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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Edouard MARDIROSSIAN
( n. 1943 )

L'auteur

Edouard MARDIROSSIAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 31 août 1943 à Vienne (Isère, France).

Edouard MARDIROSSIAN est journaliste dans la presse arménienne depuis 1965 et chargé de la rubrique sportive dans différents médias communautaires à partir de 1987. Le goût du sport lui a été transmis par son père Meguerditch (1912-1960), qui a pratiqué différents disciplines (football, athlétisme) au sein de Homenetmen à Antilias, au Liban.

Adresse : 16 rue du 24 avril 1915 - 69150 Décines
Téléphone : 04 72 02 05 00


Contact :

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Livre numéro 2430
Edouard MARDIROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Décines-Charpieu - De la préhistoire à nos jours
 
Titre : Décines-Charpieu - De la préhistoire à nos jours / auteur(s) : Edouard MARDIROSSIAN -
Editeur : Mardirossian
Année : 2019
Imprimeur/Fabricant :
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Histoire de la ville de Décines
ISBN : 9782952012126
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 25,00 euros

Commentaire :

C'est grâce à un « oiseau rare », si on reprend les termes de Pierre Moutin, maire honoraire de Décines-Charpieu et auteur de la préface du livre, qu'a été comblé « un immense trou noir ». Édouard Mardirossian livre un ouvrage historique remarquable relatant l'histoire de cette commune depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours.
« L'idée d'éditer ce livre est née lors d'une rencontre avec mes amis qui se plaignaient du manque d'un ouvrage relatant le passé agricole de notre territoire », confie l'auteur de cet ouvrage illustré de 189 pages. « J'ai pris le défi au sérieux et me suis lancé pendant cinq ans dans une recherche passionnante et éprouvante. »
Descendant de rescapés du génocide des Arméniens et passionné d'histoire, Édouard Mardirossian s'est plongé dans les Archives du Rhône et de l'Isère ainsi que dans les fonds d'autres institutions, remontant jusqu'à l'époque gallo-romaine pour faire ressurgir tout le passé agricole de la cité avant l'ère industrielle. C'est ainsi qu'il a par exemple été amené à explorer la paysannerie depuis le Moyen-âge ou les propriétaires terriens sous Louis XV.
Paru en octobre 2019, « Décines-Charpieu. De la Préhistoire à nos jours » est appelé à devenir le livre de référence sur cette commune. Le lecteur parcours facilement les pages de cet ouvrage écrit d'une plume légère et riche en photographies, cartes et reproductions d'archives. À la fin, une riche bibliographie permet aux plus avertis de poursuivre leurs enquêtes et d'approfondir leurs connaissances de ce territoire.
Pour nous resituer dans le temps et l'espace, le livre commence très par une chronologie étendue sur quatre pages suivie de l'étymologie du nom Décines et d'un survol géographique, avant de poursuivre par une intéressante histoire liée au fameux Menhir appelé également Pierre-Fritte, Pierre-Fiche ou Pierre-Frette. Ce mégalithe de granit de 3,60 mètres de long sur 1,10 mètres de large se dressait jadis la pointe sous terre en position perpendiculaire. Sur décision de la municipalité, ce bloc de plusieurs tonnes apparemment doté de vertus (il paraît que les femmes stériles venaient demander la fécondité en s'accroupissant sur ce monolithe), est installé en août 1994 sur la place Stépanavan. Pour rappel, un pacte de jumelage a été signé le 11 avril 1992 entre la ville de Stépanavan (Lori) et la Ville de Décines.
J'invite vivement les lecteurs à découvrir les différents sujets traités et à apprécier la richesse historique, culturelle, patrimoniale et industrielle de cette commune. Dans le chapitre « Une population plurielle », on découvre par exemple qu'aux côtés des Arméniens, un grand nombre d'étrangers - des Russes blancs, des Portugais, des Polonais, des Grecs, des Italiens, des Kalmouks, des Gitans, des Manouches, des Espagnols, des Annamites et des Pieds-noirs - sont venus travailler dans les diverses industries de la région, notamment dans la fabrication de soie artificielle.
On ne peut que saluer la démarche scientifique et les qualités d'analyse du chercheur Édouard Mardirossian qui est parvenu à retracer avec beaucoup de clairvoyance l'histoire d'une commune dans toutes ses composantes, de la Préhistoire à nos jours, ce qui n'était pas une mince affaire.

