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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Frederick Zaccheus DUCKETT FERRIMAN
( 1856 - 1934 )

L'auteur

 
Naissance en 1856 à Londres (Grande-Bretagne), décès le 12 Juin 1934 à Ashburton (Canterbury, Nouvelle-Zélande)

Diplomate

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Livre numéro 1373
  Les Jeunes-Turcs et la vérité sur l'Holocauste d'Adana en Asie Mineure en avril 1909
Titre : Les Jeunes-Turcs et la vérité sur l'Holocauste d'Adana en Asie Mineure en avril 1909 / auteur(s) : Frederick Zaccheus DUCKETT FERRIMAN - Traduction de l'anglais par Jean Bariguian
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 268 pages
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 9782917650011
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix : 27,00 euros
Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

Ce témoignage publié en 1913, inédit en langue française, concerne exclusivement les massacres dans l'empire ottoman des Arméniens d'Adana et des villages environnants en avril 1909, qui éliminent en 6 jours 30 000 vies innocentes et font 100 000 victimes survivantes. Cette tragédie programmée a lieu 13 ans après les massacres de 1894-1896 où 300 000 Arméniens sont exterminés, et 9 mois après l'adoption, sous la pression des Jeunes-Turcs, de la nouvelle constitution garantissant la liberté, l'égalité, la justice et la fraternité pour tous les peuples et religions de l'empire ottoman. L'auteur s'étant "également référé aux articles et aux illustrations parus dans Graphie de Londres", présente dans sa globalité ce crime impuni à travers 4 chapitres : "L'holocauste dAdana ; Les pertes et les dommages causés ; Justice ; Ceux qui sont responsables". Nous restons stupéfaits par la férocité des cruautés de la "populace" armée par les autorités. Ces dernières, héritières d'une culture de la violence extrême développée dans l'empire ottoman au XIXe, siècle, ont opportunément instrumentalisé l'islam en promettant l'impunité. Ce témoignage révèle la responsabilité, non seulement du gouverneur général d’Adana, du commandant militaire.. et du gouvernement de l'empire, mais également celle du parti ittihadiste (Comité Jeune-Turc Union et Progrès) "progressiste et laïc" (sic).

Note : Les consuls et ambassadeurs ont vivement conseillé aux Arméniens d'assister à un "banquet de réconciliation" où 300 criminels et victimes se sont attablés. Cinq ans après, c'est 1915...

Jules Mardirossian, France-Arménie, numéro 328, du 16 au 30 novembre 2008


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