61 pages, 1 comédienne, 3 comédienne.
Deux jeunes acteurs se rendent en train à une audition dans un théâtre. Ca se passe en Belgique. Azad est d’origine arménienne, Levent est d’origine turque. Dans la précipitation, Levent a oublié ses papiers, sa convocation à l’audition… pas le temps de prendre un billet. Le contrôleur arrive et lui demande de descendre à la prochaine station … Impensable. Pour lui sauver la mise, Azad propose à Levent d’échanger leurs identités en échangeant leurs papiers…
«Avec une poésie sombre, époustouflante Caroline Safarian nous offre des récits de massacres avec une dignité métaphorique d'une force inouïe (...)». «Papiers d'Arménie ou sans retour possible est une pièce dense, poétique, juste et sans haine où le comique de situation s'efface pour donner plusieurs paroles (...)»
Nurten Aka, la Libre Belgique du 14 septembre 2007.
L’Histoire ne connaît pas de retour, et l’Arménie ne connaîtra jamais plus le temps d’avant le génocide; les Arméniens ne seront jamais totalement libérés de ce poids. Mais chacun de nous peut contribuer à l’alléger, en acceptant de partager un peu de cette conscience arménienne, en s’efforçant de reconnaître, et de connaître, les Arméniens. C’est à cet engagement que nous invite Caroline Safarian. «Papiers d’Arménie ou sans retour possible» ne laissera pas le lecteur ou le spectateur indifférent. Pour eux non plus, il n’y aura pas de retour possible, car ils en sortiront plus humains.
Bernard Coulie, Recteur de l’Université Catholique de Louvain.