Livre numéro 1911
 |   | Poésie et matière |
Titre : | Poésie et matière / auteur(s) : Astour NAVARIAN - (Essai) |
Editeur : | auteur |
Année : | 1953 |
Imprimeur/Fabricant : | Nice, Impr. Meyerbeer |
Description : | In-16, 64 p. |
Collection : | |
Notes : | Introduction par Vahan Malézian |
Autres auteurs : | |
Sujets : | |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 200 francs |
Commentaire :"Souvenir affecteux à mes chers neveaux Nubar et Kévork Chaldjian, amis des arts et des sciences A. Navarian"
Préface L'auteur de cette étude esthétique, ancien professeur de langue et de littérature françaises en Orient, âgé actuellement de 78 ans, n'est pas un inconnu dans les lettres françaises comme poète et comme orientaliste. Il possède déjà un bagage luté raire fort appréciable, et quelques-unes de ses œuvres sont préfacées par d'illustres écrivains, tels que Octave Mirbeau, Claude Farrère, le professeur Henri Lichtemberger, le fin poète Auguste Dorchain, etc. Mon grand ami, le charmant poète A. Navarian est un français d'origine arménienne; il a toujours servi la France avec ferveur et loyalisme. En 1914-15, à Bucarest, rédacteur au «Journal des Balkans», il organisa au théâtre de l'Athénée un grand gala au profit du Train Sanitaire Français, sous .la présidence de l'homme d'Etat éminent Take Ionesco, et le haut patronage de M. Blondel, Ministre de France. En 1915-16, en Russie, il entreprit une série de conférences dans plusieurs grandes villes, exaltant le génie et l'héroïsme français. Puis, de 1916-17, il fut invité à enseigner le français au Lycée Arménien de Nor-Nakhitchévan, près de Rostoff-sur-Don. De 1918 à 1922, on le voit chargé, à Constantinople, du secrétariat à l'Office Franco-Arménien, siégeant à l'Ambassade de France, cumulant, en même temps, le poste d'inspecteur d'Académie pour les écoles subventionnées par la République. M. Navarian, quoique depuis deux ans aveugle, continue jusqu'à présent des travaux littéraires, avec le concours de sa femme dévouée, Mme Virginie née Chaldjian, qui le soutient et lui sert de secrétaire. Depuis quelques années, l'auteur de cette originale et remarquable étude, touffue d'érudition et d'orientalisme imagé, a choisi pour lieu de sa retraite, comme moi-même, la merveilleuse ville de Nice, ce coin pittoresque et séduisant de la Côte d'Azur, dont la douce et apaisante splendeur n'a d'égale nulle part. On rencontre parfois, sur la Promenade des Anglais, ce sympathique et vénérable vieillard, de belle structure, mais un peu triste et rêveur, se promenant à pas lents, une canne blanche à la main. En traçant ces quelques lignes, avec la profonde sympathie' que m'inspirent son beau talent et son noble caractère, je suis heureux de rendre un hommage reconnaissant à cet excellent ami, le délicieux poète du « Soleil d'Automne», qui a traduit en français une bonne partie de mes vers, lesquels paraîtront bientôt à Paris en un volume, sous le titre de « Corbeille Fleurie », avec une préface du grand poète Fernand Gregh, de l'Académie Française. V. MALÉZIAN, ancien avocat, homme de lettres. Nice, le 30 mai 1953. |
Livre numéro 1914
 |   | Poèmes d'Orient |
Titre : | Poèmes d'Orient / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Les Sultanades, Le Soleil d'Automne,Trois Poèmes, Poèmes en prose cadencée |
Editeur : | jouve et cie |
Année : | 1930 |
Imprimeur/Fabricant : | Jouve et Cie, Paris |
Description : | 4 x 19 cm, 160 pages |
Collection : | |
Notes : | Nouvelle édition revue et augmentée, recueil d'ouvrages précédemment parus |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris |
Prix : | |
Commentaire :Les Sultanades, Le Soleil d'Automne,Trois Poèmes, Poèmes en prose cadencée |
Livre numéro 1912
 |   | Trois poèmes : Didina, Idylle vénitienne, Armina |
Titre : | Trois poèmes : Didina, Idylle vénitienne, Armina / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Précédés d'une lettre d'Hélène Vacaresco |
Editeur : | jouve et cie |
Année : | 1929 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. Jouve et Cie, Paris |
Description : | In-18, 36 p |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | |
Commentaire :Texte de la lettreMONSIEUR ET CHER CONFRÈRE, Je viens de lire avec intérêt et émotion l'attachant trio de poèmes que vous avez bien voulu m'adresser. Celui-là m'a surtout retenue où, ressuscitant les temps d'épreuves subies par ma patrie, vous dressez devant nous l'image enchanteresse et douloureuse de Didina. Que de drames pareils au sien se sont déroulés sous nos clairs horizons ! Vous avez su rendre Didina vivante et cent fois pathétique à nos yeux. Je n'ai pas pris moins de plaisir à lire le Calvaire de la petite ARMINA ainsi que votre sombre IDYLLE VÉNITIENNE, datée de Bucarest, et je vous remercie très profondément pour tout ce que vos vers m'ont apporté de ferveur et de beauté. Paris, 1928. Hélène VACARESCO. Nous sommes heureux d'insérer ici les flatteuses appréciations sur le recueil de vers Le Soleil d'Automne du même auteur, que l'illustre poétesse roumaine a tracées sur sa carte de visite : Ravie, vous remercie pour vos beaux poèmes harmonieux et vivants, étonnants de force et de variété et les admire beaucoup. Paris, 1927. Notice de l'Éditeur |
