Retour à l'Index des auteurs    Accueil
Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Herbert Adams GIBBONS
( 1880 - 1934 )

L'auteur

Herbert Adams GIBBONS --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 8 avril 1880 à Annapolis (Maryland, USA), décès le 7 aout 1934 en Autriche

Journaliste américain qui a surtout écrit sur la politique internationale et le colonialisme européen au début du XXe siècle. Il est principalement connu pour ses livres, "La nouvelle carte de l'Asie", "La nouvelle carte de l'Afrique" et "La nouvelle carte de l'Europe". Il est également connu pour son étude fondamentale, "The Foundation of the Ottoman Empire", qu'il a écrite à Istanbul au début du XXe siècle.
Entre 1908 et 1934, Gibbons était un correspondant étranger pour plusieurs grands journaux de New York. Il fur en poste en Grèce, en Espagne, en Turquie, en Afrique et en Chine. Ses écrits ont été syndiqués dans quatre-vingts journaux aux États-Unis.
Gibbons et sa femme ont tous deux vu les effets du génocide arménien d'avant la Première Guerre mondiale et du génocide grec et sont crédités d'avoir sauvé de nombreuses vies en 1909.

ligne
Livre numéro 1370
Herbert Adams GIBBONS --- Cliquer pour agrandir L'extermination des Chrétiens d'Orient - Faits, documents et témoignages anglais et américains
   
Titre : L'extermination des Chrétiens d'Orient - Faits, documents et témoignages anglais et américains / auteur(s) :
Editeur :
Année : 1922
Imprimeur/Fabricant : P. Rhévoz, Paris
Description : 12,5 x 19 cm, 120 pages
Collection :
Notes : Ouvrage sans nom d'auteur, recueil de textes et documents anglais et américains
Autres auteurs : Herbert Adams GIBBONS [contribution] -
Sujets : Chrétiens d'Orient -- Déportation des Grecs -- Génocide arménien 1915
ISBN :
Prix :

Commentaire :

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

I. TEMOIGNAGES ANGLAIS
Exposé de M. T. P. O'Connor, p. 10
Appel de l'Archevêque de Canterbury, p. 26
A la Chambre des Communes, p. 28
Un terrible récit, p. 31
Déclaration de M. Chamberlain, p. 35
Nouveaux témoignages, p. 44
La politique d'Angora, p. 52
A la Chambre des Communes (22 mai 1922), p. 61
D'accablantes précisions, p. 64
L'opinion britannique, p. 71

Il. — QUELQUES TÉMOIGNAGES AMÉRICAINS
Le Dr Ward, p. 84
Extraits du Journal du Dr Mark H. Ward. 1921, p. 89
Miss B. Bannermann Murdoch et M. I. M Knapp, p. 106
Le Dr Herbert Adams Gibbons, p. 108
Miss Ethel Thompson, p. 109

CONCLUSION, p. 117


INTRODUCTION
Les sévices et les persécutions des Turcs contre leurs sujets chrétiens appartiennent à ce point au domaine de l'histoire que leur répétition a fini par ne plus intéresser l'opinion publique européenne, perpétuellement avide d'inédit. Les hécatombes de la Grande guerre semblent avoir, d'autre part, par leur effroyable ampleur, émoussé la révolte humaine contre la mort. Nous vivons en un siècle où la vie n'est plus apparemment qu'un incident. Il faut attribuer sans doute à cette résignation désespérée d'une humanité qui accepte l'immolation, l'indifférence avec laquelle la presse continentale a réduit au minimum les informations qui lui parvenaient d'Asie Mineure sur les massacres dont les chrétiens étaient victimes. A quoi bon s'encombrer de dépêches qui ne captivent plus les lecteurs blasés ? Les chrétiens ont toujours été massacrés en Turquie. Ils continuent et voilà tout. Le problème est cependant plus grave que les observateurs superficiels se l'imaginent. Il ne s'agit pas, cette fois, de ces cruautés isolées
sporadique dont l’ottomanisme a régulièrement taché les pages de son histoire, mais d'un plan systématique d'extermination qui vise à faire totalement disparaître les éléments chrétiens d'Asie Mineure.
L'Europe, qui, diplomatiquement, n'a pas réussi, un demi-siècle, à assurer la garantie, par traités, le ces minorités, peut-elle, aujourd'hui, que victorieuse, elle a fait courber la tête aux impérialismes tyranniques, tolérer que les vaincus non seulement continuent, amplifient leur action destructrice ?
Les Turcs et leurs amis cherchent une excuse en invoquant les cruautés commises par les Grecs lors de leur occupation de Smyrne, mais il n'y a aucun parallèle à établir entre des mouvements regrettables mais accidentels et la mise en oeuvre méthodique d'un plan éternel d'annihilation totale. L'excitation de la guerre fait perdre parfois le contrôle de leurs actions aux hommes mais tout ce que l'on sait de l'administration grecque des territoires occupés est à l'éloge de son libéralisme et de sa tolérance. Les plus grandes puissances ont à leur passif des gestes de nervosité, mais nulle n'a jamais même conçu ce que les Turcs ont exécuté de sang-froid.
On en jugera par les documents qu'on trouvera ci-après et qui ont été pour la plupart empruntés aux comptes rendus du Parlement britannique et aux rapports officiels.
Dans son éditorial, du 16 mai 1922, le Times, qui, sous la direction du regretté lord Northcliffe, n'était pont suspect de servir la politique de M. Lloyd George écrivait :
« Des milliers de grecs d'Anatolie ont été déportés à de leurs demeures par les kémalistes, ont souffert de cruelles privations durant leur marche longue et apparemment sans but et ont été finalement, par Kharpout et Diarbekir, envoyés vers l'est, mourant par milliers sur les routes.
« Ces rapports ont une douloureuse similitude avec les rapports dûment vérifiés sur les terribles souffrances endurées par les Arméniens déportés pendant la grande guerre.
« Cela ne peut que provoquer de l'affliction même en un temps où les incommensurables souffrances de l'Europe orientale semblent avoir presque épuisé les facultés de sympathie humaine. De telles choses ne devraient pas être et il est nécessaire d'enquêter sur les mobiles qui ont conduit à cette extrême détresse.
« Les massacres et déportations des Arméniens durant la grande guerre furent dus à la barbare conception des Turcs d'annihiler, ce faisant, un peuple dont les chefs avaient montré une chaude sympathie pour les ennemis de la Turquie. Ils y furent encouragés par les Allemands qui, durant la guerre, piétinèrent délibérément les principes humanitaires.
« Les kémalistes appliquent aujourd'hui les mêmes procédés et les mêmes méthodes à l'égard des communautés qui portent le nom de grecs en Asie Mineure. Ils y sont encouragés par leur isolement de l'Europe par leur association avec un régime qui, en Russie, outragé tous les dogmes de l'humanité. Cela doit faire l’objet d'une très sérieuse enquête. »
L'opinion publique anglaise, quoique mieux avertie qu’une autre, par la place dont disposent ses journaux, ne s’est sérieusement émue que lorsque des témoignages - en l'espèce américains — sont venus lever les doutes de partialité. On s'est alors rendu compte de ['ampleur du drame et de courageuses et généreuses personnalités ont élevé la voix pour attirer l'attention des hommes d'État britanniques.
La question est aujourd'hui jugée en Angleterre sur des documents probants. Elle le sera, nous en sommes certain, également, demain, quand le reste de l'Europe saura la barbarie sans nom du gouvernement kémaliste.


