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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Activités

Noisy-le-Grand, 3 novembre 2018
Assemblée générale de l'association


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Le conseil d'administration de l'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée a invité les membres de l'association à l'assemblée générale annuelle, le 3 novembre 2018 à 18 heures 30, au siège de l'association.

Rapport moral du conseil d'administration pour l'exercice 2018
Compte rendu de l'assemblée générale


Rapport moral du conseil d'administration pour l'exercice 2018

RAPPORT MORAL D’ACTIVITÉ POUR L’EXERCICE 2018

2018 տարեշրջանի բարոյական տեղեկագիր

 

        Pour les Arméniens du monde entier cette année fut extrêmement riche et inoubliable en événements. Dès le début de l’année, au mois de mars, en Arménie a eu lieu l’élection présidentielle et Serge Sarkissian président sortant ne pouvait se représenter après deux mandats, la Constitution lui interdisant un troisième. Ce fut sans surprise qu’Armen Sarkissian (aucun lien de parenté avec Serge), homme politique et diplomate arméno-britannique sans étiquette, fut élu dès le premier tour pour un mandat de sept ans non renouvelable. Rappelons pour mémoire que suite à un référendum constitutionnel en 2015, l’Arménie est devenue république parlementaire. Par conséquent, l’élection présidentielle se fait désormais au scrutin indirect, par les membres de l’Assemblée nationale. Les compteurs remis à zéro, Serge Sarkissian du Parti républicain pouvait tenter un troisième mandat, mais il ne l’a pas fait, parce que les nouvelles institutions mises en place après la réforme constitutionnelle limitent le pouvoir du président, le ramenant aux simples formalités cérémonielles indépendamment des partis politiques. Mais il a quand même voulu garder le pouvoir et devint Premier ministre. C’en était trop, le mécontentement populaire contre une élite corrompue a éclaté, s’est transformé rapidement en Révolution, dite de velours, rassemblant des centaines de milliers de personnes. Le mouvement mené par l’opposant au régime, le député Nikol Pachinian a pris de l’ampleur, fut rebaptisé Մերժիր Սերժին, « Renonces à Serge ». Poussé à la démission, ce dernier fut obligé de quitter son poste et Pachinian est devenu Premier ministre le 8 mai, faisant de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. La question que la diaspora se pose désormais est : Pachinian réussira-t-il à incarner les aspirations du peuple arménien à une vie meilleure, sans décevoir ?

        La révolution arménienne n’était que préambule à tous les autres événements importants, qui allaient se dérouler tout au long de l’année. Partout dans le monde où vivent et travaillent des Arméniens, le centenaire de la République a été à juste titre célébré avec beaucoup de solennité et de joie. En France, à cette occasion, l’Ambassade de l’Arménie a organisé une réception dans les salons de l’hôtel InterContinental Paris ­­— Le Grand. Nous étions parmi les invités et ce soir-là nous avons fait connaissance avec le nouvel ambassadeur nommé récemment. S.E. Madame Hasmig Tolmajian a pris ses fonctions en remplacement de Vicken Tchitedjian, 77 ans, libéré au terme d’une longue carrière diplomatique. Rappelons qu’auparavant, Hasmig Tolmajian était Représentant permanent adjoint de la République d’Arménie auprès de l’Office des Nations-Unis à Genève et qu’à ce titre elle connaissait déjà le diplomate Aznavour.                      

