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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Krikor CHAHINIAN
( 1930 - 2009 )

L'auteur

Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance en 1930 à Beyrouth (Liban), décès le 15 février 2009 à Beyrouth (Liban).

Krikor Chahinian fait ses études secondaires au Collège arménien de Beyrouth, rebaptisé Nichan Palandjian par la suite, où il a été l'élève de Levon Chanth. Il a obtenu les diplômes de licencié ès lettres, et d'agrégé de l'enseignement secondaire de l'Université Libre de Bruxelles en 1956, et de docteur ès lettres de l'Université Paris-Sorbonne en 1989 (thèse sur l'oeuvre bilingue d'Armen Lubin, qui publia également sous le nom de Chahan Chahnour).
Pédagogue de vocation, il est entré dans l'enseignement dès 1950 et a enseigné les langues et les littératures arméniennes et françaises au collège Nichan Palandjian, au collège des frères Maristes de Jounieh, et au Haigazian College. Entré à l'Université Libanaise en 1970, il y a enseigné et continue d'enseigner la littérature française. Depuis octobre 1987, il dirige le Centre de Formation Pédagogique Khatchere Kaloustian, au Catholicossat arménien de Cilicie.

Krikor Chahinian a collaboré aux quotidiens Aik et Aztag de Beyrouth, Haratch de Paris, et Housaper du Caire,aux revues Agos, Pakin et Dirassat de Beyrouth, Hairénik de Boston, Garoun et Sovietakan Arvest de Erevan, Cahiers Bleus de Troyes ainsi qu'aux almanachs arménologiques Hask du Catholicossat de Cilicie et Haiakidagan Hantes du Haigazian College. Il a fondé et dirigé la revue culturelle Ahégan, parue entre 1966 et 1970.

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Livre numéro 146
  Dictionnaire Pratique Français - Arménien / Arménien - Français
   
Titre : Dictionnaire Pratique Français - Arménien / Arménien - Français / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN - Haroutioun Léon KURKJIAN - préparé par H. Kurkjian et Krikor Chahinian , 2e édition
Editeur : Chirak
Année : 2000
Imprimeur/Fabricant : Beyrouth
Description : 904 pages
Collection :
Notes : contient près de 16 000 mots français en entrée
Autres auteurs :
Sujets : Armenie -- Dictionnaire
ISBN : 9789953900315
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 1259
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Portraits du Caire : Van Leo, Armand, Alban
Titre : Portraits du Caire : Van Leo, Armand, Alban / auteur(s) : Akram ZAATARI - textes d'Akram Zaatari et Mounira Khemir
Editeur : Actes Sud
Année : 1999
Imprimeur/Fabricant : 44-Saint-Herblain : Impr. Le Govic
Description : 116 p. 22 x 16 mm, couv. cartonnée, photographies en n. et b. et 3 en couleurs
Collection : Fondation arabe pour l'image
Notes : Texte français et trad. arabe et aménienne à la suite ; Texte en français trad. en arabe par Mounira Khmir et en arménien par Krikor Chahinian
Autres auteurs : Krikor CHAHINIAN [traducteur] -
Sujets : Portraitistes arméniens au Caire -- Égypte -- Le Caire (Égypte ) -- 1945-1970
ISBN : 9782742722525
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 19,70 euros
Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

Portraits du Caire présente l'œuvre de trois photographes considérés comme maîtres du portrait de studio au Caire dans les années quarante et cinquante. Executant des portraits de commande, tous les trois travaillaient dans le secteur commercial. Ils donnaient une importance particulière à l'approche artisanale de leur métier tout en étant très différents les uns des autres. Leurs portraits témoignent de l'infiltration de la modernité dans la société du Caire durant une période essentielle de son histoire. Ces photographes ont réalisé des portraits de personnalités arméniennes, des photos de familles et des groupes arménienne.

