cauchemar avait annihilé la volonté des survivants de se les remémorer une nouvelle fois, il démontre une formidable détermination à les mettre noir sur blanc avant que le temps ait fait son œuvre. Du début jusqu’à la fin, son témoignage reflète d’ailleurs sa volonté d’en réchapper coûte que coûte afin de faire connaître le martyre de sa nation.
Ensuite, c’est un homme d’Eglise intransigeant et lucide qui, par son rang dans la hiérarchie cléricale arménienne de l’époque et par sa connaissance des acteurs politiques, est au fait des manœuvres en coulisse… Enfin, le langage dur, souvent virulent, qu’il emploie tant à l’égard des assassins que des victimes confère un crédit incontestable à son témoignage.
Des révélations notamment sur le rôle d’inspirateur, voire d’instigateur, que l’Allemagne kaiserienne joua dans l’anéantissement physique et culturel de la nation arménienne sur son sol ancestral et sur des avantages matériels immédiats qu’elle en retira, donnent de cette Allemagne l’image du responsable moral du génocide et constituent de sérieuses pistes pour des historiens cherchant à savoir à qui profite le crime.
Ajoutés à ces révélations, d’autres témoignages et aveux recueillis par l’auteur devraient inciter l’éventuel lecteur turc à s’interroger sur les motivations profondes des sphères dirigeantes ottomanes tant connues qu’occultes de cette époque, dont la préoccupation première n’était à l’évidence pas le bien-être futur du peuple turc, ni l’infamie qui ne manquerait pas de marquer celui-ci pour très longtemps.

Hratch BEDROSSIAN


Livre numéro 1060
  Siècle d'argent. Troisième partie
   
Titre : Siècle d'argent. Troisième partie / auteur(s) : Mikayel CHATIRIAN - trad. de l'arménien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2003
Imprimeur/Fabricant :
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets :
ISBN : 2913564127
Prix : 22,80 euros

Commentaire :


Livre numéro 917
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Le Golgotha arménien - Berlin - Der es-Zor
 
Titre : Le Golgotha arménien - Berlin - Der es-Zor / auteur(s) : Monseigneur Grigoris BALAKIAN - Tome premier ; Traduit de l’arménien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2002
Imprimeur/Fabricant : 94-Cachan : Impr. TLR
Description : Couverture : "Une nuit d’avril", huile sur toile d’Archak, 1974 (Musée National de Erevan); 2 vol. (406, 278 p.-2 dépl.) : portr., cartes en noir et en coul., couv. et jaquette ill. en coul. ; 23 cm
Collection : Mémoires
Notes : Biographie de l'auteur par Jacques Mouradian
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets : Arménie -- Histoire -- Génocide
ISBN : 2913564089
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 29,50 euros

Commentaire :

Plus de quatre-vingt cinq ans après le génocide des Arméniens perpétré en 1915-1917 dans l’Empire ottoman par le gouvernement criminel jeune-turc, très peu de témoignages directs de survivants ont été publiés à l’intention du public occidental. La raison principale en est que l’élite intellectuelle d’une nation multi-séculaire ayant été méthodiquement exterminée, forfait inouï dans l’histoire de l’humanité aussi bien avant qu’après 1915, les rescapés réduits à l’état d’épaves furent incapables, pour des raisons psychologiques notamment, de raconter par l’écrit leur chemin de croix individuel et moins encore celui d’un peuple tout entier.

Les mémoires de Grigoris BALAKIAN, qui comblent ce vide, sont précieux à plus d’un titre. D’abord, l’auteur en a entrepris la rédaction dès 1919-1920, soit cinq ans à peine après le déclenchement du génocide en avril 1915 ; en dépit des horreurs traversées, dont lez cauchemar avait annihilé la volonté des survivants de se les remémorer une nouvelle fois, il démontre une formidable détermination à les mettre noir sur blanc avant que le temps ait fait son œuvre. Du début jusqu’à la fin, son témoignage reflète d’ailleurs sa volonté d’en réchapper coûte que coûte afin de faire connaître le martyre de sa nation.
Ensuite, c’est un homme d’Eglise intransigeant et lucide qui, par son rang dans la hiérarchie cléricale arménienne de l’époque et par sa connaissance des acteurs politiques, est au fait des manœuvres en coulisse… Enfin, le langage dur, souvent virulent, qu’il emploie tant à l’égard des assassins que des victimes confère un crédit incontestable à son témoignage.
Des révélations notamment sur le rôle d’inspirateur, voire d’instigateur, que l’Allemagne kaiserienne joua dans l’anéantissement physique et culturel de la nation arménienne sur son sol ancestral et sur des avantages matériels immédiats qu’elle en retira, donnent de cette Allemagne l’image du responsable moral du génocide et constituent de sérieuses pistes pour des historiens cherchant à savoir à qui profite le crime.
Ajoutés à ces révélations, d’autres témoignages et aveux recueillis par l’auteur devraient inciter l’éventuel lecteur turc à s’interroger sur les motivations profondes des sphères dirigeantes ottomanes tant connues qu’occultes de cette époque, dont la préoccupation première n’était à l’évidence pas le bien-être futur du peuple turc, ni l’infamie qui ne manquerait pas de marquer celui-ci pour très longtemps.

