Livre numéro 2376
|   | Tcharents, notre contemporain - Conscience réfractaire sous la hache sacrificielle de ceux qu'on assassine |
Titre : | Tcharents, notre contemporain - Conscience réfractaire sous la hache sacrificielle de ceux qu'on assassine / auteur(s) : Serge VENTURINI - Yéghiché TCHARENTS - (Essai en poésie) 2014-2020 |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2020 |
Imprimeur/Fabricant : | Corlet numérique - 14110 Condé-sur-Noireau |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 117 pages |
Collection : | Lettres arméniennes |
Notes : | Suivi de la traduction du poème Foules affolées, avec l'aide d'Élisabeth Mouradian |
Autres auteurs : | |
Sujets : | |
ISBN : | 9782343191607 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 14,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :L'objectif de ce livre est de faire découvrir, au lecteur français d'aujourd'hui et à l'Européen de demain, ce poète arménien du XXe siècle. Décapité dans sa patrie amputée, mort à quarante ans, ce poète du Pays Naïri est considéré comme le précurseur de la littérature arménienne moderne. Dans l'attente d'une relecture de l'œuvre dans son entier, ce livre permet aujourd'hui de révéler cet inactuel poète universel. — 2020, plus de cent ans après le génocide arménien. Pour Tcharents, l'heure sonne en Europe. Tcharents notre contemporain. Puisse cet essai en deux parties — Tcharents, conscience réfractaire sous la hache sacrificielle, suivi d'une traduction de Foules affolées — donner le désir de mieux connaitre Tcharents en Europe et dans le monde. Il était temps de lui redonner sa voix et sa place en langue française et surtout parmi les autres grandes voix universelles. Serge Venturini écrit : « Il s'agit ici de ma vision du poète. Chacun a sa vision de Tcharents. » Note de lecture, Tigrane Yégavian, France-Arménie, Avril 2020 |
Livre numéro 2313
|   | Tcharents - Présentation chronologique - Dans le vent de l'histoire |
Titre : | Tcharents - Présentation chronologique - Dans le vent de l'histoire / auteur(s) : Serge VENTURINI - Yéghiché TCHARENTS - Suivi de "Nausicaa" de Yéghiché Tcharents, Version de Serge Venturini avec l'aide d'Elisabeth Mouradian |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2018 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 148 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Lettres arméniennes |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Tcharents, Yéghiché (1897-1937) -- Chronologie |
ISBN : | 9782343158617 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 16,00 euros |
Commentaire :Yéghiché Tcharents, poète arménien (1897-1937), traversa son temps en quarante années. Un bref panorama de son existence et de son œuvre s'esquisse ici, quand le poète est inspiré et que le vent de l'Histoire devient un tourbillon.
Amoureux fou de Yéghiché Tcharents, le poète corse Serge Venturini se distingue par la richesse de son itinéraire poétique et fictionnel et son cheminement arménophile depuis de longues années. Avec son épouse Elisabeth Mouradian, ils codirigent la collection « Lettres arméniennes » aux éditions de l’Harmattan qui compte à son actif quatre titres de prose contemporaine arménienne en traduction, dont les Légendes dantesques de Tcharents, hélas passées quasi inaperçues auprès de la critique française.
Dans ce volume, il propose une chronologie de 40 ans, s’étendant de 1897 à 1937, correspondant au séjour sur terre d’un des plus grands poètes arméniens du XXe siècle. Une chronologie subjective et féconde, jonchée d’événements et d’éphémérides où une multitude de génies de la pensée, des arts et des lettres d’Europe et d’Orient se bousculent. Ce parallèle tracé permet à la fois de mieux connaître le parcours de l’auteur du « chant naïrien » tout en dressant des passerelles avec ses illustres contemporains, certains tombés dans l’oubli. Comme si l’intérêt de la démarche de l’auteur était de contextualiser le temps de Tcharents avec celui de son époque en décloisonnant la réalité arméno – soviétique. On notera au passage une fougue lyrique et quelque peu excessive, dans sa façon d’exprimer sa passion quasi aveugle pour son valeureux aîné.
Dans la seconde partie de l’ouvrage, Serge Venturini prend le temps de réfléchir sur le legs poétique de Tcharents, tentant de déceler le mystère de son génie, tout au plus jeter un timide rayon de lumière sur cet énigmatique – et non moins tragique – rire noire du poète. Enfin, aidé d’Elisabeth Mouradian, l’auteur propose la traduction française du poème de Tcharents, Nausicaa, composé au soir de sa vie. Tigrane Yégavian, France-Arménie |
Livre numéro 2305
|   | Quand tout se noue et se dénoue |
Titre : | Quand tout se noue et se dénoue / auteur(s) : Yvette-Nvart VARTANIAN - Préface de Serge Venturini |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2018 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 218 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Lettres arméniennes |
Notes : | |
Autres auteurs : | Serge VENTURINI [préfacier] - |
Sujets : | Récits personnels -- Immigration des Arméniens de la diaspora vers la RSS d'Arménie |
ISBN : | 9782343147192 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 20,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :« Quelques jours après, le paquebot jeta son ancre dans l’un des ports de la mer Noire, largua de son intérieur tout ce qu’il contenait – hommes, femmes, jeunes gens, adultes, vieilles et vieillards, enfants, coffres, valises, grosses caisses – tout ce qu’il avait pris sur le grand port, le Vieux-Port de Marseille, trempé dans les rayons du soleil...»
Quand tout se noue et se dénoue est une libre autotraduction de l’arménien du roman autobiographique Nœuds ouverts, publié en 2009 à Erevan. Un témoignage, à la fois triste et joyeux, tendre et rude, d’une femme qui porte en elle deux cultures et deux pays : la France et l’Arménie.