        Autre événement marquant national, même planétaire fut la disparition le 1er octobre dernier du grand Charles, à quelques jours seulement du XVIIe Sommet de la Francophonie qui allait avoir lieu à Erevan, et dont il était l’invité d’honneur. Monsieur Aznavour, décédé à l’âge de 94 ans, aimait répéter qu’il chanterait bien jusqu’à ses 100 ans et il n’arrêtait pas de projeter des concerts, des voyages, des émissions de télévision… Nous étions tellement habitués à cette pensée, que l’annonce de sa mort nous a surpris. Représentant emblématique et monument de la chanson française, auteur-compositeur de renommée internationale, acteur à succès du cinéma français, diplomate, il avait gagné sa place particulière dans le monde artistique en travaillant sans relâche depuis des décennies. Au moment du tremblement de terre en Arménie, face à l’horreur et à la catastrophe nationale, Aznavour n’a pas hésité à y aller, il écrivit les paroles de la chanson « Ils sont tombés », entraînant avec lui de nombreuses personnalités du monde du spectacle. Dès lors, tous ses efforts furent tournés vers la mère patrie, il créa même la Fondation Aznavour, qui continue àœuvrerjusqu’à aujourd’hui. Un hommage national lui a été rendu dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel des Invalides à Paris avant la cérémonie religieuse dans la Cathédrale arménienne à Paris, suivie de l’inhumation dans le caveau familial du cimetière de Monfort-l’Amaury. L’ACAM a participé à l’hommage national grâce à l’invitation qui lui avait été envoyée par la Fondation Aznavour. L’éditorial de notre dernier Bulletin de l’ACAM N° 90 en fait part, alors ce soir évoquons plutôt ses décorations les plus prestigieuses : Chevalier, officier et commandeur dans l’ordre national de la Légion d’honneur ; Officier et commandeur de l’Ordre national du mérite ; Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres ; héros national de l’Arménie et plusieurs autres décorations de Belgique, de Canada, du Japon etc.

        Une autre disparition cet été d’une personnalité connue de notre communauté fut celle de Monsieur Arsène Tchakarian à l’âge de 101 ans. Un hommage ministériel lui a été rendu au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine, où il repose. Résistant français, membre du PCF, dernier survivant du groupe Manouchian, M. Tchakarian a eu une très longue expérience au cours de la Seconde guerre mondiale. Il en parlait souvent au cours des conférences à caractère pédagogique qu’il donnait, en particulier auprès des élèves de l’école Tebrotzassère du Raincy. Il portait avec fierté les plus brillantes décorations qu’un Français peut rêver gagner. Dans l’Ordre national de la Légion d’honneur il était chevalier, officier et commandeur, il détenait les Palmes académiques, la Médaille d’argent du ministère de la défense, la Croix du combattant volontaire… Pour compléter, il faut dire que nous avions pris l’habitude de le voir tous les ans prendre part à la cérémonie de commémoration de l’anniversaire du génocide arménien que nous organisions à Charenton. Il va nous manquer…

        Pour terminer le rapide coup d’œil de l’actualité communautaire, signalons la mise en place de TUMO Paris, la première École de la création numérique pour les ados de 12/18 ans, située dans le quartier des Halles. Il s’agit d’un programme pédagogique innovant et extrascolaire, élaboré sur l’exemple de TUMO Erevan. Ouvert dès la mi-septembre, les jeunes ont accès aux nouvelles technologies de l’image et du numérique, en suivant un cursus de formation approfondi. En réalité, c’est madame Hidalgo, fortement impliquée dans ce projet qui a souhaité son implantation au cœur de Paris, après une visite à Erevan, et la découverte du centre TUMO arménien. Elle en a parlé en janvier 2018, lorsque nous étions invités avec plusieurs responsables associatifs à la mairie de Paris à l’occasion d’une visite en France de l’ancien président Sarkissian pendant la campagne électorale. À l’époque, nous ne pensions pas que ce projet ambitieux verrait le jour si rapidement…

