Livre numéro 1855
 |   | Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens |
Titre : | Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens / auteur(s) : Aram ANDONIAN - Mémoires |
Editeur : | Le Cercle d écrits caucasiens |
Année : | 2013 |
Imprimeur/Fabricant : | 77-Chamigny : Impr. le Cercle d'écrits caucasiens |
Description : | 15 x 21 cm, 240 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | |
Notes : | Traduit de l'arménien par Hratch Bédrossian |
Autres auteurs : | Hratch BEDROSSIAN [traducteur] - |
Sujets : | Génocide arménien -- Récits personnels |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 18,00 euros |
Commentaire :Article de Tigrane Yégavian, France-Arménie, numéro 398, Juin 2013 Sur l'initiative de l'Armenian Council of Europe (une structure de lobbying affiliée au Parti social-démocrate hentchak), s'est tenue le 26 avril dernier à Paris, dans la salle Nourhan Fringhian de la cathédrale apostolique St-JeanBaptiste, une présentation-vente du livre d'Aram Antonian, Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens, suivie d'une conférence de l'historien Ara Sarafian, président de l'Institut Gomidas de Londres, de retour de Turquie. Visiblement passionné par son travail, le traducteur et éditeur du livre, Hratch Bédrossian, a confié à son auditoire les conditions rocambolesques dans lesquelles il a découvert ces mémoires, parus la première fois en 1919 à Constantinople et la seconde sous forme de feuilleton, entre décembre 1946 et juin 1947 (34 numéros), dans les archives de l'hebdomadaire Arevmoudk (Occident) publié à Paris. Par son acuité, la lecture de ce texte nous éclaire à bien des égards. Originalement rédigé par Aram Antonian pour témoigner des causes qui ont conduit à la névrose de Gomidas, ce récit couvre leurs deux jours d'enfermement dans la prison centrale de Constantinople et les quelques jours de voyage en train, puis à bord de charriots, vers Tchanguiri. Premier constat : sur les quelques 240 personnalités victimes de la rafle du 24 Avril, près de la moitié n'étaient pas des intellectuels. Pour Antonian, les nombreux mouchards et traitres qui avaient rédigé les listes noires d'intellectuels étaient pour la plupart illettrés, et nombreuses furent les personnes arrêtées par erreur ou encore pour avoir eu le malheur de porter l'homonyme d'un écrivain. Partageant le quotidien de ses codétenus à la prison centrale, Antonian pose un regard tendre (ou parfois sarcastique) sur la plupart de ses illustres compagnons. Aussi, n'observe-t-il pas de friction entre la plupart des détenus politiques (dachnaks et hentchaks), mais plutôt parmi ceux qui - apolitiques - ne savent pas pourquoi ils ont été arrêtés, n'ayant pas été liés à des activités nationales ou intellectuelles. Autre fait marquant : si l'angoisse ne quittait pas les détenus, on est surpris par la relative insouciance voire la liberté dont ils jouissaient au sein de la prison. Observateur méticuleux, Aram Antonian décrit Gomidas, alors entouré de ses proches qu'il réconfortait. A ses yeux, les circonstances de l'ébranlement psychologique du compositeur demeurent troubles. Comment Gomidas a-t-il pu sombrer aussi rapidement dans cet état, lui qui n'a pas été un témoin direct des massacres? Antonian souligne toutefois un détail qui a son importance : un incident survenu à la hauteur d'un puits avec un gendarme provoquera une phobie chez Gomidas, qui verra ensuite des policiers partout. Incomplets, les mémoires personnels d'Antonian s'arrêtent avant l'arrivée à Tchanguiri. Le lecteur ne saura que peu de détails au sujet de sa fracture providentielle à la jambe, qui lui permettra d'éviter un transfert à Ayash et de s'échapper de l'hôpital. A partir de 1928, Aram Antonian assure la charge de premier conservateur de la bibliothèque Nubar à Paris. Lorsqu'en 1940, les troupes allemandes entrent dans la capitale, une perquisition est opérée à l'instigation d'Ardachès Apeghian, un mouchard arménien. Une centaine de livres anciens sont confisqués. On ne les retrouvera que dans les années 1970 à Minsk (Biélorussie), d'où ils seront transférés au Maténadaran, avec l'accord de l'UGAB. Tigrane Yégavian, France-Arménie, numéro 398, Juin 2013 |
Livre numéro 1823
 |   | Sur la route de l'exil - Suivi de Dans ce feu infernal |
Titre : | Sur la route de l'exil - Suivi de Dans ce feu infernal / auteur(s) : Aram ANDONIAN - Traduit de l'arménien occidental et annoté par Hervé Georgelin ; préface de Raymond Kévorkian ; et postface de Janine Altounian |
Editeur : | MetisPresses |
Année : | 2013 |
Imprimeur/Fabricant : | L.E.G.O. S.p.A. Italie Vicenza |
Description : | 14 x 20 cm, 203 pages, Index, cartes, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Imprescriptible |
Notes : | Image de couverture : Anna Barseghian et Stefan Kristensen |
Autres auteurs : | Janine ALTOUNIAN [postfacier] - Hervé GEORGELIN [traducteur] - |
Sujets : | Génocide arménien -- Récits personnels |
ISBN : | 9782940406678 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 18,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Sur la route de l’exil est le récit d’un survivant qui n’aurait pas dû survivre. Andonian nous emmène au sein de ce groupe d’enseignants, d’artistes, de journalistes, de commerçants, d’hommes politiques qui constituait la tête pensante et agissante de la communauté arménienne d’Istanbul. D’abord incrédule quant aux véritables motivations du gouvernement jeune turc, cette élite sera finalement éliminée en Anatolie centrale. Tout en dépeignant une culture en sursis à travers ses personnages les plus notables, ce texte évoque les premiers moments du processus d’anéantissement, au cours desquels les mensonges des bourreaux masquaient encore la possibilité du pire.