Préface « Las cadenas que más nos encadenan son las cadenas que hemos roto. » Antonio Porchia, poète argentin (1885-1968), Voces, 1947. (Les chaînes qui nous retiennent le mieux sont celles que nous avons brisées. Antonio Porchia, Voix.) La courageuse Yvette Vartanian ! On parle peu des traducteurs et de leur travail. Ils demeurent dans l’ombre. Ils sont nombreux ceux qui par leur savoir ont fait rayonner notre langue, notre culture et notre civilisation hors de l’Hexagone et hors d’Europe. Yvette Vartanian a bien accompli sa tâche. Elle a beaucoup et fort bien traduit. Je n’en citerai que quelques exemples de livres et non des moindres : “Phèdre“ de Racine, “De l’amour“ de Stendhal, les “Sonnets“ de Nerval, la “Recherche“ de Proust, “L’Art“ de Rodin, “Le Voyage“ de Céline, des poèmes de Char, d’Éluard et de Supervielle, jusqu’aux contemporains, des “Lambeaux“ de Juliet à “Tous les matins du monde“ de Quignard. Née à Marseille, Yvette vit aujourd’hui en Arménie, où elle continue de vivre et de traduire, d’écrire et de publier. Cette philologue arménienne est toujours vivante de passion pour la langue française. Sa vie a pourtant connu de rudes et multiples épreuves. Enfant encore, elle quitta son doux pays de France pour les griffes du totalitarisme stalinien. Un choix familial lourd de conséquences et de sacrifices. La terre promise annoncée, l’Arménie soviétique fut aussi pour elle et sa famille une rude expérience. Retrouver la terre ancestrale, au pied du mont Ararat, cela ne fut pas de tout repos. Elle œuvra malgré tant de difficultés et de vicissitudes quotidiennes, contre vents et marées, malgré menaces et pressions en tout genre, à réaliser ses objectifs et ses désirs. Yvette Vartanian a pu s’accomplir grâce à son inflexible caractère, fort bien trempé, surtout au cœur des plus terribles et des plus sombres périodes. Plus de cent ans après le génocide de 1915, le gouvernement turc refuse toujours de reconnaître le génocide. Pire encore, il poursuit son travail de haine et de crime, de sape et de destruction, avec l’aide de ses cousins azéris.
— Le génocide se perpétue. Yvette Vartanian a sans cesse préféré tourner sa fraîcheur d’âme et sa vive sensibilité, son ouverture d’esprit et son goût des autres, vers le bonheur et la création. — Traduire, n’est-ce pas d’abord et avant tout aimer l’Autre ? Chaque étranger avec son monde singulier. — Traduire, n’est-ce pas partager ? Son travail d’humaniste et sa volonté de paix font d’elle une haute figure résistante de la francophonie. Ce livre « Quand tout se noue et se dénoue » est une belle trace des combats menés par Yvette Vartanian au cours du demi-siècle précédent. Sa plume témoigne des bouleversements du monde en plusieurs paliers. Le lecteur franchit lentement ces irréversibles seuils. - Tenir. — Main-tenir ! semble nous dire Yvette Vartanian. — Ne rien lâcher ! Faut vivre ! Gardons notre capacité à nous émerveiller, à nous étonner chaque jour. Car, Yvette Vartanian a su garder son regard d’enfant, celle de la petite fille née à Marseille, quand le ciel bleu se mêle au sel de l’air marin, qu’une légère brise se lève. Vivre en Arménie aujourd’hui est chaque jour un combat. Elle a choisi de rester là-bas, sans doute parce qu’il lui en a coûté beaucoup pour y venir et peut-être beaucoup aussi pour y rester. Là-bas, au Caucase, où l’on vit sur un volcan, dans un pays encore enclavé, avec des frontières voisines poreuses et si difficiles à surveiller, où toutes les semaines meurent de jeunes gens sur les lignes de contact. Avec son courage de femme, d’être humain, elle se révèle tout entière dans ce livre pluriel. — Puisse le lecteur francophone partager à son tour — ce livre d’un cœur audacieux. Serge Venturini, Paris, avril 2018
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Livre numéro 2283
|   | Du fleuve débordant du fleuve sans retour |
Titre : | Du fleuve débordant du fleuve sans retour / auteur(s) : Serge VENTURINI - Essai en poésie |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2017 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 138 pages |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 697 |
Notes : | Postface de Philippe Tancelin |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poésie |
ISBN : | 9782343127323 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 15,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Quand la poésie du fleuve devient force. — Force du verbe en sa toute-puissance. Ce limoneux livre-fleuve est un livre à propos du mouvement, une prose première, renouvelée. La poésie est un fleuve. Un fleuve fertile. — Mythique fleuve. La poésie est avant tout rythme et musique. Selon le poète, la poésie du devenir est un fondu — enchaîné. Une suite de fondus enchaînés. — Et de mes yeux fermés, des fleuves surgissent. Serge Venturini, le poète du transvisible, dévoile en d'irradiants blocs de nuit, son quinzième ouvrage — une mise en lumière. Un fleuve et son miroir, sa musique, avec ses remous et ses ressassements, ses tourbillons et ses courants, ses langages. — Fleuve débordant. — Le fleuve est tour à tour dragon, serpent et titan, miroir et métamorphose, devenir, homme, âme et destin, soleil et amour, il dialogue avec les morts. —Ce livre baroque et cosmique de prose poétique, a été bâti, sculpté — page après page, selon une forme nouvelle. — Et chaque page est tout un monde en lui-même, un retour au mythe avec ses rituels de passages qui par périodes, s'ouvre, se clôt et se rouvre. Le fleuve est au profond du cœur des hommes, dit l'Outre-passant, cet enraciné d'exil — poète du devenir dans son poème — poème du fleuve, chant profond du monde. — Chant pour tout l'univers. Musique des sphères. — Un tout livre-monde. |
Livre numéro 2184
|   | Éclats d'une poétique des métamorphoses, Livre VII, 2013-2015 |
