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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Diasporas - Liban

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Implantation
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Carte
Carte des églises
(La Nouvelle Cilicie) - A-J Iskandar

Ecusson
Emblème du Catholicossat
de la Grande Maison de Cilicie

Anjar
Panneau à l'entrée
d'Anjar

Eglise Sourp Boghos
Anjar, Eglise apostolique
Sourp Boghos

Antélias
Antélias, Catholicossat de Cilicie
Chapelle-Ossuaire et caveau des Catholicos

Antélias
Antélias, Catholicossat de Cilicie
Autel de la Chapelle-Ossuaire

Monument du génocide
Mont-Liban, Bikfaya
Monument du Génocide

Université Haigazian
Université Haigazian

Muron
Chaudron du saint chrème
Chaudron du saint chrème, 1917, Constantinople, argent, bronze doré ciselés, hauteur 127 cm, diamètre 53 cm.
Don à l'Eglise Sainte-Sophie de Sis par trois notables arméniens de Constantinople, Krikor Chelebi, Sarkis Duzian et Amira Bezdjian ; réalisé par l'orfvèvre Yeghizar Baghdassarian.
Ce récipient est utilisé jusqu'à présent à Antélias pour la fabrication du saint chrème (Musée du Catholicossat de Cilicie)


Implantation

d'après Amine-Jules Iskandar

Après les échanges économiques et culturels sous Tigran le Grand puis à l'époque des Croisades, les rapports entre les Arméniens et le Liban allaient se poursuivre aux XVIIle-XIXe siècles grâce à la rencontre de plusieurs facteurs.

Bachir II et le Patriarcat de Bzommar

Sous les dynasties maanide (1506-1697) et chéhabite (1697-1841) le Liban était devenu une terre de refuge pour les Chrétiens d'Orient, notamment pour les Catholiques persécutés à travers tout l'Empire Ottoman. Constamment suspectés de collaboration avec l'Occident, les Catholiques arméniens étaient souvent contraints au refuge dans le Mont-Liban. Le Patriarcat arménien catholique ainsi fondé à Bzommar en 1741 allait jouer un rôle essentiel sous Bachir II le Grand de la dynastie chéhabite. Et de fait, I'un des principaux conseillers du prince n'était autre que Jacques Holassian, Vicaire Général du Patriarcat sous Grégoire-Pierre Vl. Il était également le confesseur de la princesse Husn-Jehan, épouse de Bachir II. Pour le Prince, le Patriarcat arménien fut plus qu'un soutien moral. Ayant pressenti la défaite face à l'imminent débarquement anglo-ottoman, Bachir II confia le 3 septembre 1840, les trésors princiers au monastère du Saint-Sauveur de Rishmaya et au Patriarcat arménien de Bzommar. Le Prince mourut en exil en 1850 et fut inhumé en l'église arménienne catholique de Constantinople. Ses cendres furent rapatriées en 1947 et déposées dans les jardins du palais de Bteddin par le Président de la République Libanaise. Tout au long du règne de Bachir II, le prestige dont jouissait le Patriarcat de Bzommar attira au Liban un grand nombre d'Arméniens catholiques, venus non plus comme étrangers mais comme une composante essentielle de la mosaïque libanaise.

Les Gouverneurs du Mont-Liban

Après les massacres de 1860, les grandes Puissances européennes imposèrent aux Ottomans le rétablissement de l'autonomie libanaise perdue depuis la reddition de Bachir III, en 1841. Le nouveau compromis stipulait la nomination d'un Gouverneur-Mutassarif catholique mais d'origine non libanaise. Il devait être bien entendu sujet ottoman. Le régime de la Mutassarifia fut alors inauguré et clôturé par des Arméniens de confession catholique. le premier Mutassarif, Garabet Artin Daoud Pacha (1861-1868) eut pour tâche difficile le redressement du pays après les vingt années d'anarchie qui suivirent la chute de la dynastie chéhabite. Le dernier Mutassarif, Ohannès Kouyoumdjian Pacha (1912-1915) vit lui son mandat interrompu par l'éclatement de la Première Guerre Mondiale. Les rapports étroits qu'entretenaient ces Gouverneurs avec le Patriarcat de Bzommar tempéra les relations entre le peuple et un gouvernement qui bien qu'autonome, restait plus ou moins soumis à la Sublime Porte. Le pays pour ainsi dire géré par des autorités religieuses et civiles arméniennes, devint plus que jamais une terre d'accueil pour les Arméniens -toutes confessions confondues- de plus en plus persécutés en Cilicie. C'est notamment lors des massacres de 1895-96 et de 1909, que le Liban a vu arriver d'importantes vagues de réfugiés de Cilicie qui vinrent grossir la population arménienne de Beyrouth et du Mont-Liban.

