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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Zareh KHRAKHOUNI
( 1926 - 2015 )

L'auteur

Zareh KHRAKHOUNI --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 16 octobre 1926 à Istanbul (Turquie), décès le 27 novembre 2015 à Istanbul (Turqie).

Le poète Zareh Khrakhouni, de son véritable nom Arto Cümbü?yan, est une des figures les plus marquantes de la littérature arménienne contemporaine de Turquie, s'exprimant en arménien oriental.

Après des études secondaires au Collège des Pères Mekhitariste de sa ville natale, il suit des études de droit à l'Université d'Istanbul, et obtient en 1951 une Licence en sciences sociales (philosophie, psychologie et sociologie) de la Faculté des Lettres. Puis, il fréquente les cours de Littérature et Histoire de l'art de la Sorbonne. Dans les années 1940, de retour dans sa ville natale, il participe activement au mouvement de rénovation littéraire.
Il vit et écrit à Istanbul, où il a également enseigné. Il est critique littéraire du quotidien arménien Nor Marmara. Il a obtenu plusieurs prix littéraires : A. Manoogian (1973, États-Unis), Haygashen Ouzounian (1991, Paris),…

Il est auteur d'une trentaine de volumes, pour la plupart recueils de poèmes, quatre poèmes épiques, deux pièces de théâtre, sans oublier ses livres pour la jeunesse, principalement une collection de 12 livrets chez Cicilia Publishing House, Apep, (Syrie).

Ses poèmes ont été traduits et publiés en allemand, anglais, arabe, français, géorgien et russe.

Philippe Pilibossian

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Livre numéro 1511
  Des villes et des hommes, Poèmes
   
Titre : Des villes et des hommes, Poèmes / auteur(s) : Zareh KHRAKHOUNI - Traduit de l’arménien occidental par Nazareth TOPALIAN, en collaboration de l'auteur
Editeur : NETCOPY, Istanbul (Turquie)
Année : 2002
Imprimeur/Fabricant :
Description : 112 p. ; 14 x 21 cm
Collection :
Notes : Extr. de divers recueils de l'auteur ; réalisé avec le parrainage le l’association QATRA
Autres auteurs : Nazareth TOPALIAN [traducteur] -
Sujets : Poèmes
ISBN :
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 1169
Zareh KHRAKHOUNI --- Cliquer pour agrandir Nuages et sable dans ma paume, Poèmes
 
Titre : Nuages et sable dans ma paume, Poèmes / auteur(s) : Zareh KHRAKHOUNI - Traduit de l’arménien et postfacé par Marc NICHANIAN
Editeur : Paris : Éd. Saint-Germain-des-Prés
Année : 1988
Imprimeur/Fabricant : 30-Nîmes : Impr. du Castellum
Description : 74 p. ; 21 cm
Collection : Poésie sans frontières
Notes : Extr. de divers recueils de l'auteur ; réalisé avec le parrainage le l’association QATRA
Autres auteurs : Marc NICHANIAN [traducteur] -
Sujets : Poèmes
ISBN : 2243031345
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 80,00 FRF

Commentaire :

Khrakhouni est aussi, à sa manière, un peintre de tableaux historiques instantanés, qui correspondent à des moments de « contact » réel ou fantasmé entre l'Arménie et l'Occident, en particulier la France. Dans divers morceaux, Khrakhouni visiblement s'amuse. Il s'amuse à recréer des situations avec le « langage d'époque ». Il s'amuse à imaginer ce qu'a été ou ce qu'aurait pu être par exemple l'histoire ; il s'amuse à recomposer un certain langage et à transposer le français ou le grec en arménien. Cette veine sournoisement ironique n'est certes pas absente de l'ensemble de son œuvre, et s'exprime parfois à l'état pur. Elle est toujours mêlée de tendresse, de détachement à l'égard des éléments de la vie quotidienne, d'ironie et d'amertume envers la vie et envers soi-même. Elle est sournoise non seulement parce qu'elle- se moque sans le dire, mais aussi parce qu'elle observe. Elle observe même, et d'autant mieux, dans l'amertume et le détachement de soi-même. La tendresse, l'ironie « sournoise » et l'amertume sont ainsi mêlées dans l'un des plus beaux poèmes, déjà signalé plus haut, « Séance ». On y voit l'imperceptible retrait du poète ironiste en société. L'ironie, c'est sans doute ce qui permet de supporter la mort, l'idée de la catastrophe. Mais c'est aussi ce qui confère à toutes choses la légèreté et le tremblement avec lesquels elles apparaissent ici. Je serais tenté de dire que le langage poétique, chez Khrakhouni, commence avec l'ironie.

Extrait de la préface de Marc Nichanian


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