Van Léo (1921- )
Levon Boyadjian. Né à Jihane (Turquie) en 1921, au sein d'une famille arménienne, il arrive à Zagazig (Egypte) en 1924. En 1940, il s'inscrit à l'université américaine du Caire mais ne tarde pas à la quitter pour suivre une formation en tant qu'assistant au studio Venus, auprès du photographe Artinian. En 1941. il ouvre son premier studio avec son frère aîné Angelo, dans la maison de ses parents au Caire, 18 rue Fouad. Il commence par faire des autoportraits en tentant des essais d'éclairage et de superpositions. Très proches des milieux artistiques, Angelo et Levon prennent des portraits de chanteurs et danseurs locaux et étrangers. En 1947, l'association entre les deux frères prend fin et Van Léo acquiert le studio Métro situé au 7 rue Fouad. Il travaille sous le nom de "studio Métro" jusqu'en 1950, date à laquelle ce dernier devient studio Van Léo, nom dérivé de Levon. Grâce à son emplacement stratégique à proximité du milieu artistique, Van Léo prend des milliers de portraits d'artistes durant cette période. En 1952, après la révolution, sa clientèle commence à changer. En 1961, il rejoint son frère Angelo à Paris et travaille au studio Harcourt. Toutefois, il ne tarde pas à rentrer au Caire et continue à travailler jusqu'au mois d'avril 1998, date à laquelle il n'arrive plus à soulever l'agrandisseur. Van Léo illustre parfaitement le modèle du photographe artisan. II n'a jamais eu d'assistants et a toujours tenu à faire tout le travail lui-même, du contact avec les clients, jusqu'à l'éclairage, l'agrandissement ou les retouches.

Armand (1901-1963)
Armenak Arzrouni. Né en août 1901 à Erzurum (Turquie). Il arrive avec son père à Alexandrie (Egypte) vers 1907. Il est inscrit à l'école gratuite et se passionne pour le dessin. Il commence à travailler comme apprenti chez Nadir, photographe à Alexandrie. En 1925, il part au Caire comme assistant chez Zola, photographe juif autrichien, portraitiste renommé, dans son studio à Ard el Shérif, près de la rue Midan Moustafa Kamel. Zola envoie Armenak en Autriche pour apprendre le coloriage des photos N&B, et les techniques du pistolet, de l'airbrush, du fusain et de la craie. A la mort de Zola, en 1930, il ouvre son propre studio, sous le nom de studio Armand, à Midan Moustafa Kamel. Son père lui fabrique un agrandisseur géant capable de tirer des négatifs 30 x 40 cm. En 1956, il ouvre son deuxième studio, rue Talaat Harb, le premier étant menacé de destruction. En tant que photographe, il joue sur tous les registres : à la base portraitiste, il bénéficie de l'ouverture de l'époque en Egypte pour photographier les hommes politiques, les stars de cinéma, de danse et de cabaret, ainsi que la famille royale. Après la révolution de 1952, il continue à photographier les grandes personnalités, notamment Nasser et les chefs d'Etat qui se pressent en Egypte. Plus que d'autres, il porte au summum du raffinement l'art de la mise en scène dans ses photographies de mariage. Sur commande, il photographie aussi des intérieurs cossus, des hôtels et des magasins. A sa mort, son fils Armand prend la relève après avoir travaillé comme assistant chez son père dès 1960. Il signe ses propres images de la même façon que son père.

