L'auteur | |
Supérieur général de la Congrégation de la Mission (de 1874 à 1874) Orientaliste, né à Angers, le 15 août 1809, décédé à Paris, le 3 mai 1878. Elève au Collège d’Angers il entre au Collège Stanislas à Paris où à l’âge de 18 ans il obtient le Premier prix de Philosophie du Concours général des collèges de France, un des autres compétiteurs étant Alfred de Musset. Après une année de Droit, il se consacre à l’étude des langues, En 1829 avec son frère Léon, également linguiste et traducteur de talent, il se joint à la coterie de l’Abbé Félicité de Lamennais, auquel il présente son ami de collège, Maurice de Guérin. Avec l’aide de Montalembert il tente de persuader Lamennais à la soumission et n’abandonne pas jusqu’à son retour à l’Eglise de ce dernier en 1851. Membre de la Société asiatique en 1833, il acquiert sa renommée dans le "Journal Asiatique". Il est professeur d’arménien (1833-34) au Collège de France. Envoyé à Venise, il publie le résultat de ses travaux littéraires au couvent des Pères Mekhitaristes. Passant six mois d’études en 1837 à Constantinople, il va avec le Père Scaffi, C.M., à Erzerum en Arménie. A Tauris il crée une école comme point d’accès à la Chrétienté, au service de laquelle il s’employa constamment. Le Chah de Perse remarque l’excellence de cette école. En plus de nombreuses études savantes envoyées en France, des lettres intéressantes sont publiées comme "La Correspondance d’un Voyageur en Orient". En 1841 il fait venir des missionnaires Lazaristes en Perse. Pour services rendus à la France dans ce pays il reçoit la Croix de la Légion d’Honneur. Grégoire XVI le décore Chevalier de la Milice d’Or en 1842 et Chevalier de saint Grégoire le Grand en 1843. Possédant la maîtrise généralement approfondie d’une quarantaine de langues orientales, il publie d’excellent travaux scientifiques dans ces langues. Il espérait le retour des schismatiques vers l’Eglise catholique et fut aidé dans son apostolat par les relations avec les personnalités les plus éminentes et influentes de France et d’Italie. Il publia un remarquable rapport sur l’état des Lieux Saints où la France l’envoya pour investigation en 1847. Entrant dans la Congrégation de la Mission en janvier 1849, à Constantinople, il y est ordonné prêtre le 7 avril, 1850, et prononce ses voeux à Paris en janvier 1851. Envoyé à Constantinople, comme Directeur du Collège de Bebek, il y accomplit quinze années d’un travail plein de zèle aussi bien auprès des Musulmans que des Chrétiens, particulièrement sur les champs de bataille de la Guerre de Crimée. Il devient secrétaire général, et est élu Supérieur général de la Congrégation de la Mission, le 11 septembre 1874. Une soudaine maladie l’emporte après 4 années d’emploi à ce poste. |
Livre numéro 115
Livre numéro 114
Livre numéro 113
|