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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Astour NAVARIAN
( 1875 - 19.. )

L'auteur

Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance en 1875, décès en 19..

"Ancien professeur de langue et de littérature françaises en Orient
De 1918 à 1922, on le voit chargé, à Constantinople, du secrétariat à l'Office Franco-Arménien, siégeant à l'Ambassade de France..."


Introduction à l'ouvrage "Le Soleil d'automne"

M. A. NAVARIAN est connu parmi ses compatriotes comme professeur de français et de littérature, et aussi par ses études sur le mouvement littéraire en France, qu'il publia dans la revue Arévélian Mamoul de Smyrne.
Pendant quinze ans il enseigna dans différents pays, notamment à l'École Centrale d'Ada-Bazar et au Séminaire d'Armache en Turquie, aux Écoles arméniennes du Caire en Égypte et au Collège National de Nakhichévan-sur-Don en Russie.
Au début de la grande guerre, on le trouve à Bucarest, où il collabore au Journal des Balkans dirigé par M. Alexandre Rubin. En 1915, il organise dans le Palais de l'Athénée un grand gala littéraire et artistique au profit du Train sanitaire français, sous le haut patronage de feu TAKE JONESCO. M. TITULESCO, l'actuel ministre des Affaires Étrangères roumaines, rehaussa par sa grande éloquence, cette belle manifestation en parlant de la France héroïque et de l'impérieuse nécessité de l'entrée en guerre de la Roumanie à côté de l'Entente. La soirée qui fut triomphale, était honorée par la présence de M. BLONDEL, ministre de France à Bucarest et de tous les ministres des Puissances amies.
En 1916, après l'invasion des armées allemandes en Roumanie M. Navarian se réfugie à Odessa où il collabore à Odeski-Listock journal russe. Le général Sasnowsky, commandant militaire du gouvernement d'Odessa, lui permit gracieusement de tenir une conférence sur la guerre et l'héroïsme, français dans la grande salle dorée du Club des officiers. M. VAUTIER, consul général et toute la colonie française y assistaient, ainsi que de nombreux officiers supérieurs russes.
Encouragé par ce début, M, NAVARIAN fit une tournée de conférences dans plusieurs grandes villes de Russie, où il obtint de légitimes succès. En 1917, à Petrograd, il assista malgré lui à une sanglante manifestation bolchevique, devant la cathédrale de Kazan, dans l'avenue Newsky, où il se blessa assez sérieusement au front, pendant la bousculade.
Voici le beau certificat que lui a délivré l'Agence Consulaire de France à Rostoff-sur-Don
« Je soussigné, Agent Consulaire de France à Rostoff-sur-Don, certifie que M. NAVARIAN, maître de français au Gymnase national arménien de Nakhichévan-sur-Don, a tenu dans le courant de l'année 1916-1917 des conférences sur l'Héroïsme français à Odessa, à Kharkoff, à Rostoff-sur-Don, à Bacou, à Tiflis, et à Petrograd, suivant les documents et les coupures des journaux russes et arméniens dont il est détenteur. Ces discours ont soulevé partout de l'enthousiasme et de l'admiration pour l'armée française.
Je certifie également que M.A. NAVARIAN a parlé au Consulat de France le 14 Juillet 1916, en termes très élogieux, de la France révolutionnaire, héroïque et morale, devant toute la colonie française et quelques notabilités de la ville de Rostoff-sur-Don.
Je lui délivre le présent certificat sur sa demande et je l'autorise de s'en servir dans tous les cas où il en aura besoin. »
Rostoff-sur-Don, P. l'Agent Consulaire de France
le 5-18 Décembre 1918. E. HEMMERLÉ
A son retour à Constantinople, pendant l'Armistice, il fut attaché au Haut Commissariat de France, en qualité de secrétaire pour les affaires locales, et d'inspecteur d'académie pour les Ecoles subventionnées par le Gouvernement de la République.
M. Navarian qui a du talent et de la sensibilité raffinée, aura certainement auprès de ses lecteurs tout l'encouragement et tout le succès qu'il mérite.
Paris, le 20 Août 1927. P.. B..

