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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Monseigneur Malachia ORMANIAN
( 1841 - 1918 )

L'auteur

Monseigneur Malachia ORMANIAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 23 février 1841 à Constantinople (Turquie), décès le 19 septembre 1918 à Constantinople (Turquie)
Patriarche de l’Église arménienne à Constantinople, sous le nom de Malachia 1er

Ecclésiastique, historien et philologue, Malachia Ormanian nait au sein d’une famille bourgeoise devenue catholique depuis trois générations. Il fréquente d’abord l’école locale des Mekhitaristes puis est envoyé en 1851 à Rome pour y poursuivre ses études. En 1858, il est au Vatican où il reçoit en 1860 le titre de Docteur en philosophie puis en 1865 celui de Docteur en théologie. Maîtrisant en plus de sa langue maternelle, l’italien, le français, le grec ancien, le latin, l’arabe et le turc, Ormanian est élu membre de l’Académie de Théologie de Rome.
En raison de dissensions au sujet du dogme de l’infaillibilité pontificale, proclamé lors du Concile Vatican I, Ormanian retourne en 1870 à Constantinople et publie en français “ Le Vatican et les Arméniens ” (1873), ouvrage où il condamne les agissements du Pape à l’encontre des Arméniens catholiques, poussés vers une acculturation jusqu’à la perte de leur identité nationale.
La rupture avec Rome est totale en 1877 et Ormanian retourne alors dans le giron de l’Église apostolique arménienne et devient, en tant qu’Archimandrite (Dzaïrakouïn Vartabed), conseiller du patriarche de Constantinople Nersès Varjabedian. En 1880, Ormanian est nommé prélat à Garine (Erzeroum). Ordonné évêque à Etchmiadzine en 1886, il enseigne alors la théologie au séminaire Kevorkian et se fait apprécier par tous ses élèves pour son érudition et sa pédagogie. Cependant, ses positions libérales attirent l’attention de la police tsariste qui l’expulse. De retour à Constantinople, il est élu en 1896 Patriarche arménien de Constantinople sous le règne du sultan « rouge » Abdul Hamid II. Il mène alors une politique prudente et modérée, ce qui provoque le mécontentement des partis politiques et d’une partie de l’intelligentsia arménienne.
Il sera destitué le 16 juillet 1908, puis réhabilité en janvier 1913 par l’Assemblée nationale arménienne. En 1914, Ormanian est envoyé au Couvent arménien St Jacques de Jérusalem afin de régler un conflit interne. Il y restera jusqu’en 1917 en tant qu’enseignant, tout en se consacrant à la production littéraire et à la recherche. À peine revenu à Constantinople, il y meurt le 19 septembre 1918, à la veille de la reddition de la Turquie.
Malachia Ormanian fut un théologien de première importance, un spécialiste des rites et des registres. Tous ses écrits, aussi bien ceux à caractères religieux qu’historiques gardent, aujourd’hui encore, toute leur actualité. Ormanian reste une des figures les plus brillantes de l’Église apostolique arménienne contemporaine.
Parmi ses principaux écrits :
- “ L’Eglise arménienne “. Son histoire, sa doctrine, son régime, sa discipline, sa liturgie, sa littérature, son présent”, célèbre ouvrage publié en 1910 en français puis en 1911 en arménien ainsi qu’en anglais puis en russe.
- “ Azkabadoum ”, (édité de 1912 à 1927) étude en trois volumes de 5 530 pages contenant des informations essentielles sur l’Église apostolique arménienne et l’histoire politico-culturelle du peuple arménien.


A noter : oncle maternel de l'auteure Sirarpie Der Nercessian (1896-1989), spécialiste des manuscrits arméniens.

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Livre numéro 1020
Monseigneur Malachia ORMANIAN --- Cliquer pour agrandir L'Eglise arménienne, son histoire, sa doctrine, son régime, sa discipline, sa liturgie, sa littérature, son présent
 
Titre : L'Eglise arménienne, son histoire, sa doctrine, son régime, sa discipline, sa liturgie, sa littérature, son présent / auteur(s) : Monseigneur Malachia ORMANIAN - Préface de Bertrand Bareilles et de Chahé Vartabed
Editeur : Catholicossat arménien de Cilicie
Année : 1954
Imprimeur/Fabricant : impr. du Catholicossat arménien de Cilicie
Description : In-8, X-194 p., portr
Collection :
Notes : 2e édition, revue et annotée, contient un texte "In memoriam" (voir dans le commentaire)
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 250 P.L. (livres libanaises...

