Pourriez-vous jamais croire que les trois affirmations choquantes du Christ au cinquième chapitre de l'évangile selon Matthieu pourraient résoudre et régler bien des questions auxquelles est confronté l'homme moderne, aux vingtième et vingt-et-unième siècles ? Pouvez-vous imaginer quelqu'un vous dire : « Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs » ? Il semble que cela demanderait un amour impossible.
Les suggestions suivantes semblent tout aussi impossibles (pour ne pas dire plus) : « Que si ton œil droit est pour toi une occasion de péché, arrache-le..., coupe ta main et jette-la loin de toi : car mieux vaut pour toi que périsse un seul de tes membres et que tout ton coips ne s'en aille pas dans la géhenne. »
Pour bon nombre d'entre nous, ce genre d'exhortation paraît totalement absurde. Non seulement est-elle apparemment impossible à mettre en pratique, mais on se sent pris dans un filet de contradictions.
Néanmoins, un chrétien libre de tout scepticisme en vient à la conclusion que ce commandement n'est pas impossible à pratiquer, bien qu'il paraisse être une des affirmations paradoxales de la Bible. Puisque c'est le Christ qui nous a commandé d'aimer nos ennemis, cela doit se faire.
Et nous pouvons le faire. Le Christ n'exige jamais l'impossible