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Livre numéro 1911
Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir Poésie et matière
 
Titre : Poésie et matière / auteur(s) : Astour NAVARIAN - (Essai)
Editeur : auteur
Année : 1953
Imprimeur/Fabricant : Nice, Impr. Meyerbeer
Description : In-16, 64 p.
Collection :
Notes : Introduction par Vahan Malézian
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 200 francs

Commentaire :

"Souvenir affecteux à mes chers neveaux Nubar et Kévork Chaldjian, amis des arts et des sciences
A. Navarian"

Préface
L'auteur de cette étude esthétique, ancien professeur de langue et de littérature françaises en Orient, âgé actuellement de 78 ans, n'est pas un inconnu dans les lettres françaises comme poète et comme orientaliste. Il possède déjà un bagage luté raire fort appréciable, et quelques-unes de ses œuvres sont préfacées par d'illustres écrivains, tels que Octave Mirbeau, Claude Farrère, le professeur Henri Lichtemberger, le fin poète Auguste Dorchain, etc.
Mon grand ami, le charmant poète A. Navarian est un français d'origine arménienne; il a toujours servi la France avec ferveur et loyalisme. En 1914-15, à Bucarest, rédacteur au «Journal des Balkans», il organisa au théâtre de l'Athénée un grand gala au profit du Train Sanitaire Français, sous .la présidence de l'homme d'Etat éminent Take Ionesco, et le haut patronage de M. Blondel, Ministre de France. En 1915-16, en Russie, il entreprit une série de conférences dans plusieurs grandes villes, exaltant le génie et l'héroïsme français. Puis, de 1916-17, il fut invité à enseigner le français au Lycée Arménien de Nor-Nakhitchévan, près de Rostoff-sur-Don.
De 1918 à 1922, on le voit chargé, à Constantinople, du secrétariat à l'Office Franco-Arménien, siégeant à l'Ambassade de France, cumulant, en même temps, le poste d'inspecteur d'Académie pour les écoles subventionnées par la République.
M. Navarian, quoique depuis deux ans aveugle, continue jusqu'à présent des travaux littéraires, avec le concours de sa femme dévouée, Mme Virginie née Chaldjian, qui le soutient et lui sert de secrétaire.
Depuis quelques années, l'auteur de cette originale et remarquable étude, touffue d'érudition et d'orientalisme imagé, a choisi pour lieu de sa retraite, comme moi-même, la merveilleuse ville de Nice, ce coin pittoresque et séduisant de la Côte d'Azur, dont la douce et apaisante splendeur n'a d'égale nulle part.
On rencontre parfois, sur la Promenade des Anglais, ce sympathique et vénérable vieillard, de belle structure, mais un peu triste et rêveur, se promenant à pas lents, une canne blanche à la main.
En traçant ces quelques lignes, avec la profonde sympathie' que m'inspirent son beau talent et son noble caractère, je suis heureux de rendre un hommage reconnaissant à cet excellent ami, le délicieux poète du « Soleil d'Automne», qui a traduit en français une bonne partie de mes vers, lesquels paraîtront bientôt à Paris en un volume, sous le titre de « Corbeille Fleurie », avec une préface du grand poète Fernand Gregh, de l'Académie Française.
V. MALÉZIAN,
ancien avocat, homme de lettres. Nice, le 30 mai 1953.


Livre numéro 1914
Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir Poèmes d'Orient
 
Titre : Poèmes d'Orient / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Les Sultanades, Le Soleil d'Automne,Trois Poèmes, Poèmes en prose cadencée
Editeur : jouve et cie
Année : 1930
Imprimeur/Fabricant : Jouve et Cie, Paris
Description : 4 x 19 cm, 160 pages
Collection :
Notes : Nouvelle édition revue et augmentée, recueil d'ouvrages précédemment parus
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

Les Sultanades, Le Soleil d'Automne,Trois Poèmes, Poèmes en prose cadencée

Livre numéro 1912
Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir Trois poèmes : Didina, Idylle vénitienne, Armina
 
Titre : Trois poèmes : Didina, Idylle vénitienne, Armina / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Précédés d'une lettre d'Hélène Vacaresco
Editeur : jouve et cie
Année : 1929
Imprimeur/Fabricant : Imp. Jouve et Cie, Paris
Description : In-18, 36 p
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :

Texte de la lettre

MONSIEUR ET CHER CONFRÈRE,
Je viens de lire avec intérêt et émotion l'attachant trio de poèmes que vous avez bien voulu m'adresser. Celui-là m'a surtout retenue où, ressuscitant les temps d'épreuves subies par ma patrie, vous dressez devant nous l'image enchanteresse et douloureuse de Didina. Que de drames pareils au sien se sont déroulés sous nos clairs horizons ! Vous avez su rendre Didina vivante et cent fois pathétique à nos yeux.
Je n'ai pas pris moins de plaisir à lire le Calvaire de la petite ARMINA ainsi que votre sombre IDYLLE VÉNITIENNE, datée de Bucarest, et je vous remercie très profondément pour tout ce que vos vers m'ont apporté de ferveur et de beauté.
Paris, 1928. Hélène VACARESCO.
Nous sommes heureux d'insérer ici les flatteuses appréciations sur le recueil de vers Le Soleil d'Automne du même auteur, que l'illustre poétesse roumaine a tracées sur sa carte de visite :
Ravie, vous remercie pour vos beaux poèmes harmonieux et vivants, étonnants de force et de variété et les admire beaucoup.
Paris, 1927.
Notice de l'Éditeur