Table des matières

Préface5
Avant-Propos9
Chronologie11
Étymologie15
La plaine du Velin17
Le menhir21
Les sites religieux27
La végétation et les cultures à l'âge du bronze37
Premières habitations gallo-romaines39
La paysannerie depuis le Moyen-Âge43
Les propriétaires terriens sous Louis XV63
• Les registres paroissiaux65
• Le cadastre de 181267
Les cours d'eau73
• Le canal de Jonage73
• La Rize78
Du village rural à l'ère industrielle83
• La Société générale des films84
• Gifrer et Barbezat86
• L'usine de la Soie95
• Normacem103
Population plurielle107
Une fortification sur le Moléron au Moyen-Âge121
La révolution de 1789127
• Les réquisitions sur les cultures129
• L'Arbre de la Liberté131
Des Décinois au service des armées de Napoléon 1er133
Le camp des manœuvres militaires de 1843137
La Guerre 1914-1918 et la vie des cultivateurs141
La Seconde Guerre mondiale et la Résistance145
• La rafle des Juifs146
• Les hydravions du Grand Large147
Informations administratives151
• Démographie155
• Changement de département157
Lm maires161
La mairie et l'école au XIXe siècle167
Les transports en commun175
• Chemin de fer de l'Est de Lyon175
• La ligne 16178
Bibliographie183


Livre numéro 1863
Edouard MARDIROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Le monde de Kharpert
 
Titre : Le monde de Kharpert / auteur(s) : Edouard MARDIROSSIAN - Dictionnaire encyclopédique
Editeur :
Année : 2013
Imprimeur/Fabricant : Publi-concept, Décines-Charpieu
Description : 21 x 28 cm, 196 pages, cuverture illustrée en couleurs, 6 cartes et 310 illustrations, dont 54 en couleurs, réalisées par l'auteur entre 2003 et 2010
Collection :
Notes : Bibliographie pp. 190-195 : Sources en langue arménienne (71), Sources autres langues (86) ; 1731 articles, dont 945 lieux géographiques et 731 personnages
Autres auteurs :
Sujets : Mémoire vivante des Arméniens de Kharpert (Arménie occidentale) et des environs
ISBN : 9782952012119
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 22,00 euros

Commentaire :

Vente chez l'auteur


KHARPERT EN BREF

Kharpèrt, dont la signification souvent évoquée est « château de pierre », était dénommée « Khar » par les Hittites au IIème millénaire avant Jésus-Christ pour désigner un axe routier, qui fut utilisé durant de longs siècles. On rajouta « Pèrt » lorsqu’une forteresse y fut construite, sans doute, à l’époque du royaume d’Ourartou (IX ème-VIIIème siècle av. J.-C.). L’armée byzantine, dont une garnison fut installée dans la ville sous le commandement du général d’origine arménienne Pilardos Varaj-nouni, subit face aux Turcs une lourde défaite à Manazkèrt (1071). Dès lors, Kharpèrt fut placée sous la domination d’autres puissances étrangères, dont les Mongols en 1236, les Perses en 1507 qui dévastèrent la ville, et les Turcs en 1515, multipliant les persécutions et les campagnes d’islamisation. Les Arméniens préférèrent alors s’exiler à l’Ouest de l’empire. Rattachée au vilayet de Sivas au XVIII siècle puis de Diyarbakir en 1834, la province compta 8.000 familles arméniennes en 1800 et 6.000 en 1850, avant la création de son propre vilayet en 1878.
Le vilayet (province) de Kharpèrt réunissait en 1847 certaines régions de Diyarbakir, Sivas et Marach ; celle de Malatya fut rattachée au milieu des années 1880 - tandis que les districts d’Arghana et de Palou devaient s’en détacher - et le Dersim en 1888. En 1913, la province s’étend sur 37.800 km2 et compte 575.000 hab. au début du XXèrae siècle, dont une majorité d’Arméniens (204.000 en 1912, 35.000 en 1921 ), mais aussi des Turcs, des Kurdes Kizilbaches, des Assyriens et des Grecs. Les districts peuplés en majorité d’Arméniens étaient Khozath, Kezelkilissa, Medzguèrt, Tcharsandjak, Tchemechgatzak et Ovadjik pour la région du Dersim ; Akn, Arapkir, Kharpèrt, Gabanmadèn et Pou-tourké pour Mamouret-ul-Aziz ; Aghtjatagh, Péhésni, Hisni-Mansour, Malatya et Kiakhtha pour Malatya. Son chef-lieu est Kharpèrt puis Mézré (Mamouret-ul-Aziz) à partir de 1867. Située dans la chaîne des montagnes du Taurus, la région a son point culminant au mont Akbaba (3.449 m) et est arrosée par l’Euphrate essentiellement et par ses affluents, ainsi que par le lac Dzovk (auj. Hazar). La polyculture, le commerce et l’artisanat constituaient dans la région l’essentiel de la vie économique des Arméniens ; certaines familles créèrent des entreprises de soieries et de machines agricoles dont le rayonnement, pour certaines d’entre elles, dépassa les frontières de l’empire.