Hratch BEDROSSIAN


Livre numéro 1059
  Siècle d'argent. Deuxième partie
   
Titre : Siècle d'argent. Deuxième partie / auteur(s) : Mikayel CHATIRIAN - trad. de l'arménien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2001
Imprimeur/Fabricant :
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets :
ISBN : 2913564054
Prix : 22,45 euros

Commentaire :


Livre numéro 161
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Siècle d'argent. Première partie
 
Titre : Siècle d'argent. Première partie / auteur(s) : Mikayel CHATIRIAN - trad. de l'arménien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 1999
Imprimeur/Fabricant : 92-Levallois-Perret : Impr. Flash-reprographie
Description : 388 p. : couv. et jaquette ill. en coul. ; 21 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets :
ISBN : 2913564046
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 155 FRF

Commentaire :

S'inspirant de faits historiques, cette saga en quatre parties met en scène l'émir Ousama Ibn Mounquiz, ami traditionnel des Arméniens qui, après avoir servi le grand vizir d'Egypte d'origine arméno-russe Talâyi Ibn Rouzzik al-Armani, se range aux côtés du sultan Nour ad-Dîn sans renier ses amis : le prince Mléh, frère du grand prince de Cilicie Toros, le prince Lévon, futur roi de Cilicie et bien d'autres protagonistes. Pour ceux que les livres d'histoire rebutent, ce roman permet de découvrir l'histoire mêlée des Croisés et du Royaume de Cilicie. Mais l'éditeur laissera le lecteur en haleine car seule la première partie est publiée.

Elisabeth Baudourian, Nouvelles d'Arménie Magazine, numéro 45, Juillet-Août 1999


L'an 1164. Arrivés soixante-cinq ans plus tôt en Palestine pour délivrer le tombeau du Christ, les croisés francs ont fait main basse sur le littoral oriental de la Méditerranée. Souvent avec l'appui des Arméniens, leurs alliés naturels dans cette région hostile, ils s'y sont taillés des fiefs s'étirant entre Édesse au Nord et la mer Morte au Sud.
Les princes Roubénides régnent en Cilicie, manoeuvrant sans cesse entre les Grecs, les Turcs et les Francs pour garder une autonomie durement acquise. Leur potentiel militaire est tel que tant les Croisés que les Sarrasins voudraient se les rallier. En Egypte, des milliers de mercenaires arméniens, sous les ordres de compatriotes convertis à l'islam et devenus grands vizirs, servent les califes fatimides, ennemis à la fois des Croisés et des sultans turcs et des émirs arabes de Syrie.
Depuis Alamut, repaire de la secte ismaïlienne des Haschaschins, le Vieux de la Montagne dicte sa volonté à bon nombre de souverains et de princes, dont plusieurs sont déjà tombés sous les coups de poignard de sesfidaï.
C'est dans ce contexte que Smbat, déserteur d'un escadron en route pour l'Egypte, décide de passer avec quatre compagnons d'armes en Cilicie, en servant d'escorte à une caravane de marchands. Il va croiser la route de tueurs haschaschins qui ont pour mission de supprimer le sultan Nour ad-Dîn, qui se prépare à envahir l'Egypte. Des rebondissements vont s'enchaîner, dont Smbat essaiera de profiter pour réaliser son objectif premier : rassembler les escadrons de ses compatriotes mercenaires et rebâtir une force capable de relever la souveraineté perdue. Outre ses compagnons d'armes, la jeune Nvarte, dont il va s'éprendre, Bénédict, un moine franc sémillant, et Youssouf, jeune esclave affranchi, vont être pour lui des auxiliaires précieux.


Livre numéro 651
Hratch BEDROSSIAN --- Cliquer pour agrandir 1915...les Dernières Laudes
 
Titre : 1915...les Dernières Laudes / auteur(s) : Berdj ZEYTOUNTSIAN - trad. de l'armenien par Hratch Bedrossian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 1998
Imprimeur/Fabricant : 92-Levallois-Perret : Impr. Flash-Reprographie
Description : 402 p. couv. ill. en coul. 21 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Hratch BEDROSSIAN [traducteur] -
Sujets :
ISBN : 2913564011
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 155,00 FRF

Commentaire :

C'est à travers le personnage de Krikor Zohrab, avocat, écrivain et membre du parlement ottoman, que ce roman retrace la période la plus noire de l'histoire des Arméniens. Berdj Zeytountsian nous permet ainsi de mieux connaître cette figure emblématique de la société arménienne de Turquie tout en décrivant la préparation du génocide par le gouvernement Jeunes-Turcs. L'auteur met en scène les instigateurs et les victimes de ces événements. Un roman à la fois biographique et passionnant qui laissera le lecteur sur sa faim, car il s'agit de la première partie de l'ouvrage. Qu'il nous soit cependant permis d'adresser un reproche à l'égard des éditeurs - pourtant courageux - car il faut du courage pour publier des traductions de romans arméniens - concernant la médiocrité de l'impression et de la mise en page. Mais qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse !

Elisabeth Baudourian, Nouvelles d'Arménie Magazine, numéro 45, Juillet-Août 1999


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