En plus de sa propre population arménienne, la ville de Beyrouth avait accueilli durant des siècles, les pèlerins arméniens se dirigeant vers Jérusalem. Pour les abriter et pour répondre à leurs besoins, une église arménienne apostolique avait été édifiée près du Grand Sérail en 1851, sous le vocable de Sourp-Nechan. Certains pèlerins, attirés par la vocation commerciale de la ville, avaient fini par s'y installer de manière permanente constituant ainsi un embryon de communauté arménienne apostolique encore minoritaire au Liban alors qu'ailleurs, elle représentait plus de 90% des populations arméniennes. La fondation en 1866 du Syrian Protestant College, devenu l'Université Américaine de Beyrouth, amena aussi une population arménienne évangélique, surtout des étudiants en médecine, dont certains finissaient par ouvrir leurs cabinets à Beyrouth. Bien que nullement majoritaires, les évangéliques parmi ces étudiants jouissaient pour la première fois au Liban, d'une institution leur permettant de s'intégrer et de s'identifier au pays. Mais vue l'oppression que subissaient les Catholiques de l'Empire Ottoman, vu le rôle joué par Bzommar sous les Chéhab, et enfin grâce aux premier et dernier Gouverneurs du Mont-Liban, les Catholiques représentaient encore au début du XXe siècle près des deux tiers de la population arménienne du Liban.

Elle se composait alors surtout de médecins issus du Syrian Protestant College ou de l'Université Saint-Joseph (fondée par les Jésuites à Beyrouth en 1875 et dotée d'une chaire d'arménologie), et de riches commerçants venus profiter des avantages offerts par la position géographique de Beyrouth et par l'administration des Gouverneurs arméniens. Leur réseau commercial, s'étendait de Manchester, Liverpool jusqu'en Iran, et aux Indes ..., et portait essentiellement sur le commerce du textile.

La Première Guerre Mondiale

A la suite des massacres et déportations que connurent l'Arménie et la Cilicie entre 1915 et 1918, des survivants arméniens se retrouvèrent sur les routes de Syrie et du Liban. Leur rapatriement en Cilicie se faisait à partir du port de Beyrouth et était organisé par les autorités françaises. Mais dès 1921, Georges Clemenceau abandonnait la Cilicie à Kemal Ataturk causant la reprise de l'exode vers l'Europe, les Amériques, Alep et le Liban. Cet exode définitif ayant touché invariablement les trois Églises arméniennes, inversa le rapport démographique au sein de la population arménienne libanaise. De fait les Apostoliques, étant de loin majoritaires en Arménie et en Cilicie, furent les plus nombreux parmi les réfugiés arrivés au Liban. L'installation en 1930 du Catholicossat à Antélias leur offrit le soutien que fournissait jusque là le Patriarcat de Bzommar aux Catholiques. Mais Antélias allait devenir plus que le haut lieu spirituel de la communauté orthodoxe ; Antélias est un symbole pour tous les Arméniens du Liban et de Diaspora. Il est l'espoir retrouvé et la renaissance de la Cilicie sur la rive de la Méditerranée orientale et dans toutes les communautés diasporiques.

L'article 30 du traité de Lausanne, octroyant aux Arméniens de l'ex-Empire Ottoman la nationalité du pays où ils se trouvent, fut appliqué au Liban dès le 30 août 1924 par l'arrêté 2825. Les nouveaux réfugiés pouvaient désormais participer aux élections libanaises, renforçant le poids politique des Libanais d'origine arménienne. Tout cela devait atténuer l'état de pauvreté et de dénuement complet dans lesquels se trouvait la nouvelle population arménienne qui n'avait plus rien à voir avec la classe bourgeoise arrivée au Liban avant le Génocide. Aux médecins, avocats et commerçants, vinrent donc s'ajouter les ouvriers, mais aussi et surtout les artisans qui constituèrent désormais la majorité des Arméniens du Liban. C'est donc une population arménienne plus nombreuse et plus hétérogène qui s'élança dans la vie politique du pays. Les Arméniens élirent ainsi leurs ministres et députés au Parlement libanais de confessions orthodoxe, catholique et évangélique. Leurs partis politiques de toutes tendances (Dachnak, Hintchak et Ramgavar) installèrent leurs bureaux à Beyrouth et servirent d'exemples aux autres partis nationaux qui se formaient sous le Mandat français.

