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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Jean BOISSIEU
( 1922 - 2009 )

L'auteur

 
Naissance le 8 juin 1922 à Le Chabon-Feugerolles (Loire, France), décès le 8 juillet 2009 à Marseille (Bouches-du-Rhône, France).

Jean Boissieu, trente ans de journalisme dans le même quotidien marseillais, prétend ne pouvoir respirer qu'au sud de Lyon. Touche-à-tout, de double formation littéraire et scientifique, il se passionne tout autant pour l’œnologie que pour le théâtre, la peinture et l'énergie atomique.

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Livre numéro 111
Jean BOISSIEU --- Cliquer pour agrandir Quand Marseille tenait les clés de l'Orient
 
Titre : Quand Marseille tenait les clés de l'Orient / auteur(s) : Jean BOISSIEU -
Editeur : Fayard
Année : 1982
Imprimeur/Fabricant : Imprimeries Aubin, Poitiers
Description : 14 x 22 cm, 290 p., couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Marseille -- Orient -- Histoire
ISBN : 2213011206
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix : 65 FRF

Commentaire :

1871-1939: Quand Marseille tenait les clés de l'Orient et les laissait glisser dans la mer... Une époque haute en couleurs avec toutes sortes de personnages pittoresques: des poissonnières et des peseurs-jurés, des poètes et des peintres, des hommes d'affaires aventureux et des dames dévotes, sans oublier des mauvais garçons. Les Marseillais, qui rêvent de voir leurs produits faire le tour du monde, fabriquent des tuiles, des huiles et du savon, chargent leurs navires tandis que les caravanes de sucre partent vers les marchés persans.

Mais derrière la façade ensoleillée des apparences, ici comme dans le théâtre de Marcel Pagnol, le drame affleure toujours sous la comédie. Marseille, perdant progressivement ses pouvoirs de décision, est réduite à n'être plus qu'un lieu de passage alors qu'elle aurait dî devenir un grand centre industriel et commercial. Ce n'est pas un hasard si la période que retrace ce livre se situe entre deux actes de violence: le coup de grâce tiré dans la nuque du communard Gaston Crémieux, fusillé sur la pelouse de l'impératrice Eugénie, au jardin du Pharo; et la rafale de balles qui abattit, sur la Canebière, le roi Alexandre de Yougoslavie et le ministre Louis Barthou.


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