Livre numéro 1910
 |   | Anthologie des poètes arméniens |
Titre : | Anthologie des poètes arméniens / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Lettre-préface de M. Henri Lichtenberger, professeur à la Faculté des Lettres de Paris |
Editeur : | Ernest Leroux |
Année : | 1928 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. de Navarre, Paris |
Description : | In-8° , 243 p., portraits |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Littérature arménienne -- Poètes |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | |
Commentaire :LETTRE – PRÉFACEMon cher poète, Vous n'êtes pas seulement un fin lettré qui parle notre langue comme la sienne propre et manie notre vers avec une virtuosité qu'envierait plus d'un écrivain français. Vous montrez aussi dans ce recueil que vous êtes un patriote en qui vibre l'âme sonore d'un peuple qui, après des catastrophes sans précédent, refuse de désespérer et trouve en lui la force de faire de sa détresse même le thème de chants magnifiques. L'Ar¬ménie martyre ! Chacun sait l'effroyable réalité qu'ex-prime cette formule qui revient si souvent dans votre livre. Le sort de votre patrie fut si tragique et le sang de ses enfants a coulé en flots si abondants que notre pitié lui serait acquise en tout état de cause, même si sa douleur était restée muette. Or il n'en est rien. Dans l'anthologie que vous publiez, cette souffrance s'épan¬che en hymnes splendides, en sanglots émouvants, en méditations funèbres. L'un après l'autre, les poètes inspirés que vous évoquez et auxquels vous donnez la parole exhalent la plainte intarissable de l'Arménie, renouvellent sa protestation contre les bourreaux -et attestent en même temps l'éternelle fécondité d'un peuple hautement doué et qui ne veut pas mourir. A tout instant on songe, en vous lisant, aux beaux vers de Gœthe : Und wenn der Mensch in seiner Quai verslummt, Gebe mir ein Gott, zu sagen, wie ich leide).
Et ainsi, en présence de ce long gémissement qu'exhalé vers le ciel la poésie arménienne, le sentiment qui s'empare de l'auditeur n'est pas uniquement celui de la révolte angoissée contre le triomphe de l'injuste. Devant cette pléiade de poètes qui ont surgi parmi tant de sang et tant de larmes, on ne peut se défendre de l'espoir qu'un peuple tel que le vôtre ne saurait succomber définitivement sous les coups du sort, mais qu'il puisera, dans l'excès même de sa détresse, les énergies qui l'aideront à se relever. Le règne de la force n'a qu'un temps. Les peuples de proie n'opprimeront pas éternellement le faible. Nous voulons garder la foi en un avenir meilleur, où sera reconnu le droit à la vie de tous les peuples qui auront sauvé leur âme de la destruction. Ce jour-là les témoins que vous citez viendront attester l'indéfectible vitalité de votre patrie et la pérennité de son génie. En tressant cette couronne de chants à la gloire de l'Arménie, vous nous avez fait, connaître et aimer ce génie. Et vous aurez contribué ainsi pour votre part à une résurrection que souhaitent de tout cœur ceux en qui reste vivante, à travers les terribles épreuves d'où sort à peine le monde, l'aspiration vers un idéal de liberté et d'humanité. En toute admiration et toute sympathie
HENRI LICHTEMBERGER. Paris, le 14 juillet 1928 |
Livre numéro 1913
 |   | Le Soleil d'automne, poèmes |
Titre : | Le Soleil d'automne, poèmes / auteur(s) : Astour NAVARIAN - Lettre-préface de M. Auguste Dorchain |
Editeur : | P. Balenz |
Année : | 1927 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | In-16, 57 p |
Collection : | |
Notes : | Lettre-préface d'Auguste Dorchain, Introduction |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Poèmes |
ISBN : | |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 4 francs |
Commentaire :Préambule"A la mémoire des Poètes Arméniens massacrés sur la route d'exil (1915)"
Table des matières Lettre-préface I Introduction III Loussa 3 Les Fuchsias 5 Les Coquelicots 7 La Tristesse de la Lune 9 La Chanson de Leyla 13 Symphonie marine 15 Le Harem du Caïd 17 La Belle Rousse 19 Mensonge, Amour et Trahison 21 Djelma la captive 22 Cactus 23. A la Liberté 24 Ode à l'Arménie 25 Mélopée Orientale 29 Le bain de Chaké 31 Tchello 33 Le Sultan et la Mort 39 L'Arménie, ma Mère 43 Ce matin froid et banal 49 Des guirlandes pour notre amour 51 C'est déjà l'Automne 53 Ma barque glisse 55
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