Article de Bérénice Delaye Aubozian, France-Arménie, numéro 396, Avril 2013 Dans sa postface, Janine Altounian rappelle que "pour recueillir et transmettre ce qui reste d'une culture détruite, il faut la traduire, c'est-à-dire l'inscrire dans la vie hic et nunc dont nous bénéficions au pays d'accueil de nos parents". C'est toute la réalisation de ce livre, faire vivre heure après heure, dès le 24 Avril 1915 au soir, la rafle d'Aram Andonian, journaliste, et de ses amis arméniens, perses, russes, bulgares et autrichiens, intellectuels, religieux, artistes, tous originaires d'Istanbul, jusqu'à leur déportation à Aïache et Tchangueureu en bateau à vapeur, en train, en charrette ou à pied. Nous respirons avec eux et leur exil devient le nôtre. Nous plongeons au cœur d'un récit plein de distanciation, qui mêle les scènes cocasses aux situations les plus tragiques : quand les Turcs "commencèrent à lire les listes pour vérifier la présence des gens répertoriés, [ce] fut la source d'une véritable partie de rire, tant ils prononçaient le nom de chacun de nous en le déformant de façon burlesque". L'écriture d'Aram Adonian est à la fois emplie de discernement et d'humanité : "Si l'ensemble des Arméniens tendit le cou au couteau, si on put arrêter tant de personnes à Bolis en une seule nuit, la raison n'en est pas tant la rouerie des Turcs que cette sorte d'insouciance qui revint pratiquement à un suicide". L'entraide et la solidarité qui caractérisaient tous ces intellectuels dans les moments les plus difficiles, comme le début du dérangement mental du père Gomidas, nous rend le récit encore plus proche et fait nôtre cette phrase qui clôt cette bouleversante autobiographie : "Le désir de vengeance brûle dans nos cœurs comme il brûle dans le cœur de tous ceux qui passèrent au travers de ces horreurs". C'est le monde perdu d'une civilisation assassinée que nous redécouvrons avec nostalgie et effroi à travers le récit de ce rescapé du Génocide. Bérénice Delaye Aubozian, France-Arménie, numéro 396, Avril 2013 |
Livre numéro 1236
 |   | En ces sombres jours |
Commentaire :Disponible au prix de CHF 25 (EUR 15), sur commande en envoyant un e-mail à information@metispresses.ch
Aram Andonian, figure de l’élite arménienne ottomane, puis de l’exil postcatastrophique, livre en 1919 "En ces sombres jours", un volume inclassable, publié à Boston, par lequel il fait entrer la destruction de son peuple dans la littérature. Six récits subversifs, au lien thématique fort, rendent compte de l’anéantissement du monde arménien ottoman et entraînent le lecteur dans l’intimité du peuple assassiné. |
Livre numéro 1357
 |   | Aram Andonian. Documents officiels concernant les massacres arméniens |
Titre : | Aram Andonian. Documents officiels concernant les massacres arméniens / auteur(s) : Aram ANDONIAN - Traduit du manuscrit arménien par M. S. David-Beg |
Editeur : | |
Année : | 1920 |
Imprimeur/Fabricant : | Paris, impr. de H. Turabian |
Description : | In-8°, 168 p., pl., portr., fac-similés |
Collection : | |
Notes : | Reproduction photographique d'un grand nombre de documents |
Autres auteurs : | Melik Serge DAVID-BEY [traducteur] - |
Sujets : | |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | |
Commentaire : |
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