Article Zmrouthe Aubozian, France-Arménie, numéro 401, Octobre 2013

Il aura fallu à l'auteur, par ailleurs rédacteur à France Arménie, une quinzaine d'années pour compiler ce dictionnaire encyclopédique. Si la bibliographie consultée a été abondante, ce sont les souvenirs - souvent plus riches d'informations - relatés par les auteurs natifs de Kharpèrt, qui ont été privilégiés. Fondée en 2000-1800 avant J.-C., la ville de Kharpèrt (sud-est de l'Asie Mineure) était peuplée avant la Première Guerre mondiale de 4 248 Arméniens pour 8 736 Turcs. Elle possédait 7 églises, un collège des Mekhitaristes et 7 écoles fréquentées par 1 400 élèves. La vie culturelle y était active. M. Mardirossian - dont la famille est originaire de Kharpèrt - ne se contente pas de donner les noms des villages et lieux géographiques dépendant de cette province, ni des personnalités issues de cette région ou étrangères y ayant exercé une activité humanitaire. Il traite également de la vie quotidienne des Arméniens : fêtes religieuses, évènements familiaux, costumes, flore, faune, divisions administratives, enseignement scolaire par les missionnaires américains... On apprend ainsi l'appellation arménienne des multiples variétés de raisins spécifiques à chaque village. Illustré de portraits, de photos de groupes, de bâtiments ou encore de villages, il n'est nul besoin d'avoir une ascendance de Kharpèrt pour consulter l'ouvrage.

Zmrouthe Aubozian


Livre numéro 473
Edouard MARDIROSSIAN --- Cliquer pour agrandir Sportifs arméniens, Un siècle de palmarès
 
Titre : Sportifs arméniens, Un siècle de palmarès / auteur(s) : Edouard MARDIROSSIAN - Préface de Youri Djorkaeff
Editeur : auteur
Année : 2003
Imprimeur/Fabricant : Décines-Charpieu (16 rue du 24 avril 1915, 69150)
Description : 143 p. : 250 ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm x 22 cmet noir et blanc
Collection :
Notes : Bibliogr. p.142-143
Autres auteurs :
Sujets : Sportifs -- Arménie -- Biographies -- Dictionnaires
ISBN : 2952012105
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 28,00 euros

Commentaire :

Préface

Le B.A.-ba d'un footballeur, c'est d'avoir les pieds sur terre. Après, s'il travaille bien, il peut devenir champion du monde. Pour son encyclopédie, Edouard Mardirossian ne pouvait pas en rester au B.A.-ba. A moins d'être soudoyé par André Agassi ou Alain Boghossian. Non, il fallait déjà qu'il aille jusqu'à la lettre D ne serait-ce que pour citer ... Jean Djorkaeff (Tchouki pour ses fans) et à la lettre K pour Kasparov et P pour Alain Prost et ainsi de suite, pour n'oublier personne de A jusqu'à Z.

Ce qui est intéressant dans cet ouvrage, c'est qu'à divers degrés de célébrité, tous les sportifs cités sont de très haut niveau et qu'ils ont engrangé les titres et les médailles, les places sur les podiums et cela dans toutes les disciplines sportives.

Quelles que soient les couleurs nationales qu'ils défendaient, ils ont fait la fierté des Arméniens du monde entier.

Il faut féliciter Edouard Mardirossian pour le travail remarquable qu'il a réalisé. Il est évident qu'il ne s'est pas contenté de consulter des archives ou de lire des biographies pour arriver à ce résultat. Ce Palmarès des palmarès est le fruit de longues années de journalisme sportif au service de la communauté arménienne de France.

Et pour revenir au ton facétieux du début de cette préface, je conseille au lecteur de passer très vite à la lettre P pour découvrir que "Plongeon" est un sport aquatique qui consiste à se lancer dans l'eau. Edouard, tu t'es lancé dans une entreprise folle et tu as réussi.

Youri Diorkaeff


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