Titre : | Éclats d'une poétique des métamorphoses, Livre VII, 2013-2015 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2015 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 182 pages |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 654 |
Notes : | Textes en français, anglais et arménien |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782343078311 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 18,00 euros |
Commentaire :Ce livre contient des textes à propos de Minas AVETISSIAN, de l'Arménie avec TERRA INCOGNITA, et surtout du long poème écrit en 2015, pour le centenaire du génocide arménien : J'ECRIS DU FORT DE L'HIRONDELLE, en français, en anglais et en langue arménienne, poème lu ce jour du 24 avril 2015 en Arménie. Le poème IL EST DES TERRES D'ORIENT avec sa traduction en langue arménienne. Puis, QUAND LA LANGUE ME PARLE, M'ECRIT avec sa traduction en arménien. Enfin, un texte dédié à Hovhannès Bejanyan, sculpteur de la fontaine du square Chaoumian d'Erevan : DE L'EAU FRAICHE et un entretien avec la photographe Lusine Sargsyan d'Erevan, en français et en arménien. Chacun n'est t-il pas un livre de métamorphoses ? Le Livre VII est l'ultime volume d'Éclats de Serge Venturini. Poète du devenir humain, il écrit dans le devenir de la poésie. La poésie philosophique de ce poète libertaire est en lutte contre les conformismes. Elle cherche l'éclatement des genres et n'éclaire que par renversements. Puissent ces Éclats par leur silence faire de muets tumultes, dialoguer avec les disparus et bousculer ainsi quelques sur-vivants. |
Livre numéro 1840
|   | Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, 2010-2013 |
Titre : | Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, 2010-2013 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2013 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 150 pages |
Collection : | Poètes des cinq continents |
Notes : | L'ouvrage recèle également le Discours d'Erevan 2011, traduit en deux langues : arménien et anglais, et deux textes autour de Noradouz, localité dotée d'un cimetière ancien comptant plusieurs centaines de khatchkars (ce qui en fait le plus grand cimetière de khatchkars d'Arménie), ainsi que des notes d'Arménie, au cours d'un voyage au Karabagh. |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poème |
ISBN : | 9782343005225 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 15,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Nous approchons du brulant cratère. — Du chaudron. — La caldera. Ah ! l’air vient à manquer… Le gaz est suffoquant. Les narines ulcérées. Sous les bombes volantes et sifflantes, — dans le brouillard le plus épais, j’avance au risque de disparaitre. Tel est le chemin vers l’inconnaissable. La poésie est dans cette tentative d’approche, — au seuil de l’invisible. De l’infinie approche de ce qui est, pour le dire avec Ossip Mandelstam. Mais osciller au bord de la fournaise, du magma, — cela suffit-il donc ? Tout semble s’effacer derrière nous. Devant nous, rien que la nuit noire. De l’indéterminé, — les figures nouvelles ne se distinguent point encore. Nous cheminons dans le brouillard. — Le brouillard de la nuit des temps. Serge Venturini, Paris, octobre 2012. Tel est le douzième opus de Serge Venturini, l’Outrepassant, poète philosophe et traducteur, passeur de cultures et défricheur du transvisible. La poésie libératrice de ce poète acerbe et libertaire, de plus en plus oriental, s’affirme comme le cheminement empédocléen de l’homme-volcan, en lutte contre la survie, contre la barbarie et l’oppression. Un combat sur des chemins de crête, contre l’inhumain qui chaque jour gagne du terrain, au temps des hommes devenus machines, pour voir enfin surgir autre chose. Ce livre a été écrit entre Éclats d’une poétique de l’inaccompli (Livre V) et Éclats d’une poétique des métamorphoses (Livre VII). Une note de lecture du poète-philosophe Philippe Tancelin, professeur des universités et directeur du CICEP, a été incluse en fin d’opus. |
Livre numéro 1736
|   | Mosaïque de proses contemporaines d'Arménie |
Titre : | Mosaïque de proses contemporaines d'Arménie / auteur(s) :Traductions Élisabeth Mouradian et Pierre Ter-Sarkissian, suivi de "Entre effervescence et fermentation", de Serge Venturini |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2012 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 162 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Lettres arméniennes |
Notes : | |
Autres auteurs : | Élisabeth MOURADIAN-VENTURINI [traducteur] - Pierre TER-SARKISSIAN [traducteur] - Serge VENTURINI [directeur] - |
Sujets : | Littérature arménienne contemporaine |
ISBN : | 9782296960589 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 16,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :La collection « Lettres arméniennes » présente 17 nouveaux auteurs d’Arménie d’aujourd’hui encore inconnus du lecteur français. Avec cinq femmes et douze hommes, cette mosaïque de proses est un « instantané » de littérature contemporaine du début du XXIe siècle. Elle n’est en aucun cas une anthologie, mais s’avère être un libre choix dans « la guerre du goût » établi par la traductrice Élisabeth Mouradian. La présentation de cette mosaïque d’écrivains est suivie d’un regard critique du poète arménophile français Serge Venturini. Auteurs publiés dans ce volume : Mikaël Abadjiants, Mariam Assirian, Hratch Béglarian, Nelly Chahnazarian, Vahagn Grigorian, Suzanne Haroutiounian, Alice Hovhannissian, Gourguen Khandjian, Gaguik Makhsoudian, David Mouradian, Raphaël Nahapétian, Ara Nazaréthian, Anahit Toptchian, Artak Vardanian, Karo Vardanian, Hovik Vardoumian, Hovhannès Yéranian. Ils sont l'espoir d'une nouvelle littérature arménienne. Chaque prose, ou forme courte, est suivie d'une critique littéraire en fin de
volume, ce qui permet au lecteur, après sa lecture, de confronter son opinion avec l'avis donné, comme en miroir.