         Concernant notre association, grâce aux encouragements de nos adhérents et lecteurs, notre situation reste stable.  Heureusement, nos généreux donateurs ne nous oublient pas, alors nos remerciements s’adressent d’abord à eux : Armand Tchouhadjian, Jean-Pierre Hatchikian, Jacques Deyirmendjian, André Yédikardachian, Dr Serge Kazandjian, Raffi Aslanian, Léon Sabondjian. Depuis cette année, nous sommes heureux de compter un nouveau membre moral, c’est l’APFA (Association pour promouvoir le Français des affaires), nous en reparlerons un peu plus bas. Ces soutiens nous encouragent à poursuivre et à moderniser nos activités. La modeste subvention de la commune de Noisy-le-Grand, où est domiciliée notre association nous aidait à terminer au vert l’année civile, elle représentait le seul don d'une collectivité territoriale. Depuis deux ans aucune aide ne nous est accordée, alors que chaque année la mairie nous envoie un dossier de demande de subvention à remplir, à chaque fois nous retournons le dossier complet en respectant les délais.

Le Bulletin de l’ACAM, qui existe pratiquement depuis la création de l'association fait partie de nos activités permanentes. Comme vous le savez, notre publication a subi plusieurs améliorations, qui reflètent l'évolution de la vie associative, culturelle, ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies dans le quotidien familial. Pour le numéro 89 publié en 2017, comme pour les numéros précédents, la création graphique a été confiée à Victor Hidalgo. Le numéro 90 (2018) est déjà en ligne, nous attendons l’impression de la version papier avant de l’envoyer à nos adhérents. Le comité de rédaction travaille toujours bénévolement. Daniel Ter Sakarian et Jean-Pierre Hatchikian sont nos collaborateurs pour les textes en français. Notre périodique couvre en priorité nos activités ; il intègre des articles et des comptes rendus à caractère culturel, de portée nationale et internationale, le tout enrichi de photographies en couleurs. Afin de rendre le Bulletin plus attractif, la page Livres en arménien, seulement pour les ouvrages que nous recevons en service de presse a été ajoutée, sous l'œil attentif de Simon Babikian. Rappelons que ces livres figurent dans les pages de notre Bulletin à titre informatif, ils ne sont pas vendus. Comme d’habitude, l’impression pour le numéro 89 était assurée sans contrepartie par les apprentis de Gobelins, École de l’image, site de Noisy-le-Grand. Cependant, nous avons été prévenus que compte tenu des travaux de construction du réseau Grand Paris Express, ainsi que l’emplacement de la future gare de Noisy-Champs qui se trouvera à proximité du campus des Gobelins, l’école se voit obligée de déménager à Paris et les effectifs seront réduits. Nous devons donc chercher un autre imprimeur…

Notre site Internet :www.acam-france.org, continue à fonctionner grâce à l’excellent travail de son administrateur Jean-Pierre Hatchikian. Il accomplit cette tâche de façon volontaire depuis maintenant plus de vingt ans. Grâce à sa fonctionnalité, notre site culturel et associatif arménien est toujours incontournable, tout le monde connaît la Bibliographie qui répertorie des ouvrages, écrits en français sur les Arméniens. Ainsi, à ce jour 1156 auteurs et 2313 tomes y sont inscrits. Rappelons que l'importante augmentation par auteurs, due à l’ajout d’ouvrages de la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne de Paris continue à enrichir la longue liste des œuvres existantes. Depuis 2011, Jean-Pierre met son savoir-faire et sa longue expérience dans le domaine du livre et d’internet au profit de cette bibliothèque particulière. Régulièrement, il envoie par courriel des informations culturelles et diverses annonces à des milliers d’abonnés. En plus des membres de l'association, parmi ces inscrits figurent les adresses de responsables associatifs, de centres culturels, de personnalités de la communauté arménienne, de particuliers. Notons, que le partenariat concernant la fréquentation du site de l’ACAM, sa Bibliographie et la firme Amazon, spécialisée dans le commerce électronique de vente de livres et d’autres produits culturels se poursuit avec succès. Il nous rapporte le minimum nécessaire pour alimenter l'hébergement de notre site.