Une capitale pour la culture

Le Liban joue un rôle central par rapport à la Diaspora arménienne, que ce soit au niveau des organismes politiques, religieux ou culturels. De fait, sur ces points, les congrégations et séminaires de Bzommar et d'Antélias forment les membres du clergé afin de les envoyer dans tous les diocèses diasporiques, à Chypre, en Grèce, dans le Golfe, en Amérique du Sud, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. Citons le Ministre Khatchig Babikian lorsqu'il décrit ce statut privilégié du Liban : " Partout où rayonne l'autorité du Catholicossat d'Antélias, dit-il, on retrouvera l'emblème de la patrie libanaise que nos prélats portent dans leur cœur. Et il n'est pas exagéré de dire que pour tout Arménien quelqu'il soit et où qu'il soit le Liban est et restera toujours une patrie d'élection. "

A Antélias, comme à Saint-Jacques de Jérusalem et à Etchmiadzine, la vie monastique est fondée sur l'antique tradition arménienne du Vardapétat. Quant à la congrégation féminine d'Antélias, elle réside à Byblos où le Catholicossat dirige une école primaire et un orphelinat. Le Séminaire Théologique du Catholicossat se trouve avec la résidence d'été du Catholicos à Bikfaya, à 900 mètres d'altitude. Il comprend cinq classes préparatoires (Jarankaworats) et quatre classes de spécialisation (Entzayoran) dans lesquelles se répartissent une soixantaine d'étudiants.

Le Séminaire de l'lnstitut du Clergé Patriarcal de Bzommar se trouve au Patriarcat de Bzommar et à Jounié (ville côtière au nord de Beyrouth). Mais le Liban dispose également à Raouda d'un pré-séminaire des Pères Mekhitaristes de Venise. Les séminaristes de Bzommar poursuivent ensuite leurs études ecclésiastiques à Rome, et ceux de Raouda peuvent se rendre à Venise, sur l'Ile Saint-Lazare.

En plus de l'Université Haïgazian à Beyrouth, I'Eglise évangélique gère six églises et huit écoles primaires et secondaires à travers le Liban. Les Arméniens du Liban disposent ainsi en tout, d'environ soixante-dix écoles primaires et secondaires et du seul établissement universitaire arménien, en dehors de la République Arménienne. Ils disposent également de plusieurs centres de Hautes Études Arménologiques, d'Ecoles normales, d'Académies, de Conservatoires, etc... Aux établissements culturels des trois communautés arméniennes vient s'ajouter la presse, un paramètre essentiel dans l'évaluation de l'importance d'une société.

" L'épanouissement de la vie conmmunautaire, écrit Aïda Boudjikanian, se réalise non seulement par sa croissance démographique mais parce que cette croissance s'effectue à l'intérieur de structures avantageuses dont on arrive à tirer le marirmumm d'atouts : pour multiplier le nombre des écoles et hausser leur niveau pour construire des salles de spectacles et former des troupes théâtrales, pour installer de nouvelles imprimeries et imprimer de plus en plus de revues de journaux et de livres distribués dans toute la Diaspora. En effet, de 1967 à 1975, trente-sept nouvelles revues voient le jour au Liban. Après le mouvement se ralentit peut-être mais ne s'arrête pas puisque jusqu'en 1981 dix-neuf autres périodiques apparaissent. Le total est un record diasporique à peine égalé par les États- Unis.

Le Catholicossat dispose de son organe officiel Hask et de la revue Hask Arménologique. L'Eglise catholique dispose de la revue Avédik, et l'Eglise évangélique publie le mensuel Tchanasser. L'Université Haïgazian fait paraïtre le Haïgazian Armenological Review. Des organes de presse paraissent également au Liban, tels que Aztak, Zarthonk, Ararat , etc... en arménien, et d'autres revues bilingues, arménien-français ou arménien-anglais.

