![]() La manière originale avec laquelle il agence ses objets n'est pas fortuite, chez lui tout possède un sens profond. Ses statuettes ne sont pas de simples modèles, elles sont humanisées: elles se motivent, se parlent. De la aussi découle le sens multiple des titres qu'il donne à ses oeuvres "Admirable hier", "Au déclin doré de la vie", "Le murmure des feuilles". On dirait que les objets représentés sont répartis sur un autel où, longtemps restés dans l'obscurité, ils sont pour la première fois mis en évidence par un doux faisceau de lumière, pour le plaisir des yeux, dans toute leur beauté, glorifiant l'éternel mystère de l'art. L'amour de Pouchman pour les objets anciens naquit dans l'atelier de son père, médecin et chanteur des vieux airs de Diarbekir (ancienne Arménie occidentale). Elève de l'académie Julian, Pouchman fut le président de Ani, première association des peintres arméniens de la diaspora (Paris, 1926). |