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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

DJIVANI
( 1846 - 1909 )

L'auteur

 
Naissance en 1846 à Kartsakhi (Empire russe), décès le 5 mars 1909 à Tiflis (Géorgie)

Né Sérop Stepani Lévonian (arménien : Սերոբ Ստեփանի Լևոնյան)
Poète, musicien et achough arménien.

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Livre numéro 2541
DJIVANI --- Cliquer pour agrandir Djivani - Chansons d'Arménie
 
Titre : Djivani - Chansons d'Arménie / auteur(s) : DJIVANI -
Editeur : la cooperative
Année : 2024
Imprimeur/Fabricant :
Description : 15,5x 23 cm, 112 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 9791095066637
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix : 14,00 euros

Commentaire :

Poète et musicien, Djivani, de son vrai nom Sérop Lévonian, né en 1846 à Kartsakh en Géorgie et mort en 1909 à Tbilissi (à l’époque, Tiflis), fut le plus célèbre achough de son époque. Les achoughs sont des trouvères arméniens qui disposent de tout un répertoire de chansons et de musiques traditionnelles, dont l’origine se perd dans la nuit des temps et qu’ils enrichissent de leurs propres compositions. Le plus illustre d’entre eux, avant Djivani, fut Sayat-Nova (1712-1795).
S’inscrivant dans cette tradition, virtuose du kaman (le violon arménien), compositeur, poète et chanteur, Djivani fut reconnu dès sa jeunesse comme le porte-parole de son peuple, exprimant ses angoisses face à la persécution ottomane, ses espoirs en un sort meilleur, et célébrant aussi la beauté et la vitalité de ses coutumes. Loin d’être de simples témoignages du passé, ses chansons sont toujours vivantes, connues de tous les Arméniens, chantées aujourd’hui encore par de nombreux interprètes et considérées comme un trésor national.
En 1919, au lendemain du génocide arménien, le poète, traducteur et critique littéraire Archag Tchobanian (1872-1954), qui fut un éminent passeur culturel entre la France et l’Arménie, publia une anthologie des plus belles chansons de Djivani, restée malheureusement confidentielle. Malgré la qualité remarquable des traductions, ce livre aujourd’hui introuvable n’avait jamais été réimprimé.
Pour leur rendre vie, le présent volume adopte une présentation bilingue (contrairement à l’édition originale, où les poèmes originaux ne figuraient pas) qui permettra aux lecteurs français de goûter la beauté de l’alphabet arménien. Ce parti pris confère un intérêt supplémentaire à cette nouvelle édition d’un immense artiste, représentant d’une tradition où s’effacent les frontières entre chanson et poésie.

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