Commentaire :

Cette histoire puise un surcroit d'intérêt dans le fait qu'elle a été écrite par un enfant d'Orient, Monseigneur Ormanian, qui a occupé durant douze années le siège du patriarcat arménien de Constantinople. Il ne s'agit donc pas, ici, d'une de ces banales produciton littéraires écrites par des auteurs qui se copient les uns les autres. Il ne sacrifie rien au pittoresque : dans son livre, il n'y a rien que des faits et des idées - préface de B. Bareilles

Ce petit manuel expose les fondements de la chrétienté arménienne pour la défendre conbtre les visées de certains membres de l'Eglise catholique : Doulet, 1908 ; Janin, 1927 ; Tournebise, 1910. Après avoir édité l'origine de l'Eglise arménienne (les apôtres), il aborde l' "L'ère première", puis la formation de la hiérarchie en rapport avec Césarée. Il conserve la date traditionnelle de 301 pour la conversion (Tertullien, Eusèbe, Augustin).


IN MEMORIAM
La parution de la présente édition de L'ÉGLISE ARMENIENNE est due à la générosité du* Dr. Kegham H. Ayvazian, en mémoire de son père HAGOP S. AYVAZIAN
Hagop Ayvazian a enseigné le chant liturgique au Séminaire d'Armach, organisé et dirigé par l'auteur du présent ouvrage.
De 1891 jusqu'en 1915, Hagop Ayvazian a fait autorité en matière de chant liturgique au point où les Patriarches de Constantinople l'ont honoré de plusieurs diplômes.
Ses principaux travaux connus sont l'élaboration et l'harmonisation de chants liturgiques conservés jusqu'à son époque de mémoire des chantres seulement.
La guerre de 1914-18, la fermeture du Séminaire d'Armach et le déportation de la congrégation, des professeurs et des élèves ont mis fin à la carrière de Hagop Ayvazian.
Soucieux d'inscrire le nom de HAGOP AYVAZIAN sur un monument immortel, son fils a pris en charge tous les frais d'édition du présent ouvrage.


Table des matières

Église Arménienne.
In Memoriam
Préface de la deuxième édition
Préface de la première édition
I. Le but que nous nous proposons, page 1
Histoire.
II. Origine de l'Église Arménienne, page 3
III. L'ère primitive de l'Église Arménienne, page 5
IV. Conversion complète de l'Arménie, page 8
V. Formation de la hiérarchie ecclésiastique, page 11
VI. L'Église Arménienne au ive siècle, page 14
VII. Commencement de la littérature arménienne, page 17
VIII. L'Église Arménienne au Ve siècle, page 20
IX. Du concile de Chalcédoine, page 24
X. Querelles successives, page 29
XI. On revient aux querelles, page 33
XII. Pérégrinations patriarcales, page 37
XIII. La résidence en Cilicie, page 42
XIV. Les efforts vers l'union, page 44
XV. Les tendances unionistes, page 51
XVI. Le retour à Etchmiadzine, page 55
XVII. Le patriarcat de Constantinople, page 59
XVIII. L'ère du réveil , page 62
XIX. Pendant le XVIIIe siècle, page 65
XX. Pendant le XIXe siècle, page 69
Doctrine.
XXI. Les principes dés dogmes, page 75
XXII. Les dogmes de l'Église Arménienne, page 78
XXIII. La profession de foi, page 81
XXIV. L'esprit de tolérance, page 85
XXV. La doctrine sacramentaire, page 87
XXVI. La précision dans la doctrine, page 90
Régime.
XXVII. Organisation hiérarchique, page 95
XXVIII. La hiérarchie arménienne, page 100
XXIX. Des attributions ecclésiastiques , page 103
Discipline.
XXX. Le clergé et le célibat, page 107
XXXI. Les revenus ecclésiastiques, page 1I1
XXXII. Les laïques dans l'église, page 115
XXXIII. Le nom de l'église, page 119
Liturgie.
XXXIV. Les édifices du culte, page 123
XXXV. Les ministres du culte, page 126
XXXVI. Les devoirs du culte, page I32
XX XVII. Le système du calendrier, page 136
XXXVIII. Les fêtes dominicales, page 139
XXXIX• La commémoration des saints, page 143
Littérature
XL. Aperçu général , page 151
XII. Derniers symptômes, page 154
Le présent.
XLII. L'aspect extérieur, page 159
XLII1. Les divers éléments, page 161
XLIV. Le caractère national, page 164
XLV. L'influence de l’église, page 167
Appendice.
I. Chronologie des patriarches suprêmes, page 171
II. Statistique des diocèses arméniens (en 1908) , page 181
III. Statistique des diocèses arméniens (en 1954) , page 190