Dans ce recueil, dédié à Yéghiché Tcharents, la traductrice a choisi de reproduire en langue française les œuvres de 17 nouveaux auteurs contemporains d’Arménie. Le choix des textes est fait par rapport au sujet, à la forme, au style d’expression, dans le but de constituer une mosaïque de proses…
"Entre effervescence et fermentation" est un point de vue critique littéraire, exprimé par Serge Venturini dans le même volume. Il pose la question : Comment écrire après Y. Tcharents ? Et détaille la réponse …une nouvelle littérature est à l’œuvre. Elle est actuellement en plein bouillonnement, en pleine ébullition. Le lecteur trouvera des réflexions intéressantes à propos de la littérature arménienne contemporaine. Annie
Article Tigrane Yégavian, France-Arménie, numéro 387, Juin 2012 ZOOM SUR LA NOUVELLE LITTÉRATURE D'ARMÉNIE Après trois longues années de collecte en amont, de lecture approfondie et de travail de traduction (2008-2011), Serge Venturini et Elisabeth Mouradian présentent aux lecteurs francophones un ouvrage original, qui pose un regard intelligent et furieusement libre sur la nouvelle prose d'Arménie (1) Comment écrire après Tcharentz (1897-1937) ? Question lancinante que pose à tue-tête Serge Venturini, le plus arménien des poètes corses. Sculpteurs d'une mosaïque de nouvelles qui sentent bon l'abricot, le directeur de la collection des lettres arméniennes de L'Harmattan et son épouse, la traductrice Elisabeth Mouradian, arpentent depuis de longues années le paysage littéraire d'Arménie. Leurs pérégrinations ont conduit à enfanter un bien singulier ouvrage qui, à défaut d'être une anthologie de nouvelles, se veut un kaléidoscope de 17 courtes nouvelles, 17 auteurs (2). Peu ou prou connu du public francophone, Serge Venturini pose son regard poétique sur les coulisses de leurs œuvres, présentant de judicieuses clés de lecture, doublées d'une réflexion pour aller plus loin. Au fil des pages, le lecteur découvre une réalité arménienne déroutante. Ecrivains engagés, témoins de la déliquescence d'une société en lambeaux, ces prosateurs décrivent une période critique, un réel palpable où la mémoire d'un passé fantasmé n'a pas sa place. Aussi, n'allez pas chercher dans ces pages un fil conducteur ni une logique cartésienne ! Contentez-vous plutôt de deux mots-clés sortis de la bouche de Serge Venturini : effervescence et fermentation. Effervescence d'un univers qui se meut dans un sombre environnement. Fermentation d'une prose en devenir qui se renouvelle en dehors des sentiers battus, sans pour autant épouser les formes du pamphlet, de la dénonciation des injustices inhérentes aux balbutiements de la jeune République arménienne. Comment trouver l'équilibre ? Une sélection subjective Le mérite premier de ce recueil revient à Elisabeth Mouradian qui, en réunissant dans un seul ouvrage cinq femmes et douze hommes, nous offre un regard neuf et tendre. D'une incontestable qualité littéraire, ces textes sont des instantanés de la nouvelle prose arménienne. Aux antipodes d'une émotion chargée de lyrisme, les textes sélectionnés par la traductrice (et son libre-arbitre) respirent une essence spirituelle qui n'a pas besoin d'adjectif ou de substantif pour s'inscrire dans la tradition tracée par le grand Tcharentz. Ce qui compte dans ces «têtes de chapitre», c'est incontestablement l'expérience d'un chaos vécu par les auteurs, mais où la survie et l'humour ont le mot de la fin. Sorte d'oxymore où l'écriture cinématographique d'un David Mouradian croise la mystique de Hovik Vardoumian. Loin de se limiter au périmètre de la seule Arménie, les souvenirs de la guerre d'Afghanistan élargissent le champ de la littérature arménienne, tandis qu'un épisode de la guerre de libération du Karabagh est ramené quant à lui à sa dimension humaine et universelle. Entre Serge Venturini et Elisabeth Mouradian existe une étonnante harmonie. Leur complémentarité a déjà donné naissance à deux volumes : un recueil de nouvelles de l'écrivain Hovik Vardoumian et une traduction de Tcharentz. Tels des passeurs, ils bâtissent des ponts de papiers, solides comme le roc quand l'innovation, la transmission et la quête d'élévation font sens, et fragiles, quand la diffusion du livre est hélas réduite à sa plus simple expression. "N'entendez-vous pas sourdre une fiévreuse agitation, parfois violente, une ébullition souvent diffuse et latente, une sourde fermentation souterraine, croissante ? Une fois la blanche écume retirée, les scories d'une littérature de transition éliminées, ce qui disparaît est l'essentiel, le levain. Le ferment", écrit Serge Venturini. Reconnaissons-lui sa légitime inquiétude sur le devenir de notre identité, écrivant comme il le fait avec justesse : "La vraie tragédie ici, c'est de perdre ses origines, et donc l'histoire de son pays. Il s'agit d'une mort symbolique. Encore faut-il garder mémoire pour être et devenir." Tigrane Yégavian, France Arménie, numéro 387, Juin 2012 |
Livre numéro 1672
|   | Éclats d'une poétique de l'inaccompli. Livre V, 2009-2012 |
Titre : | Éclats d'une poétique de l'inaccompli. Livre V, 2009-2012 / auteur(s) : Serge VENTURINI - Préface de Paul Van Melle |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2012 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 174 pages |
Collection : | Poètes des cinq continents |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296556287 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 18,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Ce livre est né d’un désir. Le désir d’un guerrier, mais d’un guerrier victorieux — invincible, en lutte permanente contre tout ce qui contraint les forces de l’esprit. Ce qui stérilise la vie, fossilise le vivant du corps, contre les barrières qui séparent l’esprit de la matière, l’invisible du visible et l’inaccompli de l’accompli. Contre l’esprit de pesanteur qui étouffe le souffle de l’esprit, ce livre est né des grands combats du devenir, d’un grand combat. Celui de la poésie irradiante, de la poésie radioactive. « — J’outrepassepassons ! » décoche le poète. C’est dans une conversation souveraine avec les poètes (Marina Tsvétaïéva, Ossip Mandelstam, Paul Celan, Mahmoud Darwich, Geneviève Clancy, surtout René Char et d’autres) que ce livre s’inscrit. Onzième livre de Serge Venturini, la poétique de l’inaccompli (Livre V) (2009-2012) a été écrite entre le journal du transvisible (Livre IV) (2007-2009) et la poétique de l’approche de l’inconnaissable (Livre VI). |
Livre numéro 1558
|   | Avant tout et en dépit de tout - 2000-2010 |
Titre : | Avant tout et en dépit de tout - 2000-2010 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2010 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 13,5 x 21,5 cm, 87 pages |
Collection : | Poètes des cinq continents |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296131767 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 11,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Cet ouvrage - dix années de poésie - est dédié à la poétesse russe Marina Tsvetaeva. Il rassemble des poèmes dédiés à Marina, mais aussi à Sayat-Nova "Les cris des hirondelles peuplent tes rêves d'enfant", à mon épouse... "A Etchmiadzin un 3 mars", une traduction de "Je suis le feu" en plusieurs langues, dont une en arménien, ainsi qu'une traduction du premier chant arménien "Vahagn". Serge Venturini