Enfin l'art a eu droit à un réel épanouissement dans la floraison d'artistes que connut le Liban dans cette partie du XXe siècle. Citons simplement Paul Guiragossian, Assadour Bezdikian, Simone Martayan-Baltaxé, Georges Guv, Jean Guvder, Hraïr, Seta Manoukian, Jean Kazandjian, Krikor Agopian, Yvette Hamparstzoumian-Achkar, Zohrab, les sculpteurs Zaven Khedechian, Khatchig Kazan, les photographes Manoug et Varoujan, et bien d'autres ...

En plus de la presse, des radios, d'une dizaine d'imprimeries et de maisons d'édition, d'environ soixante-dix écoles, des conservatoires de musique, des bureaux de partis politiques, des troupes théâtrales, de plus de deux cents organisations sportives, culturelles et artistiques, les Arméniens du Liban développèrent les œuvres sociales. Il édifièrent à Phanar, dans la banlieue de Beyrouth, sous l'égide du Catholicossat d'Antélias les premiers HLM du pays, constituèrent un organisme de Croix Rouge et fournirent des aides au logement pour les familles démunies par la guerre (1975-1991). Le Patriarcat catholique dispose d'orphelinats à Bzommar et à Anjar. L'Eglise évangélique possède des hospices de vieillards et des centres de service social. Le Catholicossat d'Antélias dispose d'une école primaire à Byblos, où la congrégation des Sœurs de Sainte-Gayané s'occupe d'une centaine d'orphelins. Enfin le plus important sanatorium du Moyen-Orient, avec celui de Bhanès, est conjointement dirigé par les Églises arméniennes orthodoxe et évangélique. Il s'agit du sanatorium de Azounié, dans la montagne du Chouf. Antélias gère également avec l'Eglise évangélique, I'Asile de vieillards à Bourdj-Hammoud.

Agglomérations arméniennes

En dehors de la capitale libanaise et de la région du Grand Beyrouth où se concentre la majorité des Arméniens, des quartiers arméniens se sont formés à Tripoli (Nord-Liban) et à Zahlé (dans la Béqaa). Près de Zahlé, Anjar est une ville entièrement arménienne, créée par les réfugiés du Mousa Dagh. Au nord de Beyrouth, que ce soit à Jounié ou dans la région Antélias-Bikfaya, les Arméniens se sont installés dans des quartiers mixtes où les échanges sont plus prononcés.

A Beyrouth, la présence arménienne est manifeste au-delà même de ses habitants, dans le nombre d'églises, de collèges et d'écoles. Dans la vieille ville se situent l'église Saint-Nechan et l'Archevêché arménien orthodoxe (rue de l'Armée) près du Grand Sérail, ainsi que la cathédrale Saint-Yeghia des Arméniens catholiques (rue Monnot), près de la place des Canons.

A l'ouest de la vieille ville se trouvent entre autres le collège Palandjian (rue Artin Daoud Pasha -rue Maurice Barrès), et l'Université Haïgazian (rue du Mexique- rue Banque du Liban), la Première Église Évangélique (rue du Mexique)...

A l'est de la vieille ville, sur la rive gauche du fleuve, se trouvent l'Archevêché arménien catholique (rue de l'Observatoire - rue Saint Louis), les églises Sourp-Hagop et Sourp-Kévork, une dizaine d'établissements scolaires et plusieurs clubs culturels et sportifs... Des rues portent des noms arméniens, comme : rue du Catholicos-Zareh premier, rue Antranik, ou encore, rue de l'Ararat. Plus près du fleuve nous trouvons les rues Saint Mesrop, Sain Vartan...

Sur la rive droite, en dehors des quartiers de Sin-el-Fil et de Dora, la ville -sans compter la grande banlieue- est presqu'entièrement arménienne. Les noms des quartiers sont on ne peut plus révélateurs. Il s'agit, d'ouest en est, des quartiers Yeprad, Gomidas, Nor Marach, Nor Sis, Norachène, Parachène, Nor Kilikia (Nouvelle Cilicie), Nor Adana, et Nor Amanos. Nous trouvons dans chacun de ces quartiers des églises comme Sourp Vartan, Karassoun Manoug (des Quarante-Martyrs), Sourp-Asdvadzadzine (la Mère de Dieu)... une vingtaine d'écoles, de collèges, des centres culturels, des clubs, etc.