Parmi nos activités ponctuelles, entre fin 2017 et début 2018 l’ACAM a participé dans tous les Salons du livre arménien en région parisienne. Pour la première fois, un ouvrage édité par l’ACAM a été présenté et mis en vente au cours d’une manifestation culturelle de grande ampleur, un lieu incontournable de rencontre où le public découvre l’Arménie et les Arméniens sous différentes formes littéraires. Le livre-album « Mon père, le magicien du bois » écrit par Annie Pilibossian, fruit d’un travail de recherche de plus de cinq ans a bénéficié de l’attention particulière de notre communauté à la rencontre d’une nouveauté. D’Alfortville à Livry-Gargan, de Sèvres à Paris, de l’UCFAF à l’UGAB, partout nous avons rencontré des gens curieux, désireux de connaître l’art et l’artisanat arménien à travers l’Europe. D’autres associations et collectivités culturelles en région PACA, ainsi que la Fondation Topalian à Genève ont demandé des exemplaires. Il faut ajouter que toute la presse nationale arménienne, sans exception, a fait l’écho avec la photo de la couverture du livre et un résumé du contenu. Le plus généreux fut le journal « Nor Haratch Hebdo » du 8 février 2018, qui dans les colonnes de ses Notes de lecture a consacré deux pages entières avec plusieurs photos des travaux du maître sculpteur. Plus surprenant, le journal arméno-américain « The Armenian Observer » Los Angeles du 6 juin 2018 en a parlé sur une demi-page grand format avec des photos. Nous remercions Khachig Tachjian, auteur de l’article « Ovagim Ovagimian : The Magicien of Woods », qui a acheté 10 exemplaires du livre lors de sa visite en France.

Le 22 décembre 2017, l’émission sur radio AYP intitulée « Arts et Regards », animée par Vartan Kapriélian a accueilli sur le plateau Annie Pilibossian et Arto Pehlivanian (l’AG de l’année dernière ayant eu lieu avant cette date, nous n’avons pas pu intégrer l’activité dans le rapport). Pendant une heure, nous avons évoqué les raisons de l’écriture du livre, nous avons parlé aussi des 30 ans de la création de l’ACAM, des événements culturels qui ont marqué son parcours, du rôle des fondateurs et des activités futures. On peut écouter l’émission en se rendant sur la page d’accueil de notre site www.acam-France.org.

Arto Pehlivanian a participé dans l’émission, pour expliquer comment en tant que cinéaste, il avait préparé le film éponyme du livre « Mon père, le magicien du bois » en parcourant le pays bulgare, en compagnie de la famille Pilibossian à la recherche des œuvres du sculpteur sur bois, maître Ovaguim Ovaguimian. Au bout d’un an de travail et d’assemblage, le film documentaire prêt dure 75 minutes, il est enrichi d’une musique arménienne de qualité, ainsi que des scènes du folklore bulgare.

Le 21 janvier 2018, l’ACAM a organisé avec les Arméniens catholiques au Centre culturel Saint-Mesrob, rue Thouin à Paris une présentation du livre « Mon père, le magicien du bois » et la première projection du film, en présence d’Arto Pehlivanian. Malgré le mauvais temps, la soirée s’est déroulée devant le public venu nombreux, et nous avons salué la présence en particulier de Claude Mutafian et de Jean-Claude Menou. Ce dernier, mélomane et ami de l’ACAM du temps, où nous organisions des concerts de musique classique au château de Champs-sur-Marne, a pris la parole après le film pour exprimer son émotion. En effet, il avait rencontré le maître sculpteur lors d’une visite à Noisy (v. Bulletin de l’ACAM N° 90, page 2).

Quelques jours plus tard, le 24 janvier, a eu lieu une soirée littéraire sous forme de conférence-diaporama à Paris, sur la Péniche Anako pour le même livre. Rappelons que depuis un an la péniche se trouvait en difficulté, car la mairie de Paris souhaitait le déplacement de tous les bateaux amarrés au Bassin de la Villette (le plus grand plan d’eau artificiel de Paris). Or, les activités de cette péniche sont centrées sur les cultures du monde et son emplacement au cœur de la capitale faisait de ce lieu un centre exceptionnel. Une pétition même fut rapidement lancée, qui a récolté plus de 15 000 signatures et la péniche a pu être finalement sauvée. Nous avions pris en option une date dès le mois d’octobre pour le mois de janvier prochain dans l’espoir de faire venir la communauté bulgare.