« Avant tout et en dépit de tout ». — Une formule de combat empruntée à la « Sténographe de l'âme », Marina Tsvétaïéva, (1892- 1941). Ce volume est le dixième livre de Serge Venturini. Retour au poème, — à l'étincelle du poème, après Le journal du transvisible, l'une de ses œuvres majeures. Ces poèmes brefs sont surtout des traces dédiées à Marina Tsvétaïéva (1892-1941). Ils témoignent, à plus d'un siècle de distance, d'une intensité, — celle des cadences entre les éclairs et la durée, — toujours dans le feu vif de l'urgente nécessité. Ils témoignent aussi de l'amour porté à cette grande sœur en poésie, à sa vie courageuse, à son écriture passionnée et novatrice, à nulle autre pareille, — ainsi qu'à son immense legs. « Nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles. Sans plan cadastral. Nos vergers sont transhumants », lançait René Char. — C'est sous ces ciels étoilés que ce livre s'éclaire. Ce livre regroupe des poèmes de Serge Venturini, écrits entre 2000 et 2010. Ils portent la marque de l'une des multiples métamorphoses de sa poésie. — Œuvre charnière dans sa vie. |
Livre numéro 1557
|   | Légende dantesque (1915-1916) |
Titre : | Légende dantesque (1915-1916) / auteur(s) : Yéghiché TCHARENTS - Présentation, traduction de l'arménien, postface et notes de Serge Venturini avec l'aide d'Elisabeth Mouradian |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2010 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 22 cm, 104 pages |
Collection : | Lettres arméniennes, sous la direction de Serge Venturini, Emmanuelle Moysan et Elisabeth Mouradian |
Notes : | Présentation, traduction, postface et notes de Serge Venturini ; avec l'aide d'Élisabeth Mouradian |
Autres auteurs : | Élisabeth MOURADIAN-VENTURINI [traducteur] - Serge VENTURINI [préfacier] - |
Sujets : | Première guerre mondiale -- Génocide arménien |
ISBN : | 9782296131743 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Traduction de "Danteakan araspel" de Tcharents. Avec un long article, presque un petit essai, sur l'oeuvre ainsi que sur ses traducteurs. Il met en contraste Tcharents avec la littérature mondiale, de Dante à Pavese en passant par Paul Celan. C'est aussi un livre de combat pour la juste reconnaissance de la cause arménienne dans ses luttes, pour qu'enfin bientôt après un siècle, les Turcs reconnaissent le premier génocide du XXe siècle. Une traversée de l'enfer, de l'obscur, un "transvers", un précipité de nuit, une trouée d'éclairs en huit chants, 618 vers décasyllabiques aux rimes croisées ; tel fut le livre d'un poète précoce qui traversa la Grande Guerre et le premier génocide du XXe siècle : "Légende dantesque" de Yeghiché Tcharents, un livre contre la Terreur d'un poète à la recherche du Pays-Naïri |
Livre numéro 1488
|   | Éclats d'une poétique du devenir, Journal du transvisible. Livre IV, 2007-2009 |
Titre : | Éclats d'une poétique du devenir, Journal du transvisible. Livre IV, 2007-2009 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2010 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 153 pages, 13,5 x 21,5 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 510 |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes, proses et réflexions |
ISBN : | 9782296111172 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 15,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Le neuvième livre de Serge Venturini est, d'abord et avant tout, un journal brûlé de poésie de la vision, par la vision incandescente de la poésie : — « Le journal du transvisible. » Épris d'intensité, le poète tente ici une approche de cette théorie, livre fondateur, selon l'auteur qui tout en éclairant le passé, ouvre au présent un champ à l'avenir, au devenir des hommes. Changer la langue, n'est-ce pas aussi changer l'esprit, les structures de la pensée, — la manière de voir le monde ? Ce livre du transvisible (Livre IV), calciné et déchiqueté d'impétuosité, a été écrit entre les Éclats d'une poétique du transhumain (Livre III) et les Éclats d'une poétique de l'inaccompli (Livre V). Ces cent et une sections pour une idée-force à la fois neuve et ancienne vont au nerf, à l'émotion, inventent des mots pour tenter de changer de style, — en créant une autre langue. Le journal du transvisible est un livre charnel de terrien, un livre de chthonien. Ce journal déchiré d'ivresse est sans doute le livre majeur de ce poète.
Qu'est-ce que le transvisible ? Entre le visible et l'invisible, il existe un pont, un passage, le temps d'un éclair, l'instant d'une vision : c'est le transvisible. Pour bien comprendre cette théorie qui demeure à forger, il faut revenir à d'autres notions fondatrices du transvisible. La première de ces notions est le posthumain, où l'on voit mourir le vieil humanisme né avec la Renaissance italienne. Au-delà de cette notion, comme en une deuxième étape, on se réfère au transhumain, comme une nécessité de dépasser la précédente notion. Le trasumanar du Dante demeure une référence capitale à cette problématique. "Transhumaner", aller au-delà de l'humain, "par-delà le bien et le mal" selon la parole de Nietzsche. Le transvisible pourrait, sur le plan symbolique, être matérialisé par une flèche qui partirait du visible pour se perdre dans l'invisible. L'eau aussi semble être une excellente métaphorisation entre le monde liquide (le visible) et la vapeur d'eau (l'invisible). Le vent également capable d'agiter le feuillage des arbres sans être visible, ou inversement, quand rien ne semble bouger et qu'un souffle vient balayer le visage, à la semblance de la lumière. Autrement encore quand faute de règles bancaires strictes l'argent, en tant que valeur monétaire, est devenu de plus en plus immatériel, voire virtuel, transvisible. D'où la difficulté à clarifier cette fulgurance du passage entre ce qui est visible pour l'oeil et l'esprit et ce qui ne l'est plus. Entre l'étant et le non-étant, donc. Entre science et art, un exemple est donné avec l'ingénieur florentin Maurizio Seracini, spécialiste de la réflectographie grâce aux infrarouges, pionnier de la restauration des oeuvres de Léonard de Vinci qui a su utiliser les techniques de pointe, afin de retrouver La Bataille d'Anghiari et de visualiser sous l'inachevée peinture actuelle de L'Adoration des mages, un des premiers dessins sous-jacent du maître. Voir, sous l'apparence d'une représentation, une autre réalité. Nous sommes dans le transvisible. Regarder au-delà du voir. Pour Pablo Picasso qui pointait cette difficulté, sous un autre angle, "il faudrait pouvoir montrer les tableaux qui sont sous le tableau." Certains n'y voient qu'une forme de l'indéterminé, de l'improbable, de l'"anommable", et rejettent ainsi cette problématique. Tout ce qui n'est pas formulé, n'ayant aucun statut propre, ne mérite donc guère de considération. Pourtant, quelques-uns comme Merleau-Ponty, furent en leur temps, passionnés par les rapports du visible et de l'invisible. Ce philosophe y voyait même une profondeur charnelle. Quelques poètes ont tenté par la parole de toucher la chair de l'invisible. Le vide, le rien, l'impensé dans la matière est riche de potentialités. Il s'agit bien de voir, de passer de l'opaque au translucide, avant d'atteindre la transparence de l'invisible. Insistons sur la perméabilité de ces mondes, car certains esprits trop cartésiens sont étrangers à ce dialogue. Les poètes, passeurs de lumière, vecteurs de transvisibilité, porteurs du feu de la parole, sont des êtres à mi-chemin entre ces deux mondes. Dans le passage du visible à l'invisible, le transvisible transfigure le Temps.