Alban (1883-1961)
Aram Arnavoudian. Né à Kuzguncuk (Istanbul) en 1883. La traduction arménienne de son nom signifie Albanais. C'est la raison pour laquelle son professeur l'appelait "Alban", Vers 1893, sa famille s'installe à Alexandrie où il apprend plusieurs langues. Passionné de musique depuis sa plus tendre enfance, il apprend à jouer du violon. En 1906, il exécute plusieurs commandes grâce à son ami photographe Tachjian qui deviendra par la suite son associé. Leur association ne dure pas longtemps, et Alban finit par ouvrir, non sans difficultés, son propre studio rue Rosette. Après la Première Guerre mondiale en 1920, il décide de partir pour Bruxelles et confie son studio d'Alexandrie au photographe Apkar. Là, il réussit à attirer une clientèle remarquable, dont la reine Elizabeth de Belgique. Son succès lui permet d'ouvrir un autre studio à Paris, rue Ponthieu. En 1940, il décide de quitter l'Europe en raison de la situation économique, et retourne en Egypte. Le succès que connaît Apkar à Alexandrie pousse Alban à ouvrir un studio au Caire au treizième étage de l'immeuble "Assicurazîont Italiani". Il déménage par la suite à la rue Qasr el Nil. En 1944, il rencontre Chaké qui fait partie de la chorale arménienne "Père Gomidas"et l'invite à venir effectuer des retouches. Elle devient son assistante, et plus tard sa femme en 1954. Le studio Alban attire des membres des communautés européennes, ainsi que l'aristocratie égyptienne, y compris le roi Farouk et sa famille. Les instructions qui figurent sur ses négatifs attestent qu'Alban est devenu une véritable institution, employant des artisans spécialisés dans les retouches, l'éclairage et l'agrandissement, lui-même se contentant de donner des directives ou de superviser les opérations. Sa femme Chaké continuera à gérer le studio Alban jusqu'au début des années soixante-dix, sous la signature de "Alban, Chaké".


Livre numéro 145
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Dictionnaire pratique arménien-français
   
Titre : Dictionnaire pratique arménien-français / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN -
Editeur : Chirak
Année : 1997
Imprimeur/Fabricant : Bourj Hammoud (Liban)
Description : 480 pages, 11,60 x16,50 cm
Collection :
Notes : Actuel, précis, enrichi de mots du vocabulaire technique, artistique, scientifique, économique, politique et des sciences sociales
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 507
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Le Royaume arménien de Cilicie : XIIe-XIVe siècle
Titre : Le Royaume arménien de Cilicie : XIIe-XIVe siècle / auteur(s) : Catalogues - Claude MUTAFIAN - avec la collab. de Catherine Otten, Lilith Zakarian, Krikor Chahinian et... S.S. Karekine II,...
Editeur : CNRS Éditions
Année : 1993
Imprimeur/Fabricant : Impr. en Italie
Description : 157 p. ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. 30 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs : Krikor CHAHINIAN [contribution] - Catherine OTTEN-FROUX [contribution] -
Sujets : Cilicie Turquie -- Histoire -- 1080-1375 Royaume de Petite-Armenie * Armeniens -- Turquie -- Cilicie Turquie -- Histoire
ISBN : 9782271051059
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 35,00 euros
Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

A l'occasion de l'exposition à la Chapelle de la Sorbonne, Claude Mutafian publie chez CNRS Editions un ouvrage intitulé Le Royaume arménien de Cilicie. Ces deux événements ont permis de lever le voile sur un Etat qui constitua, de 1080 à 1375, une pièce essentielle sur l'échiquier levantin, tant politiquement que commercialement et qui, cependant, reste peu connu. En effet, les Occidentaux ont toujours eu tendance à considérer ce royaume, qu'ils nommaient Petite Arménie comme un appendice des croisades. Quant aux Arméniens, ils ont souvent sous-estimé cet Etat parce qu'il ne se trouvait pas sur le territoire de l'Arménie historique, et lorsqu'ils en évoquent les grandes heures telles que le catholicos Nerses Chnorhali ou l'enlumineur Toros Rosline, c'est la plupart du temps hors de leur contexte cilicien. Or, la lecture de ce livre nous enseigne que cet Etat constitue l'une des périodes les plus brillantes de l'histoire arménienne et qu'en raison de cette période de floraison des lettres et des arts le XIle siècle est appelé l'Âge d'argent.

Préfacé par Levon Ter Petrossian, président de la République d'Arménie et historien de formation, l'ouvrage retrace cette extraordinaire épopée en cinq chapitres:
- La gestation du royaume (1097-1198)
- Trois grands souverains (1198-1289)
- Le déclin et la chute du royaume (1289-1375)
- Regards de voyageurs (1375~1939)
- Civilisation.
Cette dernière partie a été réalisée par Catherine Otten pour les échanges commerciaux (pages 119-126), Lilith Zakarian pour les arts, Krikor Chahinian pour la littérature (pages 140-146), et Sa Sainteté Karekine II, Catholicos le la Grande Maison de Cilicie pour l'Eglise.

