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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Musique
Instruments traditionnels arméniens

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Davoul
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Davoul
Sorte de grosse caisse.

Dhol --- Cliquer pour agrandir

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Dhol
Le plus populaire et le plus usité des instruments à percussion, le dhol est en forme de tambour ; il a une profondeur presque égale à son diamètre ; une peau de chèvre ou de veau recouvre chaque face. Ces peaux sont tendues par des cordes et se frappent avec les mains, l'instrument étant tenu sous le bras. L'importance du dhol est primordiale du point de vue rythmique dans les ensembles instrumentaux. Ceux qui en jouent sont des virtuoses qui aiment à mettre en valeur leurs capacités rythmiques les plus diverses.

Doudouk --- Cliquer pour agrandir
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Doudouk
Le doudouk est sans conteste l'un des instruments les plus répandus en Arménie. C'est une flûte à grosse anche de roseau aplatie à l'extrémité et creuse, formant anche double, ayant 8 ou 9 trous plus un en-dessous.
Le son en est grave et chaud, rappelant un peu celui du cor anglais ou du registre bas de la clarinette, mais infiniment plus velouté.
C'est un instrument très populaire chez les bergers. Essentiellement soliste, le doudouk peut servir d'accompagnement à un deuxième doudouk, la mélodie reposant sur une teneur en basse continue.
La plupart des airs joués sur cet instrument rendent une atmosphère assez triste.

Doumbeg --- Cliquer pour agrandir
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Doumbeg
Le doumbeg est un tambour en forme de sablier dont une extrémité est revêtue de peau et dont l'autre extrémité est ouverte. On le joue avec la paume de la main et les doigts, tout en le tenant sur son giron ou entre les genoux.

Kanoun --- Cliquer pour agrandir
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Kanoun
Le kanoun est une cithare sur table ; il a 72 à 75 cordes de boyau ou de nylon, groupées par trois, accordées selon la gamme diatonique, chaque groupe de 3 cordes accordé à l'unisson, donnant ainsi en tout 24 sons différents. L'instrument a la forme d'un trapèze rectangle, et son chevalet repose sur une peau. Il est chromatique grâce à de petits sillets basculants, et se joue par pincement, à l'aide de deux médiators en corne fixés à chaque index par une bague de métal. Le kanoun se tient horizontalement posé sur les genoux croisés. Cet instrument tient, auprès de l'oud et du kemenche, une place importante dans la musique traditionnelle arménienne. Il est généralement joué par des femmes, plus rarement par des hommes, contrairement aux autres pays orientaux. Instrument soliste et d'accompagnement, le joueur pince les cordes de sa main gauche avec un léger retard sur la main droite, de façon à créer une mélodie hétérophone et syncopée à une octave d'écart.

Kaval --- Cliquer pour agrandir
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Kaval
Le kaval est une flûte, en bois, avec huit emplacements pour les doigts, jouant sur une gamme diatonique. Le kaval ressemble à son homologue occidental, à la différence près que son corps a des renflements aux extrémités ; sa tonalité est pleine de mystère. C'est l'instrument des pâtres, des bouviers et des laboureurs. On joue des chansons, des airs de danse et des morceaux instrumentaux. C'est un instrument solo et d'ensemble.

Kemenche --- Cliquer pour agrandir
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Kemenche
Le kemenche (Kemaentche, Kamancha) est un violon à base en forme de pointe. On le joue dressé sur le genou avec un archet de crin de cheval, tenu serré avec la main tout en jouant. John Vartan est photoggraphié avec un kemenche d'Arménie orientale (région du Caucase). Le corps de ce kemenche a une forme de parabole et il a 4 cordes. Les Arméniens de la région de Trebizonde, sur la Mer Noire (Sev Dzov) en Arménie historique jouaient d'un autre type de kemenche, de forme semblable à celle du violon, avec 3 cordes