La présence d’un public jeune à cette soirée, à laquelle Annie avait emmené quelques objets des travaux de son père, a orienté les propos dans un nouveau sens didactique. Grâce au diaporama commenté, réalisé par elle et projeté par ordinateur sur grand écran, on pouvait voir les motifs des œuvres de près, ainsi les jeunes ont pu s’inspirer pour imaginer leurs propres modèles…

Le 22 mars, pendant la semaine de la Langue française et de la Francophonie a eu lieu la 30e journée du français des affaires et du Mot d’Or de la francophonie. L’ACAM y était invitée par l’APFA, organisatrice de l’événement. Au cours de la soirée, la présidente de l’APFA Laurence Cousin Picheau a convié Annie Pilibossian à présenter son livre, édité par l’ACAM. L’APFA a acheté 22 exemplaires qu’elle a offerts aux lauréats du concours le « Mot d’Or », des étudiants de 16 pays et de tous les continents (v. Bulletin N° 90, page 3). Depuis cet événement mémorable, l’APFA a souhaité devenir membre moral de l’ACAM, nous saluons cette décision et les remercions.

La fête de la Francophonie fait suite à une activité récente, à laquelle l’ACAM s’était associée pendant plus de 10 ans. Il s’agit de sa collaboration à la revue « Année francophone internationale », pour laquelle nous écrivions l’article sur l’Arménie, membre à part entière de la francophonie, au point qu’au mois d’octobre cette année le XVIIe somment fut organisé à Erevan.

Pendant les mois qui suivirent, d’autres associations commandèrent des exemplaires du livre, envoyés par voie postale et par les soins de l’ACAM. Ainsi, le nom de l’association s’est répandu en Belgique, en Suisse, jusqu’en Arménie, où cet été des spécialistes de l’art ont pu apprécier les œuvres d’Ovaguimian… sur les photos. Une nouvelle édition (autoédition) de l’ouvrage en langue bulgare a été imprimée en septembre en Bulgarie et le journal hebdomadaire « Erevan » de la communauté arménienne de Sofia en a consacré un article avec des photos...

En ce mois de novembre, nous terminons l'année civile avec l'assemblée générale, lieu de rencontre, où discussions et échanges d'idées aboutissent aux conclusions les plus intéressantes. Ce moment convivial nous permet de réfléchir sur l’organisation de la quinzaine de la culture arménienne, prévue pour le mois d’octobre 2019 en partenariat avec la municipalité de Noisy-le-Grand.

Fait à Noisy, le 31 octobre 2018

Pour le CA, la présidente

Annie Pilibossian


Compte rendu de l'assemblée générale

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU 3 NOVEMBRE 2018

 

        Le samedi 3 novembre 2018, à 18h30, les membres de l'ACAM se sont réunis en Assemblée générale ordinaire au siège de l’association à Noisy-le-Grand, suite à la convocation individuelle, adressée à chaque adhérent par le CA. Il a été dressé une feuille de présence, signée par chaque membre, entrant en séance, tant en son nom personnel, que comme mandataire.

 

Bureau de l'Assemblée

        L'assemblée désigne comme :

                Président de séance : Annie Pilibossian.

                Secrétaire de séance : Toros Aladjajian.

                Assesseur scrutateur : Daniel Ter-Sakarian.

        Le bureau ainsi constitué, la présidente constate d'après la feuille de présence que les membres présents et/ou représentés réunissent 35 personnes sur 45 cotisants à jour de leurs cotisations, plus un membre moral. Le quorum nécessaire d'après les statuts étant atteint, la présidente déclare alors que l'Assemblée est régulièrement constituée et ouvre la séance à 18h45.