Ce livre se caractérise par une remarquable iconographie (photographies, cartes) judicieusement complétée par de nombreux tableaux. D'autre part, les nombreuses reproductions d'une qualité exceptionnelle en font un véritable ouvrage d'art.

Elisabeth Baudourian, Les Nouvelles d'Arménie, numéro 6, Décembre 1993


Préface de Levon Ter-PetrossianPrésident de la République d’Arménie
Malgré l'important rôle qu'il a joué entre les mondes franc et byzantin d'un côté, islamique et mongol de l'autre, le Royaume arménien de Cilicie reste peu connu. Les historiens de l'art apprécient certes son enluminure, mais la première étude sur ses impressionnantes forteresses n'a paru qu'il y à moins de vingt ans. Quant à son histoire, si elle intéresse les spécialistes et a fourni matière à de nombreux articles, force est de constater que, depuis le monumental Sissauan d'Alichan à la fin du siècle dernier, il y eut bien peu d'études globales.

L'Occident a toujours eu tendance à considérer cette "Petite Arménie"-terme impropre s'il en est-comme un simple appendice, voire un avatar, des Croisades. Quant aux Arméniens, ils sous-estiment souvent cet Etat sous prétexte qu'il ne se trouvait pas sur le territoire arménien historique; ils en retiennent les grandes figures, comme Chnorhali, Rosline ou le connétable Sempad, mais sans les replacer dans leur contexte cilicien.

A la lecture de ce livre, on se persuadera au contraire de deux vérités. D'une part, cet Etat qui dura trois siècles au bord de la Méditerranée est partie intégrante de l'histoire et de la culture arméniennes, constituant même l'un de ses chapitres les plus brillants: le XIIe siècle n'est-il pas appelé l'Age d'argent des lettres arméniennes? D'autre part, la Cilicie arménienne eut une existence et un développement propres, grâce à des dirigeants d'une exceptionnelle lucidité, comme Mleh, Léon Ier ou Hethoum Ier, qui surent conserver sans aucune concession de fond leur identité politique, religieuse et culturelle; ils manoeuvrèrent habilement entre leurs différents voisins, n'hésitant pas, le cas échéant, à reconnaître une vassalité purement formelle vis-à-vis de Byzance, des Seljoukides, des Mongols, du Saint-Empire ou de la papauté. Rappelons simplement le "coup de génie" du roi Hethoum Ier, qui n'a pas hésité à parcourir des milliers de kilomètres, dont une bonne partie en territoire ennemi, afin de concrétiser cette alliance mongole qui allait éviter à son royaume la destruction précoce infligée par les Mamlouks égyptiens aux Etats francs voisins.

A côté de pareils dirigeants politiques, il y eut aussi d'extraordinaires guides spirituels et des mécènes éclairés comme les catholicos Chnorhali et Constantin Ier, la reine Guerane ou l'archevêque Jean, frère de Hethoum Ier.

Le fait de ne pas être ancré sur le territoire historique aurait pu constituer un handicap, ce fut au contraire une situation favorable. Au milieu d'une population composite, les Arméniens de Cilicie surent "faire le tri" et profiter de ce qu'il y avait de meilleur dans chaque élément: la tradition étatique des Grecs, la technique militaire et la structure féodale des Francs, le fonds scientifique et patristique des Syriens dont j'ai moi-même étudié le rôle.

Il est temps de redonner à ce royaume et à sa culture la place qu'ils méritent tant dans l'histoire arménienne que dans le contexte eurasiatique médiéval. Les circonstances sont propices. Le sixième centenaire de la mort à Paris du roi arméno-franc Léon V Lusignan fournit l'occasion d'une exposition consacrée à la Cilicie arménienne, qui retrace pour la première fois la trajectoire diplomatique, commerciale et culturelle du royaume. Sa chute en 1375 marqua la fin de l'Arménie en tant qu'Etat. Mise à part la brève république de 1918-1920, la renaissance étatique se fit attendre plus de six siècles: en ce sens, l'actuelle république d'Arménie fondée en 1991 peut être considérée comme l'héritière du royaume cilicien.