Oud --- Cliquer pour agrandir
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Oud
L'oud est un instrument très répandu en Arménie, ancêtre du luth, qui en a pris la forme. Le luth apparaît en Egypte et dans le Proche-Orient (deuxième millénaire) et est postérieur à la harpe et à la lyre. Au Moyen Age, il a pénétré le bassin méditerranéen en passant par le Caucase et dans le monde occidental avant l'influence musulmane ; son nom vient de l'arabe al-oud, oud signifiant "bois", et petit à petit se transforma en laute, alaude, laud, luth, liuto ou luth pour l'Europe L'oud a 11 cordes, 10 couplées et une basse placée habituellement sous les chanterelles, et se joue à l'aide d'une plume d'aigle ébarbée et aplatie servant de médiator ; le joueur le tient entre le pouce et l'index, placés en croix, pour pincer les cordes de l'instrument. Il existe deux techniques : le pincement simple ou double. On reconnaît un virtuose de l'oud à sa technique instrumentale, à l'utilisation équilibrée qu'il fait des deux manières possibles de pincer les cordes, chaque interprète cherchant à mettre le meilleur de lui-même. Instrument soliste, l'oud est aussi employé comme basse mélodique ou rythmique dans les ensembles instrumentaux.

Santour --- Cliquer pour agrandir
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Santour
Le santour, sorte de cymbalum en forme de trapèze isocèle et à cordes frappées à l'aide de deux baguettes recourbées, peut être considéré comme l'ancêtre du piano. De nos jours, c'est en Iran qu'il est particulièrement répandu, ce pays comptant plusieurs générations de virtuoses de cet instrument.

Saz --- Cliquer pour agrandir
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Saz
Le saz, très populaire, a 6 cordes couplées et se joue à l'aide d'un médiator souple. D'une longueur de 1,50 m, taillé dans du bois de mûrier, il a un corps piriforme et profond, un long manche. Il se porte en bandoulière et se joue par pincement. C'est un instrument de seconde voix ou d'accompagnement également très utilisé par les ménestrels arméniens. Il est typiquement oriental, très répandu en Perse, au Tadjikistan et en Turquie.

Shvi --- Cliquer pour agrandir
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Shvi
Le shvi, sorte de piccolo, est une flûte à bec, avec une bague métallique réglant la tonalité. Il a un timbre très aigu. C'est un instrument soliste qui apporte beaucoup de coloration aux mélodies rapides, grâce aussi à la souplesse de son jeu.

Srink --- Cliquer pour agrandir
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Srink
Le srink (ou Sring) est une flûte en bambou relativement petite avec le tonalité d'un piccolo; il est fait en bois ou roseau, avec sept ou huit trous pour les doigts, et joue sur une gamme diatonique. Le srink est l'instrument des bergers qui jouent divers signaux et airs liés à leur travail, et aussi des chansons d'amour appelées "bayaty chaban". Le sring est également utilisé avec le def et le dohl pour de la musique de danse. Les musicologues arméniens (dont Komitas) pensent que le srink est le plus caractéristique des instruments populaires arméniens. Le srink est originaire d'Arménie orientale (région du Caucase).

Soulich --- Cliquer pour agrandir
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Soulich
Le soulich (ou Pernk) est une sorte de sifflet en céramique ressemblant à l'ocarina, en forme de patate douce; il a neuf trous pour les doigts ; sa tonalité est très douce et claire.

Tar --- Cliquer pour agrandir
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Tar
La tar a un nombre de cordes variant de 5 à 8, 11 ou 14. Le plus courant a 11 cordes (5 mélodiques et 6 harmoniques), dont 8 couplées. Il se joue à l'aide d'un médiator en corne, appuyé sur la poitrine. Le corps, en forme de "8", creusé dans la masse, est recouvert d'une peau, généralement de poisson (silure), comme dans le corps du kemenche. C'est un instrument soliste, d'origine indo-persane, à la sonorité très métallique, et qui se fond à merveille dans un ensemble instrumental.

Touloum --- Cliquer pour agrandir
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Touloum
Sorte de cornemuse.

Zourna --- Cliquer pour agrandir
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Zourna
Le zourna, sorte de hautbois primitif, a 8 trous plus 1 en dessous, rappelant la bombarde, et est doté d'une anche double. Il est surtout utilisé dans les fêtes villageoises et en particulier des mariages, accompagné au dhol, sorte de tambour, ce dernier frappé dans ce cas avec des baguettes. le timbre perçant et criard du zourna, et sa puissance, empêchent son utilisation dans les ensembles traditionnels ; il couvrirait en effet la voix de tous les autres instruments. C'est l'instrument entraînant et privilégié par excellence des kotcharis, danses d'hommes, son timbre et sa puissance exprimant la virilité, tandis que le doudouk, par son timbre velouté et sa douceur, représente la féminité, l'amour, la douleur et la joie. Le zourna est très répandu en Orient et jusqu'en Grèce, à quelques différences près.


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