L'auteur | |
![]() | Naissance le 1er mai 1881 à Bardizag (Turquie), décès le 17 septembre 1948. Directeur d'école. Kevork Mesrob (de son vrai nom Der Mesrobian) est né le 1er mai 1881 à Bardizag (actuellement Bahcecik) en Turquie. Kevork fréquente l’école primaire de la ville, puis la « High School » américaine. Avide d’instruction, il est admis au séminaire de Jérusalem où en deux ans et demi il termine un cursus normalement accompli en six ans, après quoi il est nommé professeur à l’Ecole nationale arménienne de Jaffa. Ne pouvant supporter le climat de Jaffa, il rentre à Bardizag. Désirant prendre l’habit ecclésiastique, il entre au Séminaire du monastère d’Armache (25 mm de l’actuelle Izmit) ; à peine un an après son admission, il est ordonné diacre par Mgr Ormanian. En 1908, certains comportements au couvent lui étant étrangers, il quitte l’habit et embrasse la carrière d’enseignant. De 1902 à 1918, Mesrob enseigne l’arménien, la littérature, l’histoire, la géographie dans les écoles primaires de Rodosto, d’Adapazar et de Constantinople ; et aux collégiens, il enseigne l’histoire de la civilisation et de la diplomatie arméniennes. Il rédige parallèlement des articles et tient la correspondance officielle du Patriarcat arménien de Constantinople. Kevork Mesrob est auteur de plusieurs ouvrages (voir ci-dessous) utilisés dans les établissements scolaires de la diaspora arménienne. Reconnu comme historien et apprécié pour ses qualités d’enseignant-pédagogue, comme directeur d’école, il est nommé par le Conseil pédagogique de Constantinople Inspecteur général scolaire de Turquie. Pour ses travaux scientifiques en historiographie, il reçoit la Médaille d’or de l’Académie scientifique de Palerme (Italie), dont il devient membre honoraire.
En 1922, suit au retrait de l’armée grecque de Turquie, Kevork Mesrob émigre en Bulgarie et s’installe à Plovdiv. Il devient rapporteur de la Commission des réfugiés arméniens en Bulgarie. En 1922, il ouvre à Plovdiv l’internat « Mesrobian djémaran ». Deux ans après, pour des raisons qui nous sont inconnues, l’établissement est transféré à Pavlovo, un quartier de la capitale Sofia. En quelques années, la réputation du « Djémaran » passe les frontières du pays. L’établissement reçoit des pensionnaires de Yougoslavie, de Roumanie, de Grèce, de Turquie et du Proche-Orient ; des orphelins du génocide de 1915 sont admis à titre gracieux. « Mesrobian djémaran » est reconnu par le ministère de l’Éducation nationale de Bulgarie, avec quatre classes de primaire, trois classes de collège et cinq classes de lycée. En 1938, suite à des machinations financières, le bien immobilier est liquidé en adjudication et l’institution cesse ses activités. Mesrob continue à professer dans les écoles arméniennes du pays (à Haskovo, à Bourgaz) jusqu’à sa décès le 17 septembre 1948, à Sofia.
1. «Քրիստոնեութան մուտքը ի Հայաստան Գր. Լուսաւորիչէն առաջ» (1910) Par ailleurs, Kevork Mesrob est auteur de nombreux articles philologiques, folkloriques, bibliographiques, et d’articles traitant de l’histoire de l’Église arménienne… parus dans la presse arménienne : «Բիւրակն» (1897-1898), «Արեւելեան Մամուլ» (1896-1900), «Փունջ»(1897-1899), «Արեւելք» (1903-1905), «Հանրագիտակ» (1899), «Սուրհանդակ», «Մանզումէի Էֆքեար», «Նոր լուր», «Նոր կեանք», «Ազատամարս», «Հայ գրականութիւն», «Բիւթանիա», «Հայ դպրոց», «Հայրենիք» (օրաթերթ ու ամսաթերթ), «Հայ կոչնակ», «Հայ խօսնակ», «Աւետաբեր», «Հայ պատանի», եւայլն, ինչպէս նաեւ Թէոթիկի «Հայկաշէն», «Հանրագիտակ» տարեցոյցները: |
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