Nous sommes convaincus que ce livre, avec son abondante et remarquable iconographie, jouera son rôle dans la remise en valeur de cette épopée. La participation de S. S. Karekine II, successeur direct des dirigeants spirituels du royaume, en est une garantie.

Levon Ter-Petrossian, président de la république d'Arménie


Livre numéro 143
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Oeuvres vives de la Littérature arménienne
 
Titre : Oeuvres vives de la Littérature arménienne / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN - traduites par Krikor Chahinian
Editeur : Catholicossat arménien de Cilicie
Année : 1988
Imprimeur/Fabricant : Antelias, Liban
Description : 400 p. , biblio p. 387-388
Collection :
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Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

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AVANT-PROPOS de l’auteur

La littérature est la voie royale de la culture arménienne, mais aussi celle qui est peut-être la moins fréquentée par ceux qui ne connaissent pas l'arménien. L'architecture, l'enluminure, la musique, autres apports de l'Arménie à la civilisation universelle, sont mieux connues, parce que leur langage est plus accessible. La littérature mérite cependant d'être connue par le grand public international; non seulement à cause de sa valeur intrinsèque, mais aussi parce que tout le destin d'une nation séculaire s'y reflète.
Le but de cet ouvrage est de faire connaître cette production originale aux hommes de bonne volonté aimant la culture et de servir ainsi les échanges culturels et la compréhension internationale. Son propos est aussi de faire connaître aux nombreux arméniens francophones le legs littéraire de leurs ancêtres et de les aider à prendre conscience de leur identité culturelle.
La méthode ici employée est dictée par le but même de l'ouvrage. Il s'agit de présenter des auteurs et des textes représentatifs dans une perspective évolutive. Ce sont les moments forts de cette évolution qui sont appréhendés, le survol suivant une ligne de crêtes et se ménageant des haltes sur les sommets. Ce n'est donc pas une «histoire de la littérature» qui est présentée au public, mais une étude d'ensemble illustrée de textes, une sorte de fenêtre ouverte sur l'itinéraire littéraire du peuple arménien.
Tout en n'étant pas un ouvrage d'érudition, ce livre ambitionne de respecter certaines normes académiques: il s'adresse, certes, à un large public de lecteurs moyens désireux d'assouvir leur curiosité, mais il voudrait aussi pouvoir intéresser un public plus restreint de connaisseurs qui, à travers les textes traduits, pourraient se faire une idée personnelle d'une littérature dont la langue empêche l'abord.
Toutes les traductions de ces Œuvres Vives sont personnelles. Les tentatives antérieures - et accessibles - ont été consultées, mais aucune d'elles n'a été reprise, pour des raisons différentes: il s'agissait parfois de traductions incomplètes, de simples adaptations, d'autres fois, et presque toujours de textes qui respectaient soit la lettre, soit l'esprit de l'original. Un effort particulier a été fourni pour réaliser une traduction artistique sans trop s'éloigner de l'interprétation littérale. Le mouvement des textes, leur rythme ont toujours été sauvegardés et les images des poèmes ont été rendues aussi fidèlement que possible.
On peut affirmer sans présomption que cet ouvrage comble une lacune. Des études théoriques partielles ou générales ont déjà été tentées, des traductions de textes détachés ou d'œuvres entières ont été entreprises, mais la présentation en français des œuvres représentatives de la littérature arménienne, accompagnées d'une étude panoramique, restait à faire.
Un modeste appareil bibliographique accompagne cette étude. Il permet non seulement d'étayer de références les jugements avancés, mais aussi de donner, aux lecteurs désireux d'élargir leurs connaissances, la possibilité de consulter des ouvrages qui étudient tel ou tel aspect de la littérature arménienne ou qui en assurent l'illustration par des traductions. La bibliographie et les notes sont cependant réduites à un minimum honnête, afin de permettre une lecture suivie et, si possible, agréable des Œuvres Vives.
Une dernière remarque, pour terminer: le mot «littérature» est ici compris dans son sens restreint de belles lettres, de production littéraire artistique. C'est la raison pour laquelle des écrivains importants, comme certains auteurs d'ouvrages religieux, scientifiques ou philosophiques, n'ont pas trouvé de place dans cet ouvrage.
Je tiens à remercier ici S.S. Karékine II, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, pour l'appui agissant qu'elle a bien voulu apporter à l'élaboration de ce livre, vivant témoignage des efforts de Sa Sainteté consistant à promouvoir la culture arménienne au Liban et à l'Étranger.