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Livre numéro 1439
|   | L'Immortel et autres nouvelles |
Titre : | L'Immortel et autres nouvelles / auteur(s) : Hovik VARDOUMIAN - Choix des textes et traductions de l'arménien par Élisabeth Mouradian ; préface de Serge Venturini |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2009 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique |
Description : | 1 vol. (117 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm |
Collection : | Lettres arméniennes, sous la direction de Serge Venturini, Emmanuelle Moysan et Elisabeth Mouradian |
Notes : | Choix des textes et traduction par Elisabeth Mouradian |
Autres auteurs : | Élisabeth MOURADIAN-VENTURINI [traducteur] - Serge VENTURINI [préfacier] - |
Sujets : | Nouvelles |
ISBN : | 9782296101609 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 12,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :« Toute notre vie nous vivons dans la confusion. Nous croyons que les arbres, la pierre, la terre, les maisons n'ont ni conscience, ni émotions, mais nous nous trompons. Nous avons simplement oublié leur langage », comme nous le rappelle Hovik Vardoumian dans sa nouvelle Retour, soutenant ainsi la noble cause de la Nature qui est la source même de la vie sur Terre. L'écrivain mène le lecteur à la découverte de son univers où il est invité à s'interroger. Ces interrogations aux accents mystiques portent sur l'existence et l'accomplissement de l'Homme dans l'Univers. Quelle place a l'homme dans l'univers, comment prendre et comprendre les pourquoi récurrents : l'éphémère et l'éternel, le réel et le surnaturel, l'amour et la haine, la vie et la mort... La vie est belle, même imparfaite, même si l'homme est mortel. N'est-ce pas un hymne à la vie ? Le lecteur devine que l'insatiabilité de l'auteur n'est pas pour la vie en elle-même, ni pour l'immortalité physique, mais pour ce que l'on fait de cette vie donnée.
Extrait p. 103 de la nouvelle « Mon oncle mourut comme un homme » « Nous avions fini de manger, tandis que mon oncle mâchait encore. Il n’arrivait pas à avaler le morceau qui le brûlait, égaré dans sa bouche. On se mit au travail en silence. - S’il fait beau encore quelques jours, nous terminerons aussi les parcelles du haut, répéta mon oncle. Il se fit piéger tout seul par sa propre pensée, sourit et dit à voix haute : - Enfin, Dieu est grand… Son cadet rit : - Depuis quand es-tu devenu croyant ? Mon oncle ne répondit pas. Avec de beaux mouvements rythmés, il passait la faux en arrière, puis la glissait lentement en avant sur l’herbe. L’herbe se couchait comme des perles rangées, en mesures égales. Ses fils n’arrivaient pas à le suivre. La voix s’approchait sans cesse. Il lui sembla qu’on l’appelait. Il s’arrêta un instant. Il scruta le ciel. La voix venait de là-haut. Mais aussi de la terre, de la végétation, de l’herbe coupée. Du ciel descendait une lumière. Il eut peur. Il se retourna et regarda ses fils. Il avait honte d’avoir peur. Il ne s’inquiétait pas pour ses fils, car il savait que la lumière était pour lui. Il avait honte auprès de ses fils pour cette peur. Tous les deux avaient laissé tomber la moisson et ils le regardaient. La lumière se mit à descendre plus vite. Il feignit de ne pas la voir. Encore quelquefois glissa la faux avec les mêmes mouvements beaux et rythmés sur les tiges de l’herbe. Mais il comprit que la force quittait ses bras, ses jambes. Il s’arrêta. Il appuya la faux dans la terre et s’appuya dessus. Il regarda le ciel. La lumière éclata en grande vitesse et pénétra en lui. La merveilleuse musique l’enveloppa tout entier de la tête jusqu’aux pieds. Maintenant, il l’entendait clairement. La peur le quitta. « Que ta gloire soit, mon Dieu », cria mon oncle. Il se retourna, regarda ses deux fils, ébahis d’étonnement. Il sourit tel un coupable. Il avait honte, car il laissait le travail inachevé. Puis il tomba sans souffle. L’herbe coupée était enflammée. Les fils cadets de mon oncle regardaient avec stupeur. Le serpent, traversant le muret en pierre, se déplaçait confus dans l’herbe verte, embrasée. Le plus jeune des deux frères fit un pas vers le serpent, mais son frère l’empêcha. Ils s’agenouillèrent. D’un autre monde mon oncle continuait à sourire. La faux était tombée près de lui. » «Extrait pp. 114-115 de la nouvelle « Retour » La nuit, ma mère me vint voir. Depuis sa mort je la voyais toujours malade, affamée, inquiète. Pour la première fois je la voyais en habit neuf, joyeuse, rassasiée et contente. … C’était l’automne. Une journée chaude, ensoleillée. Elle était assise sur la terrasse, elle était en train de nettoyer les cornouilles fraîchement ramassées des bois et chantonnait une douce mélodie à mi-voix. On aurait dit que j’étais redevenu enfant. Le chien aboyait… Je me réveillai heureux. Djeko courait en aboyant de maison en maison. Il menait une tactique intelligente : il voulait montrer que dans les trois cours il y avait un chien. C’était une douce nuit d’automne paisible. Outre les aboiements du chien, on entendait d’autres voix. Une de ces voix se sépara de l’ensemble et attira mon attention. On avait l’impression que quelqu’un chantait. Une heureuse mélodie mezza voce vibrait. Je n’avais plus sommeil. Je descendis dans la cour. Ce n’était pas une tromperie ; on entendait vraiment la mélodie. C’était ma maison qui chantait. Elle chantait de bonheur. Mon cœur s’emplissait de joie. Je caressai les murs, les marches, la porte en fer de la cave, les fenêtres et je m’assis sur les marches. C’était la même sensation de mon enfance quand je m’endormais dans les bras de ma mère et que j’entendais sa chanson douce. Le ciel était clair, si limpide. Je n’avais jamais vu tant d’étoiles éclatantes que pendant mon enfance quand je m’allongeais sur le dos sur le versant du mont Lalvar, couvert de fleurs antédiluviennes, et je me promenais dans le ciel constellé. Djeko accourut, posa sa tête sur mes pieds, s’allongea, puis poussa un « ouf » de soulagement et se tut. Maintenant il pouvait dormir tranquille. Toute notre vie nous vivons dans la confusion. Nous croyons que les arbres, la pierre, la terre, les maisons n’ont ni conscience, ni émotions, mais nous nous trompons. Nous avons simplement oublié leur langage. Il pâlissait. Ma maison chantait encore. Djeko dormait en chuintant. Les poiriers, gémissant sous le poids des fruits, réclamaient de l’eau. Je pris la pelle de la cave et j’allai ramener l’eau au verger. » |
