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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Méroujan BARSAMIAN
( 1883 - 1944 )

L'auteur

 
Naissance le 8 octobre 1883 à Akn (Turquie), décès le 16 octobre 1944 à Paris (France).

Arrive en France en 1922
Romancier. - Poète. - Fondateur des "Cahiers de France".

Frère de Meguerditch Barsamian (1886-1965).

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Livre numéro 1611
  Les poètes dans l'arche de Noé (anthologie)
 
Titre : Les poètes dans l'arche de Noé (anthologie) / auteur(s) : Méroujan BARSAMIAN - Anthologie publiée par Méroujan Barsamian, avec 51 illustrations originales au pinceau de Vaé
Editeur : Chanth. Arts et Lettres
Année : 1933
Imprimeur/Fabricant : Paris (5, rue des Gobelins) : Impr. de Navarre
Description : 1 vol. (94 p.) ; in-8
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes -- Anthologie
ISBN :
Bibliothèques : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix :

Commentaire :


Livre numéro 1610
Méroujan BARSAMIAN --- Cliquer pour agrandir Le Feu assouvi, poèmes
 
Titre : Le Feu assouvi, poèmes / auteur(s) : Méroujan BARSAMIAN -
Editeur : eugène figuière
Année : 1928
Imprimeur/Fabricant : Impr. Le Croquis
Description : In-16, 64 p.
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 9 francs

Commentaire :


Livre numéro 1739
Méroujan BARSAMIAN --- Cliquer pour agrandir L'homme et la femme
 
Titre : L'homme et la femme / auteur(s) : Méroujan BARSAMIAN - préface de Fernand Gregh
Editeur : Paris : Fast
Année : 1925
Imprimeur/Fabricant : Imprimé à Pisc
Description : 31 p. ; in-4
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 5 francs

Commentaire :

Préface

LES POESIES, ou plutôt les proses rythmées de MÉROUJAN BARSAMIAN sont, certes, des plus ardentes; mais elles sont d1 une parfaite santé: c’est le désir viril qui s’exprime ici, le plus chaudement, mais le plus nor¬malement. En ce temps ou la jeune littérature se com¬plaît dans l'étude du vice, voici un " phénomène „: un homme amoureux d'une femme. Grâces lui' soient rendues !
Il nous tire un instant de cette atmosphère interlope ou baignent tant décrits contemporains; nous retrouvons, après de molles ténèbres empoisonnées, le coup de soleil de la naturelle oaristys. On lira ici, dans les laisses de prose qui rappellent les versets bibliques, toute la poésie brûlante et fleurie de /' Orient, ce mélange d'odeurs de rosés et de pastilles du sérail que nous respirons dans les vers arabes ou persans et qui est si entêtant pour nous autres Occidentaux. Pourtant MÉROUJAN BARSAMIAN est un des poètes de cette lointaine Arménie qui, nourris de notre poésie, pleins de Hugo ou de Verlaine, nous font souvenir qu’en dépit des climats et des races, il y a un nescio quid, un fonds commun par quoi dans F humanisme universel tous les hommes se rejoignent et sont frères. Accueillons fraternellement ce chant du désir, rauque comme un sanglot et doux comme un roucoulement.
FERNAND GREGH.


Livre numéro 1738
Méroujan BARSAMIAN --- Cliquer pour agrandir Elle et moi
 
Titre : Elle et moi / auteur(s) : Méroujan BARSAMIAN - préf. par Mme Gabrielle Réval ; Introd. et trad. par Serge d'Herminy
Editeur : Paris : E. Figuière
Année : 1922
Imprimeur/Fabricant : Paris, Imprimerie Lang, Blanchon et Cie
Description : 151 p. ; in-8°
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Poèmes
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 5,75 francs

Commentaire :