Livre numéro 1019
  L'Eglise arménienne, son histoire, sa doctrine, son régime, sa discipline, sa liturgie, sa littérature, son présent
 
Titre : L'Eglise arménienne, son histoire, sa doctrine, son régime, sa discipline, sa liturgie, sa littérature, son présent / auteur(s) : Monseigneur Malachia ORMANIAN - Préface par Bertrand Bareilles
Editeur : E. Leroux
Année : 1910
Imprimeur/Fabricant :
Description : In-8, X-192 p
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 1018
  Le Vatican et les Arméniens
 
Titre : Le Vatican et les Arméniens / auteur(s) : Monseigneur Malachia ORMANIAN -
Editeur :
Année : 1873
Imprimeur/Fabricant : Rome : impr. de C. Bortoli
Description : In-8, 307 p.
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 1904
Monseigneur Malachia ORMANIAN --- Cliquer pour agrandir Les droits civils et la liberté religieuse des catholiques d'Orient
 
Titre : Les droits civils et la liberté religieuse des catholiques d'Orient / auteur(s) : Monseigneur Malachia ORMANIAN -
Editeur : Rome
Année : 1872
Imprimeur/Fabricant : Imprimerie romaine de C. Bartoli
Description : 16,5 x 24 cm, 24 pages
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Turquie -- 19e siècle -- Droits civils-- Chrétiens
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix : 50 centimes

Commentaire :

Edité en 1872

Attaque contre "Rome" et les ultramontains et donc parfois éloge de la politique du gouvernement turc


Premiers paragraphes de l’ouvrage

« Les ultramontains partisans de la cour du Vatican et de la Propagande de Rome, de la bulle Reversurus et de monseigneur Hassoun, trouvent toujours des arguments spécieux pour déguiser leurs funestes idées et leurs intrigues, et nous ne nous en occuperions pas, s'il n'y était question de dénigrer la foi et la réputation du gouvernement ottoman, et de le peindre comme un régime tyrannique, méprisant les droits et les lois de la justice. Nous admettons que bien souvent ils font question de personnes, mais quand ils arrivent à incriminer sans distinction toutes les personnes qui parviennent à l'autorité suprême, on voit clairement que la chose doit être jugée bien autrement que comme simplement personnelle. Ils n'ont pas épargné, dans le temps, leurs blâmes à feu Aali pacha, ils ont calomnié largement Mahmoud pacha et Server pacha, et maintenant ils viennent de condamner dans leur presse Midhat pacha et Djémil pacha. Il semble que pour mériter leurs louanges il faudrait se réduire au rôle d'exécuteurs de leurs intentions. C'est pour cela que nous avons le droit de considérer leurs attaques comme dirigées contre le gouvernement et de les repousser en mettant la vérité et la justice sous les yeux des hommes impartiaux.
Cela posé, il est inutile de rappeler comment, dans un article qui a trouvé une bienveillante hospitalité dans les colonnes de l'estimable journal l'Italie (26 juin 1872), nous avons en l'occasion de repousser une des attaques dénigrantes qui consistait dans la soi-disant violation du traité de Paris de 1856 de la part du gouvernement ottoman par son décret du 3 rébulevvel 1289 relativement à la bulle Reversurus. Nous sommes très-portés à croire que nos arguments n'ont pas convaincu les ultramontains d'Orient et d'Occident: ces gens-là… » [etc.]


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