Au niveau de l'économie une partie importante de l'industrie libanaise fut l'œuvre des Arméniens qui continuèrent à édifier des usines même durant la guerre libanaise. Les commerçants arméniens ont quant à eux fait du Liban la capitale internationale du diamant. Établies à la fois en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Europe et au Liban, les familles de diamantaires arméniens ont fait de Beyrouth le passage obligé du plus gros commerce de diamants. Les banques beyrouthines renfermaient ainsi jusqu'en 1975 la plus grosse partie des diamants du monde, en plus de l'or et des pétrodollars.

Liban et Diaspora arménienne

Si le Liban, à cause de la guerre, a perdu presque le tiers de sa population arménienne, il conserve cependant toujours sa place centrale pour la culture et le rayonnement. S'il a perdu son rôle de meneur pendant que les grandes décisions se prenaient ailleurs, il lui reste néanmoins ses institutions qui survécurent orgueilleusement à la guerre et à la crise. A la tête de toutes ces institutions, le Catholicossat d'Antélias continue de jouer son rôle de assembleur et d'assumer sa dimension réelle et symbolique au-delà même du Liban, pour l'entière Diaspora.

" Le Liban continue à jouer dans la Diaspora un rôle de meneur sur le plan culturel", écrit Aida Boudjikanian. "Nulle part ailleurs les écoles arméniennes ne sont aussi nombreuses et aussi peuplées, malgré la baisse drastique des dernières années. Nulle part on ne publie autant de livres en arménien. C'est au Liban que sont formés les Prêtres et Vartabeds de l'Eglise apostolique, les Pasteurs et les Prêtres de l'Eglise catholique arménienne qui dirigeront une partie des paroisses diasporiques. C'est là que sont formés instituteurs et professeurs d'arménien... L'infrastructure de la communauté y est encore intacte et l'intelligentsia nationale, que nous distinguons de l'intelligentsia diasporique s'exprimant dans des langues internationales, s'y trouve en un regroupement dense. Peut-être est-ce cette fonction qui lui est dévolue désormais - en attendant quoi ?- dans la "division internationale des taches" .

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Publications


Source : M. Meguerditch BOULDOUKIAN, 2001

Code téléphonique du Liban : 961 ; ne pas composer le premier chiffre (0) du numéro de téléphone

  • Ararad, quotidien en arménien, 12 pages en couleurs, fondé en 1937, tendance Hentchak
    • Responsable : Sarkis Najarian
    • Adresse : P.O. Box 17-5275 Mar-Mikhael - Beyrouth
    • Téléphone : 01.56.55.99
    • Fax : 01.56.55.99
    • Email: ararad@terra.net.lb
    • Photo :

  • Ardziv, hebdomadaire en arménien et arabe, en noir et blanc, fondé en 1994, indépendant
    • Responsable: Varoujan Bishop Herkelian
    • Adresse : Yessai Havatian - Ainjan
    • Téléphone: 01.41.00.01, 01.26.80.86
    • Fax: 04.41.00.02, 04.41.97.24
    • Email: ardziv@cyberia.net.lb

  • Avedik, trimestriel en arménien, 168 pages en couleurs, fondé en 1932, tendance catholique
    • Responsable: Père Mesrob Jourian
    • Adresse : Patriarcat catholqiue arménien, rue Hôpîtal libanais, Geyteoui - Beyrouth
    • Téléphone: 01.58.56.90, 01.58.56.70 et 71
    • Fax: 01.56.77.56

  • Aztag, quotidien en arménien, 10 pages en noir et blanc, fondé en 1927, tendance Tachnaktsoutioun
    • Responsable: Varant Papazian
    • Adresse; P.O. Box, 80860 Bourj Hammoud - Beyrouth
    • Téléphone: 01.25.85.26, 01.26.01.15, 01.24.12.74.
    • Fax: 01.25.85.29.
    • Email: aztag@inco.com.lb
    • Photo :

  • Gantch, hebdomadaire en arménien, 8 pages en noir et blanc, fondé en 1971, tendance Communiste
    • Responsable : Barouyr Yertsian
    • Adresse : P.O. Box 11-6035, Beyrouth
    • Téléphone : 01.82.34.57 et 01.83.40.45
    • Fax:
    • Email: gantchnews@hotmail.com
    • Photo :