Livre numéro 1405
|   | Éclats d'une poétique du devenir transhumain. Livre III, 2003-2008 |
Titre : | Éclats d'une poétique du devenir transhumain. Livre III, 2003-2008 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2009 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 1 vol. (132 p.) ; 13,5 x 21,5 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 485 |
Notes : | Contient un article sur Manouchian, un article sur Nahapet Koutchak et un autre sur Violette Krikorian |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296096035 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 13,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Le huitième livre de Serge Venturini a été écrit entre "la poétique du devenir posthumain" (2000-2007) et son "journal du transvisible" (2007-2009). Ce troisième livre est comme un dégagement, contre les murs de l'obscurantisme et de la lâcheté. Contre le mensonge organisé. Ce livre est une marche, pour "une traversée des résistances poétiques, transhistoriques autant que transhumaines", selon Philippe Tancelin. |
Livre numéro 1407
|   | Fulguriances et autres figures, 1980-2007 |
Titre : | Fulguriances et autres figures, 1980-2007 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2008 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 1 vol. (96 p.) ; 22 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 457 |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296056565 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 11,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Le sixième livre de Serge Venturini est le premier tome de ses fulguriances et autres figures, entre éthique et esthétique du devenir, - un chemin de vérité. Vers une autre ontologie, dans l'énigmatique no man's land où nous frôlons - la chair de l'invisible, lumineux passage du présent entre le rêve et la réalité, peuplé d'ombres vivantes, entre le passé et l'avenir. |
Livre numéro 1327
|   | Et gravir |
Titre : | Et gravir / auteur(s) : Serge VENTURINI - Traduction de Benjamin Tchavouchian, Elisabeth Mouradian ; Maître d'oeuvre de l'édition bilingue : Hovik Vardoumian |
Editeur : | editions des fetes |
Année : | 2008 |
Imprimeur/Fabricant : | erevan |
Description : | 112 pages, 20,5 x 13 cm |
Collection : | |
Notes : | Edition bilingue, français-arménien oriental |
Autres auteurs : | Élisabeth MOURADIAN-VENTURINI [traducteur] - |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9789994159420 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris |
Prix : | |
Commentaire :"J’ai l’Ararat au cœur, - une montagne dans le cœur." [Fulguriance 105] Qui parle ainsi ? Est-ce un Arménien ? Un exilé loin de son pays natal ? Est-ce un Français d’origine arménienne ? Non, c’est un amoureux de l’Arménie, tout simplement. Cet homme-poète qui est-il ? Serge Venturini est né en France en 1955 à Paris. Sa mère est toscane, originaire d’un village non loin de Florence en Italie et son père est un Corse, originaire de la patrie de Napoléon. Tous deux sont des exilés, arrivés à Paris dans les années cinquante. Leur fils unique fait ses études entre Montparnasse et la tour Eiffel, avant de voyager vers le Liban, le Maroc, puis vers l’Arménie, en tant que Lecteur à l’Institut Brioussov, professeur détaché par le Ministère des Affaires Étrangères. Nous sommes pendant les événements d’Arménie en 1988. Un tremblement de terre a lieu ; 7,5 sur l’échelle de Richter. Il est le premier Français à voir sur place la tragédie à Léninakan et à Spitak. Pendant une semaine, il ne cessera de faire des allées et venues entre Erevan et Léninakan, encadrant les premiers secours italiens et français avec leurs secouristes et leurs chiens. Il se rappellera toujours ces journées brumeuses de froid et de poussière, comme après un bombardement, ces longues journées sans fin qui furent comme des nuits, où les premières autorités à rejoindre, l’ancienne Alexandropol furent non pas des grues tant espérées, mais des tanks de l’armée soviétique… Quelques jours plus tard, cherchant une traductrice italienne, il fit alors la rencontre qui allait marquer sa vie entière, - celle qui allait devenir son épouse en 1990 : Elisabeth Mouradian. Mais revenons à la poésie de Serge Venturini. Il commença à écrire à l’âge de quinze ans, en Corse. Son premier livre ne fut publié qu’en l’an 2000. Depuis cette date, ce passage d’un siècle l’autre, il publia six livres, dont une traduction des Odes arméniennes de Sayat-Nova avec son épouse. Ce livre qui eut tant de mal à trouver un éditeur en France jouit maintenant d’une certaine reconnaissance, grâce à son succès en 2007 pendant l’Année de l’Arménie en France. Il ne fallut pas moins de six années de travail pour achever cette première traduction des Odes en Europe. A part Sayat-Nova qui influença en profondeur le poète, d’autres poètes aimés l’attirent par leur écriture et leur destin. Il s’agit surtout de Eghiché Tcharents et de Nahapet Koutchak, de Parouir Sévak et de Missak Manouchian ; cela malgré les difficultés de traduction. Sa poésie "fulgurante et cristalline" selon