Introduction

Méroujan Barsamian est l'un des plus jeunes poêles contemporains de l’Arménie; il est même le plus jeune parmi ceux qui, grâce à un effort constant et une production d'œuvres remarquables, se sont fait un nom dans la littérature arménienne; aussi bien peut-on dire avec Corneille que la valeur n'a pas attendu le nombre des années pour créer une auréole autour de lui, puisque, à peine âgé de trente-six ans, il est déjà considéré comme l'un des chantres les plus vibrants de l'Amour.
Originaire de l’Arménie Euphratienne, né en 1886 à Akn, ville particulièrement favorisée par les Muses, qui donna à l'Arménie une pléiade de poètes, Méroujan Barsamian se rendit à Constantinople à un âge très tendre pour y faire ses éludes. Plus tard, au Collège d'Armache, il fit de fortes humanités arméniennes secondées par l'étude approfondie des lettres françaises.
Dès sa sortie de ce second établissement scolaire, Méroujan Barsamian, à peine âgé de 17 ans, se fait remarquer par des traductions en arménien des écrivains français, et plus particulièrement d'Armand Silvestre et de Richepin. Puis il prépare une anthologie des poètes et prosateurs français, avec une notice critique sur chaque auteur.
A partir de cette époque, Méroujan Barsamian fait preuve d'une étonnante fécondité. En quelques années, il publie plusieurs volumes, tous imprégnés de celte poésie à la fois délicate et passionnée dont on verra quelques modèles dans les pages suivantes. Mais, pour donner un plus vaste champ d'action à son activité littéraire et artistique, il commence la publication de la revue Chanth, organe littéraire et artistique qui, de 1911 à 1919, fut l'un des premiers périodiques illustrés en langue arménienne.
Méroujan Barsamian est l'un des poètes dont on a le plus parlé dans les journaux et les revues arméniens. Sa façon de concevoir les sentiments humains, ainsi que sa manière de les exprimer, a été très critiquée dans la presse, où ses admirateurs se sont révélés aussi nombreux que ses détracteurs. Ces derniers lui reprochaient surtout d'être absent de ses poèmes, autrement dit d'être trop objectif et pas assez subjectif, de ne pas sentir ce qu'il exprimait dans une langue magique. Ses admirateurs, par contre, soutenaient non seulement la présence réelle du poète dans ses poèmes et sa subjectivité, mais ils affirmaient encore que peu de poètes ont été d'une sensibilité aussi extrême et d'une délicatesse aussi fine; que le cœur du poète saigne, sa chair sanglote, son âme se livre aux affres de l'angoisse dans tous ses poèmes, pour s'en convaincre il suffit de lire quelques pages de ses Angoisses et de son Aria. Ce sont là des poèmes d'une grande allure, traités largement, sentis avec une violence presque brutale et écrits dans une langue aussi élevée qu'élégante. Il est juste d'ajouter que tous les critiques sont d'accord pour reconnaître dans ses écrits un soin méticuleux de la forme. De toutes ses poésies, grâce au choix des mots et des expressions, ainsi qu'à l'ordre qu'elles occupent dans ce livre, découlent une musique et une harmonie, qui en font effectivement la langue des dieux.
Il semble que de tous les auteurs arméniens, Barsamian est celui qui a le plus profondément subi l'influence des lettres françaises. En parcourant les pages qui vont suivre, on s'apercevra que les auteurs préférés du poète ont dû être Baudelaire, Verlaine, Richepin, Haraucourt, Prévost et même Henri Barbusse. Nombre des poèmes de ce recueil ne sont pas encore publiés en arménien. L'auteur, devenu très difficile envers l'Art et envers lui-même, ne livre plus ses œuvres au public qu'après mûre réflexion et une longue incubation, mais il a bien voulu autoriser de faire, pour cette traduction, un choix parmi les cinq cents pièces publiées ou encore manuscrites. L'auteur de ces lignes, désireux de présenter au public français l'un des artisans de la Pensée Arménienne, a choisi quarante Je ce» poèmes et les a traduits.
Quelques autres poèmes, traduits par d’autres, ont été ajoutés à la fin de ce volume.

SERGE D'HERMINY. Paru 1922.


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