Il est déposé sur le bureau : les statuts, la feuille de présence, les pouvoirs, le texte de la lettre de convocation adressée à chaque membre avec l'ordre du jour suivant :

        1) Rapport d’activités du CA pour l’exercice 2018, suivi d'un vote.

        2) Rapport financier et approbation des comptes des exercices 2017 (clos) et 2018, suivis d'un vote.

        3) Organisations des activités, liées à la Quinzaine de la culture arménienne, en partenariat avec la municipalité de Noisy-le-Grand, d’après un projet initial présenté au maire-adjoint de la culture dès mars 2018.

 

Rapport d’activités du CA pour l’exercice 2018

        La présidente fait la lecture du rapport d’activités à l'Assemblée, en précisant que certaines activités s’étant déroulées après la tenue de l’AG 2017, elles sont mentionnées dans ce rapport, comme notre participation à tous les Salons du livre arménien en région parisienne. Pour la première fois, un livre édité par l’ACAM a été présenté et mis en vente au cours d’une manifestation culturelle de grande ampleur, un lieu incontournable de rencontre où le public découvre l’Arménie et les Arméniens sous différentes formes littéraires. Le livre-album « Mon père, le magicien du bois » écrit par Annie Pilibossian, fruit d’un travail de recherche de plus de cinq ans sur les travaux de son père, le maître sculpteur sur bois Ovaguim Ovaguimian a bénéficié de l’attention particulière de notre communauté à la rencontre d’une nouveauté. Une autre activité fut l’émission sur radio AYP « Arts et Regards », dirigée par Vartan Kapriélian, où notre présidente était invitée pour son livre édité par l’ACAM. Le cinéaste Arto Pehlivanian, qui a élaboré le film documentaire, éponyme du livre, présenté par l’ACAM a participé dans l’émission. L’interview a duré quarante minutes, pendant lesquelles Annie Pilibossian a parlé de son ouvrage, mais aussi des 30 ans de l’association, du rôle des fondateurs, ainsi que des futurs projets. Parmi les activités ponctuelles, il faut noter aussi la projection du film d’après le livre sur la vie et l’œuvre d’Ovaguim Ovaguimian au Centre culturel Saint-Mesrob des Arméniens Catholoques, rue Thouin à Paris. Malgré le mauvais temps le public nombreux a pu apprécier le film, parmi les spectateurs se trouvait notre ami Jean-Claude Menou. Prenant la parole, il a exprimé son émotion et n’a pas manqué d’évoquer ses souvenirs d’une rencontre avec le maître d’art à Noisy-le-Grand… Quelques jours plus tard, une soirée littéraire fut organisée sur la péniche « Anako ». Annie avait emmené quelques objets des travaux de son père. Grâce au diaporama commenté, réalisé par elle et projeté par ordinateur sur grand écran, on pouvait voir les motifs des œuvres de près, ainsi, les jeunes présents dans la salle ont pu s’inspirer pour imaginer leurs propres modèles… Pendant la semaine de la Langue française et de la Francophonie a eu lieu la 30e journée du français des affaires et du Mot d’Or de la francophonie. L’ACAM y était invitée par l’APFA, organisatrice de l’événement. Au cours de la soirée, la présidente de l’APFA a convié Annie à présenter son livre, édité par l’ACAM. L’APFA a acheté 22 exemplaires qu’elle a offerts aux lauréats du concours le « Mot d’Or », des étudiants de 16 pays et de tous les continents (v. Bulletin N° 90, page 3). Depuis cet événement mémorable, l’APFA a souhaité devenir membre moral de l’ACAM. Pendant les mois qui suivirent, d’autres associations commandèrent des exemplaires du livre, envoyés par voie postale et par les soins de l’ACAM. Ainsi, le nom de l’association s’est répandu en Belgique, en Suisse, jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique et jusqu’en Arménie, où cet été des spécialistes de l’art ont pu apprécier les œuvres d’Ovaguimian… sur les photos. Une nouvelle édition (autoédition) de l’ouvrage en langue bulgare a été imprimée en septembre en Bulgarie et le journal hebdomadaire « Erevan » de la communauté arménienne de Sofia en a consacré un article avec des photos... Parmi les activités permanentes, deux numéros du Bulletin de l’ACAM N°89 et 90 ont été édités de 8 pages chacun, avec des articles concernant les activités de l’ACAM, les nouvelles culturelles nationales et internationales, ainsi qu’une page contenant des annonces de livres écrits en langue arménienne. Le dernier numéro consacre l’éditorial à la disparition de Charles Aznavour. Le site internet www.acam-france.org continue à s’enrichir. En plus de la Bibliographie qui répertorie les ouvrages, écrits en français sur les Arméniens, l’appel lancé sur la possibilité des internautes d’effectuer des achats en ligne sur www.amazon.fr en passant par le site a porté ses fruits.

