L'auteur | |
Naissance le 13 juin 1925 à Marseille (Bouches-du-Rhône, France), décès le 29 mai 2011 à Draguignan (Var, France) Prêtre. [Photo et article Var-Matin, 24 juin 2008] Article : De Ferrié à la Castille Je suis aujourd'hui le seul survivant. Il fallait un professeur d'histoire au séminaire de La Castille à Toulon, l'évêque m'a alors envoyé faire des études pour cela à Aix-en-Provence. En 1957 je suis devenu chercheur au CNRS puis j'ai créé à Draguignan le centre de recherche archéologique ». Une structure scientifique qui, aujourd'hui, fait autorité dans le monde entier. Sa foi en Dieu n'a jamais vacillé face à la démarche scientifique : « Au contraire mon parcours de chercheur a conforté ma foi. Bien sûr on se pose toujours des questions mais rien de ce que j'ai pu découvrir n'a été en contradiction avec les textes de la Bible ». Avide de connaissance, le chanoine Boyer l'a aussi été de contact humain. C'est ainsi qu'il a appris à parler couramment l'arménien pour pouvoir discuter avec les vieux Dracénois appartenant à cette communauté. Lors de la messe solennelle de ce soixantième anniversaire de son ordination, qu'il a concélébrée avec plusieurs prêtres samedi à Saint-Michel, était ainsi présent le Père Vatché Hayrapétian, venu spécialement de Nice pour représenter Mgr Daron Géréjian évêque de l'église apostolique Arménienne, qui honore l'abbé Boyer de son amitié depuis une trentaine d'années. De très nombreux amis Une importante délégation de l'Ordre Hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem, conduite par le grand Prieur de France, la duchesse de Brissac, assistait également à la cérémonie. L'abbé Boyer est chapelain du Prieuré de Provence de cet ordre. Étaient présents également de nombreux parents et amis dont ceux de la recherche scientifique, l'amicale des Arméniens de Draguignan et sa région, les Arméniens de Saint-Raphaël, sans oublier des amis d'enfance « qui m'ont ainsi rajeuni » s'est réjoui l'abbé Boyer |
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