Livre numéro 1910
Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir Anthologie des poètes arméniens
 
Titre : Anthologie des poètes arméniens / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Lettre-préface de M. Henri Lichtenberger, professeur à la Faculté des Lettres de Paris
Editeur : Ernest Leroux
Année : 1928
Imprimeur/Fabricant : Imp. de Navarre, Paris
Description : In-8° , 243 p., portraits
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Littérature arménienne -- Poètes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :

LETTRE – PRÉFACE

Mon cher poète,
Vous n'êtes pas seulement un fin lettré qui parle notre langue comme la sienne propre et manie notre vers avec une virtuosité qu'envierait plus d'un écrivain français. Vous montrez aussi dans ce recueil que vous êtes un patriote en qui vibre l'âme sonore d'un peuple qui, après des catastrophes sans précédent, refuse de désespérer et trouve en lui la force de faire de sa détresse même le thème de chants magnifiques. L'Ar¬ménie martyre ! Chacun sait l'effroyable réalité qu'ex-prime cette formule qui revient si souvent dans votre livre. Le sort de votre patrie fut si tragique et le sang de ses enfants a coulé en flots si abondants que notre pitié lui serait acquise en tout état de cause, même si sa douleur était restée muette. Or il n'en est rien. Dans l'anthologie que vous publiez, cette souffrance s'épan¬che en hymnes splendides, en sanglots émouvants, en méditations funèbres. L'un après l'autre, les poètes inspirés que vous évoquez et auxquels vous donnez la parole exhalent la plainte intarissable de l'Arménie, renouvellent sa protestation contre les bourreaux -et attestent en même temps l'éternelle fécondité d'un peuple hautement doué et qui ne veut pas mourir. A tout instant on songe, en vous lisant, aux beaux vers de Gœthe :
Und wenn der Mensch in seiner Quai verslummt, Gebe mir ein Gott, zu sagen, wie ich leide).

Et ainsi, en présence de ce long gémissement qu'exhalé vers le ciel la poésie arménienne, le sentiment qui s'empare de l'auditeur n'est pas uniquement celui de la révolte angoissée contre le triomphe de l'injuste. Devant cette pléiade de poètes qui ont surgi parmi tant de sang et tant de larmes, on ne peut se défendre de l'espoir qu'un peuple tel que le vôtre ne saurait succomber définitivement sous les coups du sort, mais qu'il puisera, dans l'excès même de sa détresse, les énergies qui l'aideront à se relever. Le règne de la force n'a qu'un temps. Les peuples de proie n'opprimeront pas éternellement le faible. Nous voulons garder la foi en un avenir meilleur, où sera reconnu le droit à la vie de tous les peuples qui auront sauvé leur âme de la destruction.
Ce jour-là les témoins que vous citez viendront attester l'indéfectible vitalité de votre patrie et la pérennité de son génie. En tressant cette couronne de chants à la gloire de l'Arménie, vous nous avez fait, connaître et aimer ce génie. Et vous aurez contribué ainsi pour votre part à une résurrection que souhaitent de tout cœur ceux en qui reste vivante, à travers les terribles épreuves d'où sort à peine le monde, l'aspiration vers un idéal de liberté et d'humanité.
En toute admiration et toute sympathie

HENRI LICHTEMBERGER.

Paris, le 14 juillet 1928


Livre numéro 1913
Astour NAVARIAN --- Cliquer pour agrandir Le Soleil d'automne, poèmes
 
Titre : Le Soleil d'automne, poèmes / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Lettre-préface de M. Auguste Dorchain
Editeur : P. Balenz
Année : 1927
Imprimeur/Fabricant :
Description : In-16, 57 p
Collection :
Notes : Lettre-préface d'Auguste Dorchain, Introduction
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 4 francs

Commentaire :

Préambule
"A la mémoire des Poètes Arméniens massacrés sur la route d'exil (1915)"

Table des matières

Lettre-préface I
Introduction III
Loussa 3
Les Fuchsias 5
Les Coquelicots 7
La Tristesse de la Lune 9
La Chanson de Leyla 13
Symphonie marine 15
Le Harem du Caïd 17
La Belle Rousse 19
Mensonge, Amour et Trahison 21
Djelma la captive 22
Cactus 23.
A la Liberté 24
Ode à l'Arménie 25
Mélopée Orientale 29
Le bain de Chaké 31
Tchello 33
Le Sultan et la Mort 39
L'Arménie, ma Mère 43
Ce matin froid et banal 49
Des guirlandes pour notre amour 51
C'est déjà l'Automne 53
Ma barque glisse 55


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