Le CA a salué nommément tous ceux, qui depuis des années soutiennent l’association et lui adressent félicitations et remerciements.

 

Après discussion et toutes explications étant données, on procède au vote : contre : 0 ; abstention : 0 ; pour : unanimité. Le rapport moral est approuvé à l'unanimité des présents et représentés.

 

Compte de résultat Exercice 2017

La présidente de séance fait lecture des comptes, arrêtés au 31/12/2017 :

        Produits : 1 972, 57 €

        Charges : 1 972, 57 €

Toutes explications étant données, on procède au vote : contre : 0 ; abstention : 0 ; pour, unanimité. Les comptes sont approuvés à l'unanimité des présents et représentés, quitus est donné au CA.

 

Le compte de résultat provisoire de 2018, pour lequel n’a pas eu de vote.   

        Produits : 1770, 56 €

        Charges : 1770, 56 €

 

Rappelons que la mise en page, l’impression et le transport du livre « Mon père, le magicien du bois », édité par l’ACAM ont coûté 3050 €, non remboursés à l’auteur Annie Pilibossian.

 

À noter, en 2017 et 2018 l’ACAM n’a pas reçu de subvention de la Commune de Noisy-le-Grand.

 

Depuis 2016 la banque Société Générale où est domicilié le compte de l’ACAM prend des frais de dossier administratif. En 2016 la somme prélevée s’élevait à 140 € ; en 2017 le montant a augmenté, 145 €, cette année le montant est le même.

Une lettre a été adressée à la direction de l’agence, afin de procéder si possible à la rétrocession de la somme, sans réponse jusqu’au jour de l’AG.

 

Organisations des activités, concernant la Quinzaine de la culture arménienne, en partenariat avec la municipalité de Noisy-le-Grand.

        Un projet initial a été présenté à Marylise Martins, Adjointe au maire de Noisy-le-Grand, Déléguée à la culture et aux Manifestations culturelles dès le mois de mars 2018. À la rentrée, l’ACAM a été contacté par Anne Pageot, Directrice de la Villa Cathala — Maison des arts et des associations, où se tiendra l’événement. Un premier rendez-vous a eu lieu pour désigner les dates approximatives. La manifestation culturelle se tiendra au mois d’octobre-novembre 2019, étalée sur trois semaines.

L’annonce du projet a été mise dans le dernier numéro du Bulletin de l’ACAM N° 90 et consultable en ligne.

Voir le projet initial en pièce jointe.

 

 

 

PROJET

 

QUINZAINE DE LA CULTURE ARMÉNIENNE

 

I)              Hommage à l’artiste sculpteur Christian KAZAN.