K.C.


Livre numéro 148
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Parages d'exil : nouvelles
Titre : Parages d'exil : nouvelles / auteur(s) : Chahan CHAHNOUR - trad. de l'armenien par Krikor Chahinian ; Réédition en janvier 1999 : 2868531148
Editeur : Cognac: Le Temps qu il fait
Année : 1984
Imprimeur/Fabricant : 16-Cognac : Impr. Le Temps qu'il fait
Description : 171 p. couv. Ill. 19 cm, réédition en janvier 1999
Collection : Multigraphies ISSN = 0762-2600 : 15
Notes :
Autres auteurs : Krikor CHAHINIAN [traducteur] -
Sujets : Roman
ISBN : 9782868531148
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 10,93 euros
Achat possible sur : Amazon

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Livre numéro 144
Krikor CHAHINIAN --- Cliquer pour agrandir Panorama de la Littérature arménienne
 
Titre : Panorama de la Littérature arménienne / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN -
Editeur : Catholicossat arménien de Cilicie
Année : 1980
Imprimeur/Fabricant : Antelias, Liban
Description : 52 pages, 15 x 21,80 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

Avant-propos de l’auteur

Les origines de la littérature arménienne remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. Il s'agit d'un courant ininterrompu qui traverse les siècles pour aboutir à nos jours. C'est donc une gageure que de vouloir la présenter dans une brochure de quelques pages.
Mais, comme il s'agit d'un travail de vulgarisation dont le but est de donner simplement une idée d'ensemble, l'audace est pardonnable peut-être. Elle nous permettra de voir l'évolution de cette production nationale, d'en appréhender les moments forts, d'en connaître les figures représentatives.
Fidèle en cela à l'esprit même de la culture arménienne, qui ne répugne pas à joindre l'utile au beau, je vais, dans les pages qui suivent, entreprendre donc un simple travail de mentor dépourvu de toute ambition scientifique. S'il a la chance d'éveiller des curiosités et de pousser certains lecteurs à une étude approfondie, l'entreprise sera justifiée, et mes efforts de tâcheron de la culture seront pleinement récompensés.
Dans une première partie, j'essaierai de définir, cet esprit auquel je faisais allusion; dans la suite, je tâcherai de présenter la littérature elle-même, en ménageant des haltes plus ou moins prolongées sur telle ou telle œuvre, de façon à donner une idée concrète des ouvrages représentatifs qui incarnent cet esprit aux moments privilégiés de la culture arménienne.


Livre numéro 142
  Drame et poésie de l'exil dans l'oeuvre d'Armen Lubin en particulier et d'écrivains arméniens de France en général
   
Titre : Drame et poésie de l'exil dans l'oeuvre d'Armen Lubin en particulier et d'écrivains arméniens de France en général / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN - Directeur de thèse Pierre BRUNEL
Editeur :
Année : 1979
Imprimeur/Fabricant :
Description : 223 f ; 30 cm
Collection :
Notes : Thèse : Th. 3e cycle Litt. comp. Paris 4 : 1979
Autres auteurs :
Sujets : LITTERATURE COMPAREE
ISBN :
Prix :

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Livre numéro 141
  Dictionnaire Arménien-Français
   
Titre : Dictionnaire Arménien-Français / auteur(s) : Krikor CHAHINIAN - Haroutioun Léon KURKJIAN -
Editeur : Chirak
Année : 1976
Imprimeur/Fabricant : Beyrouth
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Prix :

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