Livre numéro 990
Herbert Adams GIBBONS --- Cliquer pour agrandir La Page la plus noire de l'histoire moderne. Les derniers massacres d'Arménie. Les responsabilités
 
Titre : La Page la plus noire de l'histoire moderne. Les derniers massacres d'Arménie. Les responsabilités / auteur(s) : Herbert Adams GIBBONS - Traduit de l'anglais
Editeur : berger-levrault
Année : 1916
Imprimeur/Fabricant : henri durville paris
Description : 11 x 17,5 cm, 48 pages
Collection :
Notes : N 92 de : Pages d'histoire 1914-1915
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien (1915-1916)
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 40 centimes

Commentaire :

Avant-propos

Et le Seigneur dit à Caïn: « Où est Abel, ton frère? » — Et Caïn répondit: « Je ne sais pas; suis-je donc le gardien de mon frère? »
(GENÈSE, Ch. IV, v. 9.)
La guerre qui a éclaté en août 1914, a progressivement entraîné plusieurs nations, grandes ou petites, qui au début n'y participaient pas. D'autres, pareillement grandes ou petites, cherchent encore à garder une neutralité officielle, mais se sont trouvées engagées dans des controverses diplomatiques avec les deux groupes belligérants.
Sauf l'Amérique du Sud, tous les continents ont envoyé des contingents combattre en Europe. Les destinées de l'Afrique, de l'Asie et de l'Australie sont en jeu; celles de l'hémisphère occidental seront, bien avant la fin de la guerre, influencées par le drame européen dans leur vitalité même. Nous pouvons donc sans exagération dire que cette guerre, provoquée par l'ultimatum de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, est une guerre mondiale. Et, parce qu'ils sont encore au plus fort de l'action ou trop émus de sympathies 01 d'antipathies, belligérants et spectateurs ne son ni les uns ni les autres en situation de se former. un jugement définitif sur les nombreux problèmes qui provoquèrent la lutte, pas plus que su les divers sujets de controverses qui ont sûrs comme conséquences du conflit, soit entre belli gérants, soit entre belligérants et neutres.
Devons-nous cependant garder cette attitude d'attente, au point de suspendre TOUT jugement sur TOUS les événements survenus depuis août 1914 jusqu'à cette fin d'année?
Les hommes, au fond de leur cœur, ne son pas indifférents ni sourds aux appels des innocentes victimes et des désespérés. S'il en étai ainsi, nous aurions vraiment toute raison d croire qu'il ne reste plus rien de nos vingt siècle de civilisation chrétienne. Que certains effet soient discutables et certains événements obscurs, que certaines accusations et contre-accusations ne puissent être précisées, soit. Mais il en est d'autres qui peuvent l'être d'ores et déjà.
Tel est le cas pour les massacres des Arméniens de Turquie. Le forfait est bien nettement prouvé; les responsabilités peuvent être, au jour d'hui même, définitivement établies; un appel peut être fait à l'humanité en faveur de ce qui reste encore de la race arménienne dans l'Empire Ottoman.
Je juge donc utile et indispensable, puisqu'aucun soupçon d'intérêt politique ne peut m'atteindre, d'attirer en ce moment l'attention du monde sur des crimes qui constituent la page la plu. noire de l'histoire moderne. Je publie les faits et je signale les responsables.
Herbert Adams Gibbons. Paris, le 1er Décembre 1915.


Livre numéro 989
  The Blackest page of modern history, events in Armenia in 1915, the facts and the responsabilities
 
Titre : The Blackest page of modern history, events in Armenia in 1915, the facts and the responsabilities / auteur(s) : Herbert Adams GIBBONS -
Editeur : New York and London, G. P. Putnam s sons
Année : 1916
Imprimeur/Fabricant :
Description : In-16, 71 p.
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :


ligne

  Retour à l'Index des auteurs