Les œuvres de Kazan peuvent être vues partout en France. Il estauteur entre autres des deux sculptures dans le parc de la Villa Cathala, du monument Krikor Loussavoritch au Vatican, du monument Alfred Nobel à Sevran (Seine Saint-Denis), il est cofondateur de l’ACAM. Il vit actuellement en Argentine.

Deux ou trois sculptures (de préférence de tailles moyennes) seront exposées dans une salle à l’intérieur de la villa.

http://www.acam-france.org/contacts/artistes/kazan.htm

https://fr-fr.facebook.com/Christian-Kazan-sculpteur-203416119758170/

 

II)                Exposition Rétrospective.

Peintures et artisanat d’art du XIXe et du XXe s.

 

     a) Peintures de : JANSEM, CARZOU, JÉRANIAN, ZAREH MUTAFIAN…

http://www.jansem.net/

Htp://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/Peinture/Carzou/fiche.htm

www.jeranian.com

Ces peintres sont mondialement connus.

 

 b) Objets d’art précieux de l’époque ottomane : Sculptures et objets décoratifs gravés (en arménien) ou peints (collection privée).

Sous réserve de mise à disposition de vitrines de présentation.

 

III)             L’art de la miniature arménienne médiévale.

Reproductions de 13 miniatures richement enluminées en provenance de Cilicie du XIIIe et XIVe s.

Déjà encadrées, elles sont prêtes à être exposées.

À titre d’exemple, voir des photos de notre expo à Perreux-sur-Marne en 2007.

www.acam-france.org/acam/activites/2007-03-08/leperreux.htm

                                              

 IV) Artistes contemporains.

 

JEAN-PIERRE SÉFÉRIAN : Dessins et huiles sur fusain.

http://seferian.fr/huiles.html

 

            ARTHUR ZURABIAN : Peintures à l’huile ou à l’eau.

 

TOROS ALADJAJIAN : Réalisation de travaux photographiques professionnels en noir et blanc par ses collègues.

http://www.toroslab.com/

 

V) Musique arménienne, film.

            (Des CD à écouter durant l’exposition, des DVD avec films)

 

             VI) Conférence :

 

LES RELATIONS FRANCO-ARMÉNIENNES AU COURS DES SIÈCLES

 

 

Conférencier : Claude Mutafian - Maître de conférences en mathématiques et Docteur en histoire.

 

www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=mutafian-claude

 

 

VII) Concert de musique traditionnelle arménienne par l’ensemble vocal « AKN ». (Samedi soir)

L’ensemble (2 personnes) est spécialisé dans l’interprétation traditionnelle de la musique liturgique arménienne sous la direction de Aram Kérovpyan.

https://akn-chant.org/fr/

 

 

 

PROJET

 

QUINZAINE DE LA CULTURE ARMÉNIENNE

 

La quinzaine a pour but de mettre en lumière une culture trois fois millénaire et riche, souvent méconnue, à travers une diaspora vivant en France depuis trois générations et parfaitement intégrée.

 

La programmation s’attache à présenter la richesse patrimoniale de l’Arménie historique, de la République d’Arménie, ainsi que les talents d’aujourd’hui.

L’espace de la Villa Cathala est parfaitement adapté à recevoir ce type d’événement culturel.

 

La quinzaine est organisée autour des volets :

 

—      ­ exposition patrimoniale ;

—       rétrospective ;

—  art moderne et contemporain ;

—       conférence ;

—       musique traditionnelle arménienne.

 

Pour parfaire la programmation, la cuisine arménienne (en option), représente un autre volet de la culture. Elle peut être appréciée de différentes façons, suivant les possibilités et l’espace disponible.

 

L’événement s’inscrit pleinement dans les objectifs statutaires de l’ACAM et vise tout public.

 

Fait à Noisy, le 15 mars 2018.

 

 

 

Pour le CA,  la présidente

 

Annie Pilibossian

 

 

 

 

L'ordre du jour de l'assemblée générale étant épuisé, la séance est levée à 20h20.

 

Noisy-le-Grand, le 3 novembre 2018


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