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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Architecture ancienne - Goshavank

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Du Xe au XIIIe siècle, la répartition du territoire de l'Arménie se distinguait par la présence de zones urbaines fortement développées, comme celle de la capitale Ani, qui aux Xe et XI siècles était déjà habitée par une classe moyenne, et de grand réesaux urbains, le tissu connectif, pour dire, du pays. Après la destruction des villes d'Ani, Kars et Dvin en 1236, et d'Erzeroum Moush, Van, Manazkert et Khlat en 1242-45 par les invasions mongoles, de nombreux systèmes économiques locaux apparurent en raison de la nouvelle situation politique et sociale. Restructurés le long des vallées dotées maintenant d'une fonction stratégique, ils se sont intégrés dans un véritable système politique contrôle par le prince Zakarian et l'Eglise

Les villages, monastères et forteresses, étroitement unis par un réseau marchand et par les principales artères de communication, prennent les caractéristiques d'un système urbain complexe, se composant d'unités territorialement homogènes situées dans les vallées des principales rivières, Vorotan, Aghstev, Artzan, Yeraskh et Depet du pays. Le développement rapide de ces systèmes était également dû aux nouveaux rapports avec le royaume arménien de Cilicie, l'empire mongol et, par la Mer Noire et les ports méditerranéens, les républiques maritimes d'Amalfi, de Gênes et Venise.

Il est impossible de décrire complètement ici les caractéristiques du concept urbain du Haut Moyen Age ; on donnera un simple résumé système par lequel les établissements isolés (y compris le monastère de Gosh) situés sur la rivière d'Aghstev étaient organisés en unités autonomes.

Le long de l'itinéraire commercial principal reliant la Perse et l'Anatolia avec les pays au nord, dans bande de terre entre Dilidjian et Idjevan vers la plaine d'Aghstev, sont situées de nombreuses villes. Bien qu'à une certaine distance de la route, elles lui sont reliées, formant de ce fait un secteur urbain presque continu.

Groupées l'un près d'un de l'autre dans des lieux isolés à mi-chemin entre la route commercial et les villes, se trouvent de nombreux monastères, dont les principaux sont Pétri, Matos, Haghartzin, Gosh, puis Idjevan, Makar, Samson, Deghtznout, Kirants, Arves et Arakelots. On voit encore sur les crêtes des Monts Pampak, Gougark et Abeghou les ruines des murailles de Boudour, de Mantash, de Tanik, d'Ashot, de Yerkat, de Bordakar, de Gavartzin et de Gaga, ainsi que celles des forteresses d'Aghdchik et de Kayan qui ont formé un système coordonné de défense dans la vallée de l'Aghstev.

Ces établissements, bien se spécialisant dans différentes activités, étaient en contact continu entre eux et tous gravitaient autour de la plaine d'Ararat, pour former le tissu conjonctif d'une organisation de grande envergure, au sein de laquelle ils ont fonctionné en tant que structures autonomes sur un plan économique et administratif. Le célèbre monastère de Giosh, connu auparavant sous le nom de Nouveau Getik, se trouve près d'un village du même nom sur la pente orientale de la vallée boisée de Tandzout, à 23 kilomètres du chef-lieu, Dilidjian. Le monastère a été fondé en 1181 le jour de l'inauguration de la première église, consacrée à Saint-Grégoire l'Illuminateur, par le moine et juriste renommé, Mkhitar Gosh, auteur du premier codex arménien. La deuxième église dans l'ordre chronologique était celle de Saint Garabed Hovnan.

Il ne reste de ces deux édifices que les écrits de Kirakos de Gandzak, un disciple de Mkhitar Gosh.

Le monastère St. Astvatzatzin (Sainte-Mère de Dieu, 1191-1196), l'église Saint-Grégoire (1209-1231), le "zhamatoun" (1197), la bibliothèque (1291), la petite église Saint-Grégoire l'Illuminateur, construite en 1231 par le prince Tgha, et le réfectoire.

Basé sur "GOSHAVANK,," Documenti Di Architettura Armena, publié aux Edizione Ares


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