  • Haigazian Armenological Review, mensuel en arménien et anglais, 500 pages, fondé en 1970, publication académique
    • Responsable: Père Antranig Granian
    • Adresse : P.O. Box 11-1748 - Beyrouth
    • Téléphone: 01.34.92.30 et 31, 01.35.30.10 et 11 et 12 (fax et téléphones)
    • Email: review@haigazian.edu.lb

  • Hask, mensuel en arménien, 60 pages en noir et blanc, fondé en 1932, expression du Catholicossat arménien d'Antélias
    • Responsable: Père Krikor Tchifjian
    • Adresse : P.O. Box 70-317, Antélias
    • Téléphone: 04.41.00.01, 04.41.00.03
    • Fax: 04.41.00.02, 04.41.97.24
    • Email: cathcil@inco.com.lb
    • Photo :

  • Khosnak, mensuel en arménien, 64 pages en couleurs, fondé en 1957, tendance UGAB
    • Responsable: Aram Spetjian
    • Adresse : P.O. Box 11-715, Beyrouth
    • Téléphone: 04.52.28.42, 04.52.28.43
    • Fax: 01.87.52.69
    • Email: sipan.p@bigfoot.com

  • Marzig, mensuel en arménien, 40 pages en couleurs, fondé en 1980, tendance Homenetmen
    • Responsable: Viken Avakian
    • Adresse : P.O. Box 80-486, Bourdj Hammoud - Beyrouth
    • Téléphone: 01.24.80.73
    • Fax: 01.26.01.17
    • Email: hmen@inco.com.lb

  • Naïri, hebdomadaire en arménien, 12 pages en noir et blanc, fondé en 1952, repris en 1996
    • Responsable : Jiraïr Tossounian
    • Adresse : P.O. Box 113-5186 - Beyrouth
    • Téléphone : 01.44.34.54
    • Fax : 01.28.27.30
    • Email: nairi2002@hotmail.com
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  • Pakine, mensuel en arménien, en couleurs, fondé en 1962, tendance Hamaskaïne
    • Responsable: Boghos Snabian
    • Adresse : Centre culturel Shaghzoyan, Bourdj Hammoud - Beyrouth
    • Téléphone: 01.25.85.29
    • Fax: 04.41.00.02, 04.41.97.24

  • Razmig, mensuel en arménien, 16 pages en couleurs, fondé en 1982, tendance Tachnaktsoutioun
    • Responsable:
    • Adresse; PO Box 80860 Bourj Hammoud - Beyrouth
    • Téléphone: 01.25.85.26, 01.26.01.15, 01.24.12.74.
    • Fax: 01.25.85.29.

  • Spurk, hebdomadaire en arménien, 48 à 64 pages en noir et blanc, fondé en 1958, repris en 1990, tendance Mouvement Populaire Arménien
    • Responsable : Hovsep Artinian
    • Adresse : P.O. Box 113-7269, Hamra - Beyrouth
    • Téléphone : 01.74.96.88
    • Fax : : 01.74.96.88
    • Email : spurk@cyberia.net.lb
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  • Tchanaser (ainsi que : Badanagan Artsakank), mensuel en arménien, 48 pages en couleurs, fondé en 1937, tendance Evangélique
    • Responsable: Yervant Kassouni
    • Adresse : P.O. Box 11-0377 Riad el Sohl - Beyrouth
    • Téléphone: 01.56.57.19
    • Fax: 01.55.56.29

  • Tidag, mensuel en arménien et français, en couleurs, fondé en 1996, tendance Indépendant
    • Responsable : Sam Racoubian
    • Adresse : P.O. Box 17-5094, Beyrouth
    • Téléphone : 04.40.51.70, 04.40.51.71
    • Fax: 01.56.34.18
    • Email : scoplint@inco.com.lb
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  • Zartonk, quotidien en arménien, 8 pages en noir et blanc, fondé en 1927, tendance Ramgavar
    • Responsable: Barouyr Aghbashian
    • Adresse : P.O. Box 17-5348 Mar Mikhael, Beyrouth, téléphone 01.56.67.08, Fax 01.56.67.08
    • Autre adresse : P.O. Box 11-617 Riad el Sohl, Beyrouth, téléphone 01.56.67.09
    • Email: zartonk@dm.net.lb
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