le poète Geneviève Clancy qui le révéla est une poésie du devenir, une flèche sifflante, celle d’un archer de la poésie, - toute en tensions et frémissements. Les quatre éléments : l’air, la terre, l’eau et surtout le feu donnent à cette poésie sa stature. Sa poésie s’inspire du rire de l’éclair. Pour lui, le poète est avant tout visions, il voit ce que d’autres ne voient pas ou refusent de voir : l’incroyable. N’est-ce pas là le caractère propre de la poésie d’être, entre les lignes du non-dit, dans le secret silence de l’implicite, dans le lieu que l’on quitte, dans l’hésitation entre le son et le sens, dans un au-delà même du sens ? Un sens tragique frappe d’une lumière blanche cette poésie, d’où l’effroi de beauté qui traverse son lecteur attentif aux courants du visible et de l’invisible. En fin 2007, Serge Venturini a créé une notion qui est devenue petit à petit une théorie : le transvisible. « Théorie selon laquelle il existerait, entre le visible et l'invisible, un passage, le temps d'un éclair, l'instant d'une vision. » Toutefois n’anticipons pas, les textes que le lecteur arménien va découvrir sont un choix établi entre le poète et sa traductrice pour le lecteur de l’Arménie d’aujourd’hui. Ils portent sur les années 1980-2007, avant la période dite du transvisible. Les premières traductions du poète en langue arménienne furent celles de Benjamin Tchavouchian, aujourd’hui disparu, et les auteurs de cet ouvrage tiennent à rendre un hommage posthume à cet homme de cœur et à ses talents de traducteur. Erevan, août 2008. |
Livre numéro 1404
|   | Éclats d'une poétique du devenir posthumain. Livre II, 2000-2007 |
Titre : | Éclats d'une poétique du devenir posthumain. Livre II, 2000-2007 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2007 |
Imprimeur/Fabricant : | 94-Le Plessis-Trévise : Impr. Evidence |
Description : | 1 vol. (159 p.) ; 22 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 442 |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296033016 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 14,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Ce volume d'Eclats (2000-2007) est le deuxième volet de la poétique du devenir. Plus radical encore que le premier volume, plus polémique, foisonnant d'une vraie hargne littéraire, et à la fois plus civique, il prolonge un long questionnement entamé en 1976. Dans ce deuxième volume, l'auteur étend son questionnement au-delà de ce que les hommes sont ou croient être, vers ce qu'ils ne sont pas encore ou vers ce qu'ils peuvent, un jour, peut-être devenir. Chacun d'entre eux, à l'intérieur, au plus profond d'eux-mêmes. |
Livre numéro 1175
|   | Odes arméniennes |
Titre : | Odes arméniennes / auteur(s) : SAYAT-NOVA - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2006 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 1 vol. (195 p.) ; 22 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 427 |
Notes : | Préface, texte bilingue, Postface (pp 151-190), Notes pour chaque ode, Glossaire (pp 191-196), traduction et notes d'Elisabeth Mouradian et Serge Venturini |
Autres auteurs : | Élisabeth MOURADIAN-VENTURINI [traducteur] - Serge VENTURINI [traducteur] - |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782296013988 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 17,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Qui était Sayat-Nova ? Un troubadour arménien de la Transcaucasie du XVIIIe siècle, un pont jeté entre trois cultures – arménienne, géorgienne et azérie. Pour le lecteur français, le film de Sergueï Paradjanov : "Sayat-Nova, La couleur de la grenade" (1968) semble être l’unique arcane pour pénétrer le monde de ce poète, musicien et interprète. Selon le poète Parouïr Sévak (1924-1971), il fut "l’autel de l’amour". Son impossible amour pour Anna Batonachvili, soeur du roi Irakli II, - sa Nazanie, fit de lui le Madjnoun de Leïla de son temps. Cette traduction complète des 47 odes strophiques en langue arménienne, par d'Elisabeth Mouradian et Serge Venturini, la première en Europe, nous révèle la singularité universelle de ce poète irréductible, plus vivant que jamais, aimé de trois peuples depuis le XVIIIe siècle en Transcaucasie, et aimé aussi en Orient comme au Proche-orient. Puisse le lecteur non averti découvrir enfin cet immense poète.
Les traducteurs Elisabeth Mouradian est née en Arménie, à Erevan. Etudes supérieures à l’Université d’Erevan et en Sorbonne. Elle est actuellement (2006) enseignante et traductrice. Serge Venturini est né à Paris. Etudes supérieures à Paris VII. Après avoir séjourné au Liban, au Maroc, en Russie, en Arménie et en Pologne, il est aujourd’hui (2006) professeur de Lettres. |
Livre numéro 1406
|   | Éclats d'une poétique du devenir humain - 1976-1999 |
Titre : | Éclats d'une poétique du devenir humain - 1976-1999 / auteur(s) : Serge VENTURINI - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2000 |
Imprimeur/Fabricant : | 94-Le Plessis-Trévise : Impr. Evidence |
Description : | 231 p. ; 22 cm |
Collection : | Poètes des cinq continents ; 257 |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | 9782738490377 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 18,29 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :C'est de la fournaise poétique que sont tirées ces notes de travail, d'un démiurge et d'un thaumaturge, près de son athanor. Le regard tendu sans relâche vers le devenir des hommes. Un devenir moins cruel et barbare, peut-être plus humain donc... de Paris à la Toscane, par la Corse, du Liban au Maroc, en passant par le Sénégal, de l'Arménie à la Pologne, via la Russie, ces Éclats (1976-1999) demeurent comme les traces d'une expérience de la